La BERD étudie le potentiel de bioénergie en Égypte, en Turquie et en Ukraine

EBRD

Les pays qui s’efforcent de satisfaire leurs besoins énergétiques croissants tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) se tournent de plus en plus vers les énergies renouvelables – comme l’énergie hydroélectrique, éolienne et solaire – pour réduire leur dépendance aux combustibles fossiles.

Une option prometteuse, souvent négligée par les décideurs politiques, consiste à convertir les résidus agricoles non utilisés en bioénergie pour le chauffage, la cuisson et l’électricité. Les coquilles de noix, les épis de maïs, les têtes de tournesol et le fumier de bétail sont des exemples de résidus agricoles.

Une nouvelle étude de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) intitulée « Des options bioénergétiques durables à partir des résidus de cultures et d’élevage » (Sustainable bioenergy options from crop and livestock residues) explore ce potentiel dans trois pays : l’Égypte, la Turquie et l’Ukraine.

Ces travaux s’inscrivaient dans le cadre de l’initiative pour les ressources durables de la BERD et s’appuient sur l’approche de la FAO en matière de bioénergie et de sécurité alimentaire (BEFS – Bioenergy and Food Security).

« L’énergie propre et renouvelable est un élément important de la solution à nombre des problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés », a déclaré Emmanuel Hidier, économiste principal au Centre d’investissement de la FAO.

« L’utilisation des résidus de cultures et du fumier disponibles au niveau local, qui ne sont pas utilisés autrement, pour produire de la bioénergie peut être une alternative durable aux combustibles fossiles. »

En Égypte, par exemple, les briquettes et les pellets fabriqués à partir de résidus de récoltes disponibles localement pourraient fournir de l’énergie à environ 1,6 million de ménages pour la cuisson et le chauffage, ce qui réduirait considérablement l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié.

Bien qu’une évaluation BEFS complète n’ait pas été effectuée en Ukraine, un examen des récentes études bioénergétiques sur les résidus agricoles a révélé que la disponibilité estimée des résidus de cultures est nettement supérieure à celle nécessaire pour atteindre les objectifs du pays en matière de bioénergie d’ici 2020.

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