Euromed Invest décline les opportunités à saisir pour investir au Maroc

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Le Maroc offre d’excellentes opportunités d’investissement à saisir dans différents secteurs (agroalimentaire, économie verte, tourisme), souligne EUROMED INVEST dans un guide intitulé “Opportunités de croissance en Méditerranée” qui vient de paraître.

Selon ce guide, qui a été produit dans le cadre de la Business Intelligence du projet EUROMED Invest avec l’aide financière de l’Union européenne, le secteur agroalimentaire au Maroc est en plein essor.

A la faveur de stratégies nationales ambitieuses, tels que le Plan Maroc vert, le Pacte national pour l’émergence industrielle et le plan Halieutis, le Maroc offre d’excellents atouts pour les entreprises étrangères qui peuvent ainsi cibler des projets agricoles de transformation ou encore la vente d’équipements agro-industriels et de produits agro-alimentaires. Le guide énumère parmi les filières les plus porteuses : les produits laitiers, les oléagineux, les céréales, les fruits secs et à coque, les confiseries, les produits de la mer et les conserves, les plantes aromatiques et médicinales, la production biologique et les produits du terroir.

S’agissant des énergies renouvelables, le guide estime que le Maroc possède un excellent potentiel pour le solaire (irradiation moyenne de 5,3 kWh/m²/jour) et l’éolien (vitesse moyenne supérieure à 9 m/s à 40 m dans de nombreuses régions du nord et du sud). Il rappelle que le pays est consacré « champion de la croissance verte » par la Banque africaine de développement car il a adopté en 2010 les objectifs de transition énergétique les plus ambitieux de la région méditerranéenne.

Le Maroc, ajoute le guide, s’est hissé au 13ème rang mondial des destinations les plus porteuses dans le baromètre des énergies renouvelables d’EY 2016. Il offre ainsi d’innombrables opportunités aux entreprises du secteur : investissement, fourniture de matériels, génie civil, maintenance, formation, ingénierie…

Le guide cite parmi “les réalisations emblématiques”, le projet Noor Ouarzazate, qui sera parmi les plus grandes centrales au monde à son achèvement en 2020 : 580 MW dont 510 pour le thermo-solaire (CSP) et 70 pour le photovoltaïque (PV).

Et d’ajouter que le Maroc est ainsi en passe d’atteindre ses objectifs 2020 et a tous les atouts pour devenir “un hub énergétique régional” exportant son électricité verte en Europe et servant de base stratégique pour des activités en Afrique.

Évoquant l’essor que connaissent également les industries culturelles et créatives, le guide d’EUROMED INVEST souligne que le Maroc, “pays aux riches traditions culturelles et artisanales, connaît aujourd’hui une effervescence” touchant tous les secteurs de la création : littérature, arts visuels et de la scène, design.

Il relève que les industries culturelles et créatives, pour l’heure dominées par le textile, le cuir et l’artisanat, “constituent plus que jamais des secteurs d’avenir pour le pays, et font l’objet de programmes publics de développement”.

Le guide note que des opportunités d’affaires sont à saisir dans de nombreux domaines, ajoutant qu’”il existe aujourd’hui une forte demande pour les savoir-faire traditionnels marocains, qui font partie intégrante de la vie quotidienne et ravissent les touristes, et qui peuvent facilement donner lieu à une production plus haut de gamme”.

Dans le cinéma, ajoute la publication, le soutien du Centre cinématographique marocain a permis d’atteindre une production annuelle d’environ 15 longs métrages et 40 courts métrages, au rayonnement souvent régional, voire international.

Le Maroc, ajoute-t-on, s’est également résolument engagé pour le développement du secteur numérique, et de nombreuses start-ups prometteuses se sont créées, estimant que “doter le Maroc de nouvelles possibilités d’accès à la création artistique (bibliothèques et librairies, salles de spectacles et de cinéma) constitue un enjeu stratégique tant pour l’Etat marocain que pour les opérateurs économiques marocains et étrangers”.

Dans le secteur du tourisme, le guide souligne «les magnifiques patrimoines naturel et culturel, sens de l’accueil et accessibilité aérienne » qui ont fait du Maroc «la première destination africaine pour les arrivées internationales en 2015, devant l’Afrique du Sud et l’Égypte ».

Il rappelle qu’en 2016 et «pour la 3ème année consécutive, plus de 10 millions de touristes internationaux ont ainsi participé à un festival, arpenté médinas, vallées ou désert, effectué un séjour médical ou de bien-être, ou simplement choisi le Maroc pour y passer leurs vieux jours ».

Rappelant que le plan « Vision 2020 », adopté en 2010, vise à hisser le Royaume parmi les 20 premières destinations mondiales et à en faire une référence en matière de développement durable, le guide souligne que l’ambition d’attirer un million de touristes issus des pays émergents d’ici 2030 semble plus que jamais réaliste, notant que le tourisme constitue le 3ème secteur le plus attractif pour les investisseurs étrangers.

Il explique également que de nombreuses opportunités résident aussi dans le domaine de l’écotourisme, du tourisme culturel et religieux, du tourisme sportif (le Maroc a remporté le prix de la meilleure destination africaine pour le golf en 2015 de la World Golf Awards Organisation), du tourisme médical ou encore des séjours escapades dans les villes de Fès, Marrakech, Rabat.

S’agissant du secteur du transport et logistique, le guide place le Maroc parmi les pays les plus compétitifs dans la région, rappelant que le Royaume a engagé dès les années 2000 une ambitieuse stratégie d’amélioration de ses infrastructures et services de transport et de logistique, “qui porte aujourd’hui ses fruits”.

La publication souligne que le choix de l’European Logistics Association, qui organise au Maroc son congrès annuel Eurolog 2018, « est une belle reconnaissance du rôle de hub commercial entre Europe et Afrique de l’Ouest que le Royaume joue désormais ».

Et d’ajouter que “le Maroc va donc continuer à fourmiller d’opportunités pour les entreprises étrangères”, dans de nombreux secteurs, notamment celui des grands chantiers d’infrastructures, les secteurs routier, celui des chemins de fer, l’aérien, le maritime et le secteur logistique.

Source e l'article MAPexpress

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