L’Algérie s’engage pour la Méditerranée


Après la sécurité et la coopération économique, l’Algérie vient d’ouvrir un nouveau champ de coopération régionale dans le pourtour méditerranéen qui touche cette fois-ci à l’environnement et la protection des écosystèmes marins.

A cet égard, le gouvernement vient de déposer l’instrument de ratification de la Convention de Barcelone sur la protection de la Méditerranée contre la pollution par les navires a annoncé cette semaine le PNUE, (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).

Le gouvernement espagnol qui assure actuellement les fonctions de dépositaire de la Convention de Barcelone a précisé, pour sa part, que « le Protocole de prévention et de situations critiques entrera en vigueur pour l’Algérie à partir du 14 décembre 2016. »

Le même communiqué précise que « l’Algérie a ratifié le Protocole relatif à la coopération en matière de prévention de la pollution par les navires et, en cas de situation critique, de lutte contre la pollution de la mer Méditerranée. »

Dans son appréciation de la décision du gouvernement algérien, le PNUE souligne que « cette ratification confirme l’engagement continu du gouvernement algérien à la mise en œuvre de la Convention de Barcelone et ses protocoles. »

« Ayant déjà adopté son plan national d’urgence en 1994, et ratifié nombre d’instruments internationaux visant à protéger le milieu marin et le littoral de la Méditerranée, l’Algérie est sans aucun doute un acteur clé dans la prévention et la lutte contre la pollution marine par les navires aux niveaux sous-régional, régional et international », est-il encore souligné en guise d’appréciation de la démarche de l’Algérie en la matière.

Pour rappel, aux termes de ce protocole important de la Convention de Barcelone, les parties, qui sont les pays des rives nord et sud de la Méditerranée auxquels vient de se joindre l’Algérie, s’engagent à coopérer dans la mise en œuvre de la règlementation internationale visant à prévenir, réduire et maitriser la pollution du milieu marin par les navires, et de prendre toutes les mesures nécessaires en cas d’incidents de pollution.

L’aboutissement de cette nouvelle initiative de coopération régionale constitue un long processus d’échanges et de rapprochement de positions de différents pays du bassin méditerranéen entamé il y a près de 15 ans. Le protocole, en effet, a été adopté par la Conférence des plénipotentiaires tenue à Malte en 2002 et est entré en vigueur en 2004.

A ce jour, il a été ratifié par l’Algérie, Chypre, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, Israël, Italie, Malte, le Maroc, Monaco, et la Slovénie. La France et l’Union Européenne l’ont approuvé et le Monténégro, la Syrie et la Turquie y ont adhéré.

Par Mourad Allal -  Source de l'article l'Econews

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