Pôle Méditerranée - Elizabeth Guigou en première ligne

La présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a été invitée par Michel Vauzelle pour discuter de la "Méditerrannée de demain"

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La ville de Marseille ne sera-t-elle jamais rassasiée ? Après avoir été élue Capitale de la culture en 2013, la cité phocéenne souhaite désormais asseoir sa place en tant que grande métropole fédératrice de la région méditerranéenne. C'est dans cette optique que la Région a lancé, au mois de décembre dernier, la création du très mystérieux Pôle Méditerranée. Un projet auquel Élizabeth Guigou a officiellement apporté son soutien.

La présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a justement été invitée par Michel Vauzelle à discuter de la politique à mener afin de "créer une synergie entre toutes ces entités qui contribuent au développement de la Méditerranée". Pour construire cette "Méditerranée de demain" que le président de Région envisage "confraternelle et non pas raciste", l'idée est donc de "mobiliser les réseaux nationaux et internationaux dans le même sens pour que la synergie opère". À ce titre, a précisé l'ancienne garde des Sceaux, "la Villa Méditerranée jouera un rôle de catalyseur qui fédérera tous les partenaires de cette grande région".

Car, comme l'a rappelé Michel Vauzelle, "il n'y a pas que Barcelone en Méditerranée. Marseille et toute la région Paca ont aussi leur rôle à jouer", a-t-il insisté. Mais alors, concrètement ? "On a des complémentarités entre les pays de la Méditerranée dont on doit apprendre à mieux se servir, a tenté de recadrer Elizabeth Guigou. Par exemple, on a les technologies au Nord, et les matières premières au Sud. À nous de tirer tous ensemble le meilleur parti de ces complémentarités". 

Et cela passe donc par des échanges concrets, comme l'a expliqué le président de la Région, évoquant "la formation professionnelle avec l'usine Renault de Tanger". Ou encore : "le canal de Provence qui apporte son savoir-faire aux paysans du sud Liban confrontés à la sécheresse". En gros, résumait Michel Vauzelle, "il s'agit pour toute cette région d'établir une politique que les États ne peuvent pas mener eux-mêmes"

Source de l'article La Provence

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