Transport international et facilitation du commerce en Afrique du Nord: Le Maroc cité en exemple

Une réunion régionale sur le transport international et la facilitation du commerce en Afrique du Nord sera organisée les 25 et 26 septembre à Rabat par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de l’ONU.

L’objectif de la réunion «est d’aider à l’accélération du processus d’intégration régionale, dans sa dimension «développement du commerce intra-Afrique du Nord», souligne la CEA qui ajoute qu’il s’agira de proposer, sur la base d’une étude préliminaire, une esquisse d’un plan régional de facilitation du commerce, en particulier du transport-transit inter-Etats dans l’espace nord-africain.

Tanger Med conteneursIl sera également question de formuler, à partir d’un diagnostic des principaux gaps ou domaines de retard identifiés, un cadre commun d’action pour relever le niveau de performance des administrations frontalières et la qualité des services logistiques, et d’accompagner durablement les initiatives de développement des échanges et d’intégration économique existantes dans la sous-région. Pour la CEA, dans le domaine du transport maritime en particulier, les pays nord-africains accusent un «retard très significatif», exception faite du Maroc qui a vu son indice de connectivité maritime s’améliorer à partir de 2008 avec l’effet du Port Tanger Med, et de l’Egypte qui a toujours bénéficié d’un bon classement en matière de connectivité au transport mondial grâce au Canal de Suez.

L’expérience de Tanger Med et son succès pour l’attraction de flux mondiaux de porte-conteneurs pourrait constituer un exemple de «best practice» pour la sous-région, en termes de possibilités de gains en compétitivité et en connectivité mondiale, relève la même source. «La facilitation des échanges est et doit rester autant un levier stratégique des politiques nationales de développement du commerce extérieur, qu’un outil d’accompagnement des accords de libre-échange existants ou en projet dans la sous-région» tels que l’accord d’Agadir ou le projet de zone de libre-échange entre les pays de l’UMA, selon la même source qui précise que l’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires doit aller de pair avec la simplification des procédures douanières et la réduction des coûts et des délais du transport inter-Etats induits par le nombre encore élevé des documents administratifs requis, la multiplicité et ou la durée des contrôles routiers et aux frontières.

Source de l'article Aujourd'hui Maroc

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