Les ministres s’engagent à renforcer l’intégration euro-méditerranéenne dans le secteur de l’économie numérique



Cette semaine, les ministres en charge de l’économie numérique et les représentants des ministères, le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM), les autorités de régulation des télécommunications, les banques de développement et les institutions de l’UE se sont engagés à coopérer plus étroitement afin que les citoyens, les consommateurs et les entreprises euro-méditerranéens puissent profiter des avantages de l’économie numérique.
 
Réunis lundi à Bruxelles pour une réunion ministérielle de l’UpM, les participants ont convenu d’intensifier leur coopération en matière d’utilisation des données ouvertes et de l’administration en ligne, et de renforcer le dialogue entre les autorités nationales de régulation des télécommunications de la région méditerranéenne. Ils ont aussi convenu d’améliorer les liens entre les communautés scientifiques et de recherche et de développer une stratégie de coopération à long terme en matière de santé en ligne.
 
Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, a déclaré que la Commission avait pour ambition de promouvoir « un marché juste, moderne, ouvert, compétitif et transparent pour les communications, un environnement de recherche sur les TIC connecté, une utilisation dynamique et ouverte de l’internet pour tous, ainsi qu’un environnement médiatique diversifié ». Et d’ajouter : « L’accord conclu aujourd’hui avec notre voisinage du sud de la Méditerranée et nos pays partenaires nous permettra de partager nos expériences et d’apprendre les uns des autres d’une façon qui n’est pas toujours possible dans d’autres secteurs. »   
 
Le ministre jordanien des technologies de l’information et de la communication, le Dr Azzam Sleit, a déclaré : « Il est communément admis que la croissance de l’économie numérique a un impact considérable sur l’ensemble de l’économie, impact que l’on attribue à l’influence que les services liés aux TIC ont sur tous les secteurs concernés par les  TI, comme le transport, la santé, l’éducation, l’environnement et les services financiers. Cependant, malgré le potentiel prometteur de l’économie numérique, nous devons encore trouver des solutions à toute une série de défis. »
 
Pour sa part, le secrétaire général de l’UpM, M. Fathallah Sijilmassi, a décrit les technologies de l’information et de la communication (TIC) comme « un moteur de la modernisation de la vie publique et privée, et donc du développement, de l’intégration et de la croissance économique durable de toute la région méditerranéenne ». Il a déclaré que le Secrétariat de l’UpM était prêt à participer activement aux initiatives de coopération décrites et à faire avancer le programme pour la promotion de l’économie numérique.
 
Les participants à la réunion ont adopté une « déclaration réalisable, tournée vers l’avenir et ciblée », qui répond à la rapidité du changement numérique et à l’énorme potentiel des technologies numériques pour l’économie et la société. Ils se sont engagés à :

  • renforcer leur coopération afin de promouvoir l’utilisation des données ouvertes et de l’administration en ligne, en s’appuyant sur les principes déjà développés dans la charte du G8 pour l’ouverture des données publiques, comme le principe d’ouverture par défaut des données publiques ;
  • stimuler l’interconnexion des infrastructures en ligne entre les communautésscientifiques et de recherche – notamment comme moyen d’exploitation des données ouvertes ;
  • établir un dialogue régulier, basé sur des recommandations, entre les autorités de régulation des télécommunications – qui fonctionnent de manière indépendante – et les ministères euro-méditerranéens des TIC, afin de créer un environnement harmonisé, compétitif et propice aux investissements dans le secteur et d’accélérer le développement de la société de l’information UE-Sud de la Méditerranée ;
  • à travers l’UpM, promouvoir davantage le commerce transfrontalier à travers l’utilisation des transactions électroniques et des signatures électroniques ;
  • développer une stratégie de coopération à long terme pour la santé en ligne et intensifier le déploiement des solutions de santé en ligne ;
  • soutenir les discussions mondiales actuelles sur la gouvernance de l’internet.
 
La précédente réunion ministérielle euro-méditerranéenne sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) a eu lieu au Caire en février 2008. 
 
Pour en savoir plus
Discours du secrétaire général de l’UpM (textevidéo)
Discours de la vice-présidente Neelie Kroes (textevidéo)
 

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