Semaine économique de la Méditerranée 2016

Semaine économique de la Méditerranée 2016, 2 novembre 2016 09:00, Villa Méditerranée

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La 10ème édition de la Semaine économique de la Méditerranée mobilise le tissu économique local, national et international, notamment Aix-Marseille French Tech et son écosystème.

Son thème : “Le numérique, pour une Méditerranée connectée“

Du 2 au 4 novembre 2016, à la Villa Méditerranée, venez gratuitement assister à des conférences et des ateliers.

Retrouvez le programme complet ici : 


Au total, plus de 3 000 participants et 300 intervenants sont attendus, 20 pays seront représentés pour cette nouvelle édition qui s’ouvrira pour la première fois vers l’Afrique subsaharienne.

Durant 3 jours, des sujets variés seront abordés :

Qui sont les acteurs du numérique en Méditerranée ?

Les enjeux du numérique : un outil indispensable au développement des entreprises et territoires méditerranéens.

Les opportunités offertes par la révolution numérique et les nouvelles frontières de la coopération entre l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique.

La Méditerranée : un “hub connecté“ vers l’Afrique.

Les opportunités du marché des technologies digitales et les bonnes pratiques à partager…
Une dimension business affirmée

A ne pas manquer, les temps forts de la manifestation :

La session d’introduction “Transition numérique et mutation des sociétés en Méditerranée“, organisée par l’Office de Coopération Economique pour la Méditerranée et l’Orient (OCEMO), le 2 novembre à 9h00 ;

La conférence “L’information numérique en Méditerranée“, organisée par le Club de la presse de Marseille, le 2 novembre à 14h00 ;

Le premier Europe Middle East & Africa Business Forum “Ouvrir les frontières de la coopération économique en Méditerranée à l’ère du numérique“, organisé par ANIMA Investment Network, les 2 et 3 novembre ;

La rencontre du Réseau des Aménageurs de la Ville Durable en Méditerranée “Villes méditerranéennes en négociation(s). Projets urbains intelligents, villes low-tech et territoires urbains en transition“, organisée par la Caisse des Dépôts, l’EPA Euromediterranée et le Centre pour l’Intégration en Méditerranée (CMI), les 2 et 3 novembre ;

La conférence “L’Algérie : terre d’innovation dans le numérique“, organisée par la Chambre Algérienne de Commerce et de l’Industrie en France (CACI France), le 3 novembre à 17h00 ;

Les 3èmes rencontres euro-méditerranéennes du Crowdfunding, organisées par Pop Finance, le 4 novembre toute la journée ;

La conférence “Le numérique au service du développement économique en Méditerranée“ organisée par le CMI, l’Agence Française de Développement et la Banque mondiale, le 4 novembre toute la journée ;

Et bien d’autres événements à découvrir sur le site internet de la manifestation…

En 2016, un nouveau cap est franchi à travers une affirmation de la dimension business avec l’organisation d’ateliers sur les opportunités business offertes par le numérique dans les pays méditerranéens et un concours de pitch d’entreprises dans le cadre du premier Europe Middle East & Africa Business Forum. Des espaces de rencontres B to B seront aménagés au sein de la manifestation

La Semaine économique de la Méditerranée, c’est quoi ?

C’est une initiative partenariale dont l’objectif est de mettre en évidence l’expertise économique du territoire et de favoriser les rencontres entre les acteurs du développement économique de la zone afin d’échanger et de débattre sur les grands enjeux économiques dans les pays de la Méditerranée, de l’Orient et de l’Afrique subsaharienne. C’est également l’occasion pour les acteurs économiques locaux et internationaux de développer leurs réseaux d’affaires, de se tenir au courant des dernières évolutions et de s’inspirer d’initiatives ayant déjà fait leurs preuves sur d’autres territoires.

Depuis sa création en 2007, la notoriété de la Semaine Economique de la Méditerranée n’a cessé de croître, elle est devenue un événement annuel majeur inscrit dans l’agenda international des partenaires économiques de la Méditerranée.

Organisée par le Département des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Etablissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, la Métropole Aix-Marseille Provence, le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international et la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence, la manifestation est coordonnée par l’Office de Coopération Economique pour la Méditerranée et l’Orient (OCEMO) qui participe également à son financement.

Villa Méditerranée @Semaine Eco Med Marseille

Source de l'article Unidivers

COP 22: Pour la création d'une Communauté euro-méditerranéenne pour la transition énergétique

Pour penser la Méditerranée comme un espace commun, il faut de l'audace, une révolution copernicienne politique et la capacité d'avancer par petits pas. 

ENERGY TANGIER

A l'heure où elle devient une source d'inquiétudes et de peurs, il faut avoir le courage de regarder ce défi comme une source d'opportunités pour le Nord comme pour le Sud et non comme une menace. La Méditerranée constitue un prolongement naturel pour la France comme l'Europe de l'Est pour l'Allemagne.

L'Union pour la Méditerranée (UpM) doit rester le cadre institutionnel général, l'aire de référence. D'ailleurs, l'UpM elle-même préconise une approche à géométrie variable pour être plus opérationnelle et pragmatique dans sa démarche plutôt que d'avoir une vision trop étendue au risque de s'étioler. Ainsi, concentrons-nous à très court terme sur la partie occidentale de la Méditerranée dans le cadre d'une coopération régionale renforcée.

La COP22, qui se tiendra cette année à Marrakech, pourrait être le moment opportun pour le lancement de la Communauté euro-méditerranéenne pour la transition énergétique (CEMTER). Cette structure pourrait être composée, dans un premier temps, de l'Espagne, de la France et de l'Italie pour le Nord, de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie pour le Sud sans exclure tous les pays qui voudraient intégrer ce noyau dur. Une organisation Nord-Sud en format restreint dans un ensemble géopolitique et géographique cohérent.

L'Europe ne s'est jamais pensée avec un élargissement vers le Sud. La politique européenne de voisinage Sud ne peut se satisfaire d'être uniquement cette zone tampon entre l'Afrique et nous.

On constate un foisonnement d'initiatives, d'organisations et de structures (forums et associations en tous genres, rencontres, clubs etc.), les collectivités locales se mobilisent, mais un projet structurant multiplierait les synergies.

En s'appuyant sur ces structures existantes dans une logique de mutualisation des expériences acquises, le grand chantier auquel pourrait s'atteler la CEMTER serait avant tout la réalisation d'un partenariat économique et scientifique puissant autour d'un projet commun comme a pu l'être la CECA pour l'Union européenne: une union énergétique, celle du 21ème siècle. Pour que les Etats du Sud acceptent de travailler ensemble, il faut un intérêt important, tangible et mobilisateur.

Le parallèle avec la CECA est parlant. Un projet commun sur l'énergie avait été la première étape vers un projet européen plus global et plus politique. L'énergie est en effet le domaine par excellence pour concilier stratégie économique et vision d'avenir. En se concentrant sur les énergies renouvelables, ce projet illustrerait le chemin parcouru en quelques années dans le sens de la transition énergétique et le fait que les pays des deux rives de la Méditerranée ont la même légitimité et la même détermination à la mener. Il donnerait aux conclusions de la COP22 une visibilité concrète.

Cet espace pourrait devenir le premier espace de recherche et de production d'énergie renouvelable dans le monde avec une exploitation et une distribution coréalisée entre les pays du Nord et ceux du Sud. Pour les débouchés de distribution, nous pourrons compter autant sur l'Europe que sur l'Afrique. La CEMTER s'inscrirait ainsi dans la construction positive du monde de demain en mutualisant les moyens et les investissements massifs sur les énergies solaires dans un premier temps, puis évidemment éolienne (terre et mer), mais encore hydraulique avec les énergies marines, la biomasse et la géothermie...

Selon le dernier rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), la baisse des coûts de l’énergie solaire photovoltaïque (PV) ouvre de vastes horizons énergétiques en Afrique. Aujourd’hui 700 millions d’Africains n’ont pas d’accès à l’énergie. L’Afrique passera de 1,2 à 2,2 milliards d’habitants d’ici 30 ans. Chaque année, c’est plus de 10 millions d’Africains en plus qui n’ont pas d’accès à l’énergie. Récemment, 54 Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont décidé unanimement la création d’un Fonds spécial doté de 3 milliards d’euros par an dans le cadre d’un nouveau partenariat avec l’Europe.

De multiples exemples d'axes de travail concrets pourront être imaginés par ailleurs. L'idée dans un premier temps, est de capitaliser sur l'immensité saharienne pour exploiter cette ressource inépuisable qu'est le soleil. En imaginant une exploitation de seulement 10% de la surface de ce territoire, combien de millions d'individus pourront être éclairés de manière propre demain?

Aujourd'hui, le bilan de 50 années de non-Méditerranée est sous nos yeux: immigration clandestine dramatique (plusieurs milliers de jeunes morts engloutis par la mer), conflits larvés depuis 40 ans, terrorisme qui frappe partout et, aujourd'hui, un État au bord de la sécession qu'est devenue la Libye. Si nous ne faisons rien, demain, nous vivrons dans une zone qui n'aurait d'autres choix que de se militariser à outrance pour se "protéger". Une zone d'où les pires menaces sont à craindre. Alors qu'elle peut encore devenir une zone d'opportunités et de culture commune avec une porte ouverte sur l'Afrique.

Le processus peut être lancé rapidement si la volonté politique rejoint la nécessité que ressentent aujourd'hui nos concitoyens de former une communauté unie autour de projets positifs partagés. Des millions de femmes et d'hommes, des liens historiques, des attaches familiales, professionnelles et culturelles, une jeunesse pleine d'énergie, représentent des atouts essentiels pour réussir ce beau défi.

Ce grand dessein, au-delà de l'espoir qu'il suscitera, est aussi et surtout un enjeu de réalisme géopolitique, d'intérêt économique, social et écologique, de stabilité, en un mot: c'est un véritable projet de civilisation.

Voir les premiers signataires ici.

Par M'Jid El Guerrab (Président du think tank Med Spring) - Source de l'article Huffpostmaghreb

Réchauffement climatique : les écosystèmes méditerranéens menacés

Un réchauffement du climat au-delà de 1,5 degré, limite souhaitable établie dans l'accord de la COP21 à Paris, entraînerait un bouleversement sans précédent des écosystèmes du bassin méditerranéen depuis 10 000 ans, selon des climatologues européens. 

Réchauffement climatique : les écosystèmes méditerranéens menacés

Les températures du pourtour méditerranéen sont 1,3 degré Celsius environ au-dessus de leur niveau 1880-1920, contre +0,85 degré en moyenne dans le monde par rapport à la même période, selon une étude publiée jeudi dans la revue américaine Science. Etant donné que les écosystèmes du bassin méditerranéen sont un point chaud de la biodiversité mondiale (au moins 1 500 espèces endémiques et au moins 70 % de l'habitat perdu) et qu'ils fournissent à une population nombreuse alimentation, eau potable, protection contre les inondations ou encore stockage du dioxyde de carbone (CO2), une montée supplémentaire du mercure aurait des effets drastiques, préviennent-ils. Les pays signataires de l'accord de Paris en décembre se sont entendus sur la nécessité de limiter l'augmentation de la température du globe à deux degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle.

Les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pris à Paris pointés

"La différence entre 1,5 degré et deux degrés (...) nous ferait passer d'une situation à peu près normale à l'échelle des 10 000 dernières années à une situation extrême", explique Joël Guiot, directeur de recherche au Centre national français de la recherche scientifique (CNRS) à l'Université Aix-Marseille. "Ici on parle de changements climatiques importants en moins de cent ans, ce qui est sans précédent", souligne-t-il par téléphone. Ces climatologues ont simulé différentes hausses futures des températures, analysé l'impact sur la végétation et comparé avec l'évolution du climat des 100 derniers siècles.

"On a pris les modèles climatiques les moins chauds dans la palette des scénarios du GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, pour voir ce que donnait une hausse de 1,5 degré comparé à deux degrés" et "cela fait une nette différence pour le système méditerranéen", a précisé M. Guiot. Il pointe aussi les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pris à Paris qui limiteraient l'élévation du mercure à environ 3°C par rapport à la fin de l'ère pré-industrielle. 

Désert au milieu de l'Espagne

A ce niveau, la pointe sud de l'Espagne serait transformée en désert et le sud-est de la France aurait le même climat que celui des Pouilles, dans le sud de l'Italie, ajoute le climatologue. Et si la température grimpait de cinq à six degrés faute de réduction des émissions de CO2, le désert monterait alors jusqu'au milieu de la Péninsule ibérique. Selon les chercheurs, ce réchauffement se manifeste surtout par des sécheresses de plus en plus fréquentes qui affectent l'agriculture et les forêts, dont l'impact est déjà visible dans la région méditerranéenne.

Des hivers relativement doux favorisent notamment le développement de parasites qui contribuent à une mortalité grandissante des arbres. Une étude publiée en 2015, citée par ces chercheurs, a attribué une très forte réduction des récoltes en Syrie à deux sécheresses : les précipitations avaient diminué de 30 % et la température était de 0,5 à un degré au-dessus de la moyenne du 20e siècle dans l'est de la Méditerranée entre 1998 et 2010.

L'impact sur la végétation de la montée des températures et de la réduction des précipitations évident

Cette période de douze ans a marqué la plus longue sécheresse dans la région en 500 ans. Pour M. Guiot, le réchauffement en Méditerranée ne produira pas de changement notable jusqu'en 2030 ou 2040, quel que soit le scénario climatique qui se concrétisera. Mais au-delà, l'impact sur la végétation de la montée des températures et de la réduction des précipitations sera évident, avec une régression de la forêt qui sera remplacée par une végétation d'arbustes et un accroissement de l'érosion des sols. Cette étude n'a pas pris en compte l'impact des activités humaines sur les écosystèmes (utilisation des sols, urbanisation) qui vont augmenter avec la croissance démographique et de l'activité économique.

Source de l'article Midilibre

L’UE aide la Fondation égyptienne pour les droits des réfugiés à aborder les questions de migration en Égypte



L’UE et la Fondation égyptienne pour les droits des réfugiés (Egyptian Foundation for Refugee Rights – EFRR) ont collaboré pour organiser la conférence annuelle de l’EFRR sous le thème des mécanismes nationaux pour la protection des réfugiés et des migrants, le dimanche 16 octobre au Caire. 

Cette conférence clôture et fait le point sur le projet « Étendre la représentation juridique des réfugiés en Égypte » (Expanding Legal Advocacy for Refugees in Egypt) mis en œuvre par l’EFRR et financé par l’UE au cours des trois dernières années.
 
La conférence visait à faire avancer le débat sur le développement de processus permettant aux gouvernements et aux organisations d’adopter des mécanismes nationaux pour répondre aux besoins nécessaires des réfugiés et des migrants à la lumière du renforcement de la crise migratoire.
 
L’EFRR prévoit de former un comité pour assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations et des résultats de la conférence, qui seront transmis aux autorités concernées, y compris aux organisations internationales et aux institutions gouvernementales, ainsi qu’aux ambassades et aux organisations locales.
 
Pour en savoir plus
EU Neighbourhood Info Centre – Egypte
Délégation de l’UE en Egypte – site internet et page Facebook 

Programme de Coopération Transfrontalière Italie Tunisie : Evènement de présentation des résultats



Le Programme de Coopération Transfrontalière Italie Tunisie 2007-2013 tiendra un évènement de présentation de ses résultats le 18 Octobre 2016 à Palerme, en Italie. 

Le but de cet événement sera de développer une réflexion conjointe autour des objectifs rejoints et des défis relevés dans la mise en œuvre du programme, en capitalisant les résultats et les instruments adoptés dans le cadre des priorités du programme.
 
En plus d'examiner les résultats obtenus jusqu'à présent, la journée sera la plate-forme pour des réflexions et des échanges sur les possibilités futures de coopération dans les deux pays. Cette journée permettra d’ouvrir une réflexion sur les relations de coopération entre l’Italie et la Tunisie et sur les moyens de les renforcer.
 
En effet, pendant l’évènement, seront fournis des indications sur le nouveau Programme IEV Italie-Tunisie 2014-2020 et il y aura une intervention qui mettra en évidence les défis à venir dans le cadre de l’Instrument Européen de Voisinage (IEV).
La coopération transfrontalière (CTF) renforce la coopération entre les régions d’États membres de l’UE et de pays partenaires limitrophes. Le financement de l'UE pour le programme de CTF Italie-Tunisie s'élève à 25,1 millions d'euros pour la période 2007-2013. 
 
Pour en savoir plus
CTF Italie-Tunisie – Site internet
CTF Italie-Tunisie – Fiche d'information
 
Coopération transfrontalière – Fiche et actualités

"Cinemed met la dimension méditerranéenne en lumière"

C’est avec un casting de choix – l’ex-ministre de la Culture Aurélie Filippetti à la présidence de l'événement, Christophe Leparc à la direction, Laetitia Casta comme présidente du jury – que s’ouvre, le 21 octobre, la 38e édition de Cinemed, le festival international du cinéma méditerranéen. 

Afficher l'image d'origineBoostée par cette nouvelle gouvernance voulue par le maire, Philippe Saurel, Montpellier se rêve ville de cinéma à côté de Cannes. Isabelle Adjani sera présente le 28 octobre.

En février, l'annonce officielle de la nomination de l'ex-ministre de la Culture à la présidence de Cinemed créait la surprise. Pourquoi ce choix ?

Philippe Saurel : Au début de mon mandat, Aurélie me téléphonait tous les 15 jours pour avancer sur les dossiers culturels. Le fait qu'elle soit socialiste, ma famille d'origine, crée des liens et j'ai toujours apprécié sa bienveillance, sa franchise. Elle est d'ailleurs la seule ministre de la Culture qui ait eu autant d'égards pour la ville de Montpellier et son agglomération. Lorsque je lui ai proposé la présidence du Festival, elle n'a pas hésité longtemps.

Aurélie Filippetti : J'ai dit oui tout de suite ! Nos relations de travail étaient excellentes, j'avais été présidente pendant sept ans d'un festival de documentaires à Marseille et je ne pouvais refuser cette proposition, d'autant que Montpellier est l'une des villes les plus dynamiques culturellement.

Quelle regard portez-vous sur Cinemed, deuxième plus grand évènement cinématographique dans le Sud ?

A. F. : Enfant, j'ai découvert en Lorraine le cinéma grâce à un festival et je suis très attachée à cette ouverture populaire. Cela permet à des gens de tous horizons de découvrir le cinéma dans sa diversité et avec Cinemed, c'est toute la dimension méditerranéenne qui est mise en lumière. Il y a là une grande vitalité doublée d'une volonté politique d'organiser et faire dialoguer les cultures du bassin méditerranéen.

P. S. : Cinemed est un festival unique qui s'adresse à toutes les formes cinématographiques de la Méditerranée. En juillet dernier, nous avons contracté notre 7e jumelage avec la ville de Palerme... Ce facteur Méditerranée est une donnée importante dans la conception de l'image culturelle de Montpellier. Et le cinéma est un des langages possibles pour exprimer tout cela. Aurélie, qui est d'origine italienne, en est tout a fait consciente.

Comment se passe votre tandem avec Christophe Leparc ?

A. F. : J'avais déjà rencontré Christophe Leparc lors du Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs. C'est un grand professionnel. Pour cette nouvelle édition de Cinemed, nous avons souhaité travailler dans la continuité d'un festival qui marchait déjà bien mais avec la volonté de lui donner plus d'éclat, plus d'ampleur, de renforcer son ancrage dans la région. Nous avons également souhaité renforcer la dimension étudiante avec des séances à l'université, des débats, des discussions. Je connais l'impact du cinéma sur les jeunes, le 7e art étant plus facile d'accès que d'autres formes d'expressions artistiques.

La volonté de booster Cinemed s'est-elle accompagnée d'une augmentation de budget ?

P. S. : Aurélie a trouvé deux nouveaux mécènes et nous avons mis en place des modifications logistiques qui visent à équiper numériquement les salles du Corum. Cet engagement va nous permettre de bénéficier de l'aide du CNC, dont j'ai d'ailleurs été membre lors de mon premier mandat de conseiller général (Philippe Saurel était alors suppléant de Marcel Vidal, sénateur-maire de Clermont-L'Hérault, NDLR).

Sous quel signe sera placée cette nouvelle édition ?

A. F. : Christophe Leparc a établi une programmation ambitieuse, il est allé chercher des films et des artistes qui expriment les évolutions et les changements dans le bassin méditerranéen. Un cinéma qui parle des inquiétudes, des changements politiques, qui va creuser dans les interstices, dans les couleurs pastels ou vives de la passion, un cinéma curieux, exigent et drôle en même temps. Pour ces raisons, nous avons choisi d'inviter les frères Larrieux qui ont une dimension loufoque, comique très attachante, ainsi que Sergi Lopez, un monstre de puissance, d'incarnation, avec la capacité burlesque d'intégrer énormément de caractères.

Quel genre de cinéma préférez-vous?

A. F. : Les grands cinéastes néo-réalistes italiens font partie de ma culture. J'aime beaucoup Rossellini, Fellini mais aussi, parmi les cinéastes français, Truffaut, Pialat ou Desplechin et, dans un autre registre, Tarentino. J'attends avec impatience la programmation de Cinemed car Christophe m'a parlé de jeunes réalisatrices tunisiennes qui ont l'air passionnantes. J'aime cette rencontre vers de nouveaux auteurs.

P. S. : Oui cette notion de partage et de messages que véhicule le cinéma est très intéressante, à chacun d'en découvrir les sens. Je m'y suis intéressé plus tard qu'Aurélie, je suis très bon public mais j'aime également beaucoup le cinéma italien. « Un enfant de Calabre », le film de Luigi Comencini qui évoque le dépassement de soi, reste gravé dans ma mémoire.

Dans quel état d'esprit êtes-vous ?

A. F. : Il y a un peu d'appréhension car nous savons que nous allons être jugés et nous voulons être à la hauteur. Mais il y a aussi beaucoup de joie car je travaille avec une super équipe.

P. S. : Je fais confiance à Aurélie et Christophe, ils ont tous les leviers pour que le résultat soit excellent. Je suis également très heureux que le président d'honneur, Henri Thalvat, à l'origine de Cinemed, soit associé à ce tandem

Par Valentine Ducros - Source de l'article La Tribune Objectif Languedoc Roussillon

La Tunisie a un gros morceau dans le budget de l’UE pour la Méditerranée

La Tunisie a bénéficié de 10% du budget total de la coopération transfrontalière au niveau du bassin méditerranéen pour l’année 2016. C’est ce qu’a annoncé la chargée de la coopération au sein du ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale.

Résultat de recherche d'images pour "Europe Tunisie"« Au cours de cette année, la Tunisie a bénéficié de la réalisation de 49 projets dont la valeur est estimée à 9 millions d’euros, ce qui fait de notre pays l’un des principaux bénéficiaires au niveau euro-méditerranéen en termes de fonds alloués », a précisé la responsable lors d’une journée d’information organisée ce lundi 17 octobre 2016, à l’occasion de l’achèvement de la première phase de ce programme.

Recherche et développement, appui aux PMES et lutte contre la pauvreté

Il s’agit d’une initiative lancée par l’Union européenne (UE) visant à améliorer et à appuyer ses relations avec les pays voisins.
Financé par l’UE et géré par la Région autonome de Sardaigne (Italie), ce programme offre des possibilités de coopération entre les partenaires de la région méditerranéenne dans quatre domaines d’intervention. Il s’agit de l’environnement et l’adaptation aux changements climatiques, la recherche et le développement, l’appui aux PMES, la lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale.
La Tunisie est d’ailleurs un acteur de premier plan de ce genre de coopération œuvrant pour la promotion de l’intégration économique, sociale, institutionnelle et culturelle avec les voisins, en accompagnant un processus de développement durable conjoint autour d’un pôle de coopération transfrontalier. 
La valeur ajoutée d’un tel programme qui cible principalement la Tunisie et 12 autres pays réside aussi dans sa capacité à promouvoir les partenariats entre ces pays, tout en essayant de créer des réseaux de collaboration durable en Méditerranée. C’est bien l’avis du représentant de l’UE qui précise que la coopération transfrontalière intervient dans le cadre d’une collaboration dont les caractéristiques régionales et spécifiques tablent sur la promotion de la coopération de proximité.
Le programme d’une valeur de 200 millions d’euros, qui sont répartis sur ces pays, a ciblé essentiellement les différents partenaires dont notamment la société civile, l’administration centrale, les établissements publics et le secteur privé, les partenaires sociaux comme l’UTICA et l’UTAP. 
Pour la deuxième phase, elle sera lancée au cours de l’année prochaine, en touchant de nouveaux projets. D’après les estimations, un budget de 209 millions d’euros sera consacré à la concrétisation de ce projet, dont une partie est destinée à l’assistance technique. Ce programme de coopération, rappelle-t-on, obéit au principe de la concurrence et un appel à des projets sera prochainement lancé.
Une pareille initiative ne peut que consolider les liens entre la Tunisie et l’UE, qui s’est engagée dans des projets aussi divers et variés que la lutte contre le terrorisme, la réforme de la justice, sans oublier entre autres le soutien au secteur privé, à la société civile et à la transition démocratique. Cette consolidation s’est traduite par un triplement de l’aide européenne, qui a atteint un montant d’un milliard d’euros entre 2011 et 2015. 
C’est aussi valorisant pour un pays qui traverse une mauvaise passe depuis la révolution du 14 janvier 2011 et qui a évolué vers une crise permanente avec notamment le recul du taux de croissance dans le pays, l’aggravation du déficit budgétaire ainsi que le surendettement. Chose qui a poussé la primature à augmenter le budget de l’Etat pour atteindre 32,705 milliards de dinars, soit une hausse de 3 Milliards DT par rapport à celui de 2016, alors que les dépenses publiques ont été arrêtées au montant de 6500 millions de dinars (MD) contre 5300 MD pour l’exercice actuel. Les dépenses de compensation, elles, passeront de 2200 MD en 2016 à 2700 MD dans le projet de la LF 2017. Pour ce qui est de la masse salariale, elle sera de 13700 MD en 2017 contre 13150 MD actuellement.
C’est logique pour un gouvernement qui cherche à limiter le taux d’endettement à 62% du PIB et le déficit budgétaire à 5,5%, avec un taux de croissance estimé à 2,5%.


Par Wiem Thebti - Source de l'article Africanmanager

UE-Méditerranée : premier partenariat de recherche pour la durabilité de l'eau et de l'alimentation

La Commission européenne a présenté mardi une proposition de partenariat en matière de recherche et d'innovation dans la zone méditerranéenne - PRIMA, qui vise à élaborer des solutions innovantes indispensables pour la durabilité de la gestion de l'approvisionnement en eau et de la production alimentaire.

Résultat de recherche d'images pour "EuroMed"Pour M. Carlos Moedas, Commissaire pour la recherche, la science et l'innovation, ce partenariat euro-méditerranéen est un excellent exemple de domaine dans lequel la mise en commun des ressources intellectuelles et financières peut apporter une immense plus-value. "En plus de mieux approvisionner les populations locales en eau potable et en denrées alimentaires, il stimulera l'économie de la région et créera des emplois. A travers PRIMA, la recherche et l'innovation vont jouer un rôle crucial dans la lutte contre les causes de l'immigration", a-t-il souligné.

La proposition de la Commission inclut d'ores et déjà Chypre, l'Égypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, Israël, le Liban, le Luxembourg, Malte, le Maroc, le Portugal, la République tchèque et la Tunisie. La participation de l'Allemagne est actuellement en cours de négociations. Le nombre de pays participants européens et non-européens devrait croître à mesure que grandira l'intérêt pour cette initiative.

Les États participants contribueront au partenariat par un apport d'environ 200 millions d'euros, équivalent à celui de l'Union européenne à travers son programme-cadre de recherche Horizon 2020. Le partenariat débutera en 2018, pour une durée de dix ans.

Source de l'article Xinhuanet

Première en Tunisie : le 1er forum du Financement Participatif en Méditerranée aura lieu à Gammarth

Entre le 27 et le 28 octobre 2016, le premier forum méditerrané du Financement Participatif connu sous le nom de Crowdfunding aura lieu à Gammarth.

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Le concept du Crowdfunding est très populaire dans certains pays développés à l’instar des Etats-Unis, il consiste à récolter des fonds pour projets créatifs initiés par des individus ou jeunes associations surtout celles qui œuvrent dans l’énergie verte ou alternative. Des individus croyant aux projets cotisent et versent des fonds pour les financer via une plateforme dédiée à la cause.

Des plateformes comme KisskissBankBank.com permettent la génération de gains aux investisseurs en les transformant en prêteurs. Ce forum est organisé par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) en partenariat avec FPM (Financement Participatif Méditerranée) et la Plateforme de coopération pour le développement économique ANIMA et a pour but de promouvoir le mode du Crowfunding dans l’espace méditerranéen et africain. Le forum discutera aussi les possibilités d’expansion du concept et la création de conditions propices à son développement dans la région.

Pour participer, il suffit de s’inscrire en ligne en remplissant le lien suivant 1° Forum du CrowdFunding en Méditerranée

Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders : Une quarantaine de personnalités et huit pays représentés .

L’heure est au bilan pour la deuxième édition du Forum euro-méditerranéen des jeunes leaders, qui s'est tenu du 14 au 16 octobre 2016 à Essaouira. Dans un communiqué parvenu ce jeudi à notre rédaction, ses organisateurs annoncent qu’une quarantaine de personnalités d’avenir du sud et du nord de la Méditerranée ont fait le déplacement et que huit pays ont été représentés.
















Les débats animés par plus de 300 jeunes issus des quatre coins du royaume devraient déboucher, dans les prochaines semaines, sur la publication d’un manifeste. Lors de ces rencontres, les leaders de demain ont appelé à la mobilisation face à la propagation des idées radicales et à faire preuve de créativité pour accomplir la nécessaire transformation des modes de production et de consommation des sociétés. 

Ils ont aussi fait part de leur optimisme vis-à-vis de la révolution Internet et ont appelé à relancer le combat en faveur de l’amélioration des droits et de la condition des femmes. L’occasion également d’affirmer l’urgence, pour relever l’ensemble de ces défis, d’une meilleure intégration de l’espace euro-méditerranéen, poursuit le communiqué.

Organisé sur quatre demi-journées, le Forum se veut un réseau méditerranéen de jeunes décideurs. Il ambitionne de favoriser l’engagement et la participation au débat public de la nouvelle génération, en particulier celle du sud de la Méditerranée

Source de l'article Yabilidi

Crise syrienne : l’UE prête à renforcer les partenariats avec le Liban et la Jordanie



Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Luxembourg, se sont mis d’accord sur la façon de donner suite aux priorités de partenariat et aux pactes avec la Jordanie pour la période 2016-2018 et avec le Liban pour la période 2016-2020. 

Les priorités des partenariats guideront les relations bilatérales que l’UE entretient avec les deux pays. Les pactes constituent le cadre à travers lequel les engagements mutuels pris lors de la Conférence de Londres « Soutenir la Syrie et la région » (février 2016) sont convertis en actions. 
 
Les priorités du partenariat UE-Jordanie sont définies pour inclure la stabilité régionale et la sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme, la stabilité économique, la croissance durable et fondée sur la connaissance, l’éducation de qualité et la création d’emplois ainsi que la gouvernance démocratique, l’état de droit et les droits de l’homme.
 
Le pacte UE-Jordanie prévoit entre autres un soutien financier supplémentaire de l’UE et des règles simplifiées pour les exportations jordaniennes vers l’UE d’un grand nombre de produits provenant de 18 zones économiques spéciales pour une durée de 10 ans, à condition que des possibilités d’emploi soient offertes aux réfugiés syriens, ainsi qu’aux Jordaniens. Dans le cadre du pacte, la Jordanie permettra à davantage d’enfants syriens de prendre part à l’éducation et à la formation professionnelle.
 
Les priorités du partenariat dans les relations UE-Liban pour les années à venir porteront sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme, la gouvernance et l’état de droit, favorisant les possibilités de croissance et d’emploi, la migration et la mobilité.
 
Le pacte UE-Liban prévoit un soutien financier supplémentaire de l’UE et une assistance accrue dans un certain nombre de domaines politiques. Le Liban continuerait à chercher des moyens d’améliorer le cadre réglementaire relatif à l’enregistrement et aux permis de séjour des réfugiés. Le Liban accueille actuellement 1,5 million de Syriens. C’est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés et de personnes déplacées, à la fois par habitant et par kilomètre carré.
 
Les priorités des partenariats et les pactes devraient être adoptés conjointement et respectivement dans le cadre du Conseil d’association UE-Jordanie et du Conseil d’association UE-Liban, qui doivent avoir lieu dans les prochaines semaines.
 
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La participation tunisienne à Erasmus+ augmentera en 2017-2018



L’UE fournira une aide supplémentaire de 10 millions d’euros à la Tunisie au titre du programme Erasmus+, financé par l’UE, afin d’augmenter le nombre d’échanges d’étudiants et de membres du personnel entre la Tunisie et l’Europe. 

Au cours des deux prochaines années, ce financement permettra à 1 200 étudiants et membres du personnel de l’enseignement supérieur en Europe et en Tunisie d’étudier, de se former ou d’enseigner à l’étranger.
 
Cette augmentation vient s’ajouter à la moyenne annuelle de 640 étudiants et membres du personnel qui ont déjà bénéficié d’une aide au titre du budget annuel d’Erasmus+ pour les pays méditerranéens du Sud, qui soutient la Tunisie et neuf autres pays de la région.
 
L’UE utilisera également ce financement supplémentaire pour renforcer la coopération entre les universités de l’UE et de la Tunisie, à travers des projets visant à moderniser les établissements d’enseignement supérieur et à promouvoir les contacts directs entre les individus. Erasmus+ permettra également de renforcer la coopération entre les organisations de jeunesse tunisiennes et européennes en soutenant des activités éducatives informelles. L’UE soutiendra en outre la culture et la créativité en Tunisie en encourageant ces deux secteurs à participer à des programmes européens tels qu'Europe créative.
 
Erasmus + est le nouveau programme de l'UE pour l'éducation, la formation, la jeunesse et les sports pour la période 2014-2020. Il succède à Tempus, Erasmus Mundus et de nombreux autres programmes d'éducation et de jeunesse de l'UE. Il continuera à soutenir les universités publiques et privées dans leurs efforts pour moderniser leurs systèmes et programmes grâce à des partenariats transnationaux. 
 
Pour en savoir plus
Erasmus+ - site internet 
EU Neighbourhood Info Centre – Education et formation

Le dialogue 5 + 5 se réunit à Marseille en France

Le dialogue 5 + 5 constitué par une dizaine de pays situés des deux rives de la Méditerranée organise une réunion de ses ministres des Affaires étrangères ce vendredi à Marseille en France.

La 4e Conférence ministérielle du “Dialogue 5+5 Tourisme” lundi prochain à Casablanca 

Comme vous le savez le dialogue 5 + 5 est composé de l'Algérie, l'Espagne, la France, l'Italie, la Libye, Malte, le Maroc, la Mauritanie, le Portugal et la Tunisie.Selon le porte-parole du Quai d'Orsay (Ministère des Affaires étrangères et du Développement international Français), cette réunion placée sous la présidence conjointe de la France et du Maroc 'permettra de renforcer notre dialogue et nos coopérations en matière de sécurité, dans un moment où les crises régionales, en Syrie, en Irak, en Libye, au Sahel et au Proche-Orient, bien sûr, sont un sujet de vive préoccupation'.

Avec pour mission d'atteindre certains objectifs bien définis, cette rencontre est à sa treizième édition. Par ces rencontres d'échange périodiques, l'ambition clairement affirmée est de marquer la détermination des États membres à agir collectivement pour faire face aux défis de la région (le groupe terroriste Daech est nettement en ligne de mire), d'échanger sur les différentes crises régionales et marquer le besoin d'un renforcement du dialogue sur les enjeux sécuritaires.

La formation et l'insertion professionnelle des jeunes, la construction d'un modèle de développement partagé et durable en Méditerranée, la préparation de la COP 22 au Maroc au mois de novembre et la recherche de pistes communes de réponse à la crise migratoire que connaît actuellement la Méditerranée seront également au menu des discussions entre les participants.

Instauré en 1990 à Rome à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères, le dialogue 5+5 est le plus ancien cadre de rencontre entre pays du bassin méditerranéen, regroupant les pays de la Méditerranée occidentale. Son action vise principalement à engager un processus de coopération régionale en Méditerranée occidentale.

Par Axel Tembel - Source de l'article Afriquejet

Un "Park Mall" à Oran livré avant les Jeux méditerranéens en 2021

Le pôle urbain de la ville d'Oran abritera un "Park Mall", que ses concepteurs qualifie comme "l'un des plus beaux complexes commerciaux et de loisirs dans le Bassin méditerranéen. S'étendant sur une superficie de 18 hectares, ce centre commercial sera livré avant la tenue des Jeux méditerranéens en 2021.

ORAN

Lors d'une rencontre organisée pour la présentation de ce projet, le wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, relayé par l'APS, a fait savoir que "18 hectares ont été réservé pour cet important investissement, approuvée par le Conseil national d'investissement".

"La réalisation de ce projet constituera une valeur ajoutée pour la wilaya d'Oran", a souligné le chef de l'exécutif, observant que "les infrastructures prévues dans ce cadre sont à la mesure des aspirations de la capitale de l'Ouest algérien à se positionner parmi les grandes métropoles de la Méditerranée".

Le Centre commercial et de loisirs d'Oran est projeté dans le cadre d'un investissement algérien apporté par l'opérateur Rachid Khenfri, président directeur général de la société "Prombati" qui a, à son actif, la réalisation d'un Centre similaire, en l'occurrence le complexe de commerce et de loisirs "Park Mall" à Sétif.

Le wali d'Oran s'est félicité de l'initiative de l'opérateur algérien, du fait que son projet est "parfaitement inscrit dans les perspectives de développement urbain local", "jouissant de surcroît d'une expérience en la matière".

Tout en faisant valoir l'impact de ce projet au plan social et économique, M. Zaalane a insisté sur le fait qu'il constitue une partie des grandes ambitions affichées pour l'aménagement des 1.300 hectares réservés à la création du futur pôle, à l'extension Ouest de la ville d'Oran, entre la commune de Misserghine et la localité d'Aïn El-Beida.

Résultat de recherche d'images pour ""Park Mall" d'Oran"L'opérateur Rachid Khenfri a fait savoir que le futur "Park Mall" d'Oran comprendra un centre commercial, un hôtel, des restaurants, une grande salle de conférences et d'activités culturelles, des parcs aquatiques, une patinoire, et d'autres espaces de loisirs, outre les parkings et les structures annexes.

La rencontre s'est tenue à la salle de conférence de la Grande mosquée Ibn Badis, en présence de l'architecte concepteur de l'esquisse, Massimiliano Fuksas, récompensé à l'échelle internationale pour l'originalité de ses £uvres qui ont vu le jour dans nombre de pays.

"Le nouveau pôle urbain d'Oran qui accueillera le projet jouit d'un paysage d'une beauté étonnante", a déclaré l'architecte en faisant la présentation de sa vision marquée, en plus de sa touche esthétique originale, par l'interconnexion entre les différents établissements, l'aménagement de larges voies piétonnières, l'embellissement avec la plantation d'arbres, et l'économie d'énergie grâce aux capteurs solaires photovoltaïques.

Source de l'article Huffpostmaghreb