EU-Algérie : des pourparlers concernant l’élaboration d’un plan d’action en cours mais des réformes politiques qui tardent à entrer en vigueur



Les réformes politiques adoptées en 2012 tardent à entrer en vigueur selon un mémo publié aujourd'hui par la Commission européenne dans le cadre du rapport sur la PEV 2014, qui dresse le bilan des relations UE-Algérie.
 
L’UE et l’Algérie sont liées par un accord d’association (AA), signé en 2002 et entré en vigueur en 2005. En décembre 2011, l’Algérie a officiellement fait part de sa volonté d’entamer des pourparlers exploratoires concernant l’élaboration d’un plan d’action dans le cadre de la PEV renouvelée. Ces pourparlers ont débuté en octobre 2012 sur la base d’une proposition de l’UE. Une contreproposition algérienne a été transmise le 30 juillet 2013 et un premier cycle de négociations s’est déroulé à Alger le 13 octobre 2013.
 
En ce qui concerne les réformes politiques lancées depuis 2012 dans différents domaines, le mémo constate que le processus d’achèvement des dispositions législatives de base par des textes d’application est resté lent. Certaines de ces dispositions législatives – telles que la loi sur les associations – présentent en outre des lacunes manifestes par rapport aux règles et normes internationales. Des projets législatifs importants sur la réforme du code pénal et sur le secteur audiovisuel sont toujours en suspens.
 
En 2013, l’UE a lancé deux nouveaux programmes visant à soutenir le développement socio-économique, agricole et rural dans les zones défavorisées du pays, pour un montant total de 50 millions d’euros. De même, les conventions de financement de quatre programmes antérieurs dans le cadre du programme indicatif national pour la période 2011-2013 dans les domaines de la pêche, de l’environnement, de la gouvernance et de l’appui à l’accord d’association ont été signées en décembre 2013. 
 
Pour en savoir plus
Action extérieure de l’UE – Algérie
EU Neighbourhood Info Centre – Algérie
Politique européenne de voisinage – Documents de référence
Action extérieure de l’UE – Politique européenne de voisinage

UE-Maroc : des relations particulièrement dynamiques et des recommandations européennes majoritairement suivies



Les relations bilatérales entre le Maroc et l'UE ont été particulièrement dynamiques en 2013 et la majorité des recommandations du rapport de l’année précédente ont été suivies, selon un rapport de suivi publié aujourd'hui par la Commission européenne dans le cadre du rapport sur la PEV 2014, qui dresse le bilan des relations UE-Maroc.
 
Le rapport met en avant la signature en Juin de la déclaration conjointe établissant un partenariat de mobilité entre le Maroc et l’Union européenne et le début des négociations pour un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA). Deux sessions de négociation ont eu lieu en 2013. Le nouveau protocole à l’accord de pêche a été signé en novembre et adopté par le Parlement européen en décembre 2013.
 
Sur le plan des affaires intérieures, un certain nombre de réformes inscrites dans la Constitution de 2011 n'ont pas encore vu le jour, tandis que les procédures législatives sont en cours. C’est le cas en particulier dans le domaine de la justice, la lutte contre la corruption, l’égalité entre les hommes et les femmes et les libertés. 
 
Pour en savoir plus
Rapport sur la PEV – Mémo sur le Maroc (FR seulement)
Action extérieure de l’UE – Maroc
Politique européenne de voisinage - Documents de référence
Action extérieure de l’UE – Politique européenne de voisinage
EU Neighbourhood Info Centre - Maroc

La BAD devient le premier bailleur de fonds du Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) est considérée comme le premier bailleur de fonds du Maroc au titre de l'année 2013.

La BAD devient le premier bailleur de fonds du MarocL'institution cumule actuellement au Maroc un volume d'engagements de 2,3 milliards d'euros, soit 25 milliards de dirhams. Au total, le portefeuille actif de la banque est composé de 30 opérations, dont 16 prêts totalisant 24 milliards de dirhams (99.6%) et 14 dons totalisant 1 millions de dirhams soit (0,4%). Les 14 dons sont représentés par 13 assistances techniques sur financement du Fonds d'assistance technique des pays à revenus intermédiaires (FATPRI), dont 4 spécifiques à la réalisation d'études, et 1 don de la Facilité africaine de l'eau (FAE).

Selon la représentante résidente de la BAD au Maroc, Amani Abou-Zeid, le Maroc est le premier client de la Banque Africaine de Développement avec des investissements de près de 13,2 milliards de dollars. Les opérations de la banque portent en plus des réformes structurelles et sectorielles sur les projets du transport, de la finance, de l'agriculture, de l'eau et de l'assainissement, de l'énergie, de la santé et de l'éducation, de l'industrie et de la communication.

A l'heure actuelle, la coopération avec la BAD s'inscrit dans le cadre du Document de stratégie pays (DSP) qui couvre la période 2012-2016 et qui s'articule autour de deux piliers stratégiques, à savoir le renforcement de la gouvernance et de l'inclusion sociale, et le soutien au développement des infrastructures "vertes". Au cours de l'année 2013, six nouvelles opérations ont été approuvées dans ce cadre pour un montant total de 1,6 million d'euros. Ces opérations, qui sont directement gérées par la banque, touchent plusieurs secteurs.

La BAD accompagne aussi le Maroc pour la mise en œuvre de ses programmes de développement ainsi que ses stratégies sectorielles, notamment en matière d'appui à l'adéquation formation/emploi, la réforme de la couverture médicale, le secteur financier, et le programme national d'économie d'eau d'irrigation. L'institution participe à hauteur de 3 millions de dollars au Projet d'Appui au Programme Marocain d'Economie d'Eau d'Irrigation (PAPNEEI) alors que dans le secteur de l'énergie, la Banque a financé 17 opérations d'une valeur totale de 1,7 milliard de dollars, en se focalisant sur le développement du secteur des énergies renouvelables, le plan éolien marocain et électrification rurale. Dans le secteur des transports, la BAD finance avec près de 300 millions d'euros les travaux de triplement et de renouvellement de la voie ferroviaire entre Casablanca et Kenitra. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre global du projet d'augmentation de la capacité de l'axe ferroviaire Tanger-Marrakech financée par le Groupe de la Banque.

Récemment, le Maroc et la BAD ont conclu un accord de prêt d'un montant de 115 millions d'euros destiné à financer la troisième phase du Programme d'appui à la réforme de la couverture médicale (PARCOUM III), rapporte un communiqué de la banque. Le PARCOUM tend à soutenir la réforme de la couverture médicale de base dans le cadre des réformes stratégiques entreprises par le gouvernement marocain et visant à améliorer la protection sociale pour les populations, en particulier défavorisées, afin de fournir un accès équitable et de qualité aux soins de santé.

Source de l'article Afrinquinfos

Exposition : Focus sur Volubilis et ses œuvres transméditerranéennes

«Cette exposition est une histoire, une aventure plutôt, l’une de celles qui retissent des liens et construisent un nouveau vivre ensemble, ici et là».


De principaux bronzes antiques découverts au grand site archéologique de Volubilis sont à l’honneur au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM). Depuis le 12 mars et jusqu’au 25 août 2014, ce musée accueillera une collection de grands bronzes de qualité exceptionnelle qui sont au cœur de l’exposition «Splendeurs de Volubilis - Bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée».

Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre la Fondation nationale des musées du Maroc et le MuCEM. «Cette exposition est une histoire, une aventure plutôt, l’une de celles qui retissent des liens et construisent un nouveau vivre ensemble, ici et là», peut-on lire dans l’avant-propos de Bruno Suzzarelli, président de MuCEM.

En effet, l’exposition donne à voir un ensemble de bronzes en provenance du musée de Rabat et d’autres d’œuvres issues d’autres régions méditerranéennes. D’ailleurs, les œuvres issues de la collection marocaine figurent parmi les plus exceptionnelles du monde antique méditerranéen. «Ils témoignent d’une mode ou de modes en vogue en Méditerranée entre le IIe siècle avant J.‑C. et le IIe siècle après J.‑C.».

Selon Myriame Morel-Deledalle, commissaire de cette exposition, elle se décline en trois parties sur une superficie de 400 m2. La première partie est consacrée au contexte géographique et historique, de la Numidie à la Maurétanie Tingitane, les compositions et origines des familles maures, numides et lagides qui se rencontrent sur ce territoire, le site archéologique de Volubilis et son contexte de fouilles et découvertes.

Après un film introductif sur le site archéologique de Volubilis, qui montre ses grandioses paysages, le visiteur est accueilli par l’exceptionnel et emblématique buste en bronze de Juba II, provenant des collections du Musée archéologique de Rabat. Les familles sont représentées par certains portraits, par exemple celui de l’ancêtre des Lagides, Ptolémée Sôter (Louvre, AGER), de la grande Cléopâtre, mère de Cléopâtre Séléné, épouse de Juba II.

Quant au site de Volubilis, il est, entre autres, illustré par un film, des photographies de fouilles, un cahier de fouilles. Dans la deuxième partie, le visiteur découvre le monde des goûts et les modèles artistiques qui circulent en Méditerranée. La majeure partie des bronzes du Musée archéologique de Rabat, ainsi que les nombreuses œuvres dont les prêts ont été consentis par le Louvre (département AGER), la BnF (département des Médailles, monnaies et antiques), le musée départemental Arles antique, le musée de l’Éphèbe d’Agde, y sont présentées selon de grandes catégories de goûts et modèles en usage dans le bassin méditerranéen à l’époque gréco‑romaine.

Enfin, la dernière partie de cette exposition est dédiée aux aspects techniques de la fabrication des bronzes et des savoir-faire. «Outre quelques‑unes des sculptures qui caractérisent des réalisations particulièrement complexes de statuaire, comme l’ensemble de Thésée et le Minotaure, le «paludamentum», majestueux fragment de manteau impérial en bronze recouvert des patines violettes et orangées, illustre le formidable savoir‑faire des bronziers antiques qui ont emporté avec eux leurs secrets de fabrication».

Une fois de plus, l’exposition «Splendeurs de Volubilis - Bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée» qu’abrite le MuCEM jusqu’au 25 août, donne un aperçu des chefs‑d’œuvre émanant du site archéologique de Volubilis considéré aussi bien artistiques que de savoir‑faire en Méditerranée.

Par Siham Jadraoui - 
Source de l'article Aujourd'hui Maroc

L’Italie voit en l’Algérie une ressource majeure d’énergies nouvelles

Grâce à l’énergie éolienne, l’Algérie pourrait devenir le plus grand fournisseur d’énergies propres de l’Italie. 

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Selon la revue Fotavoltaicosulweb, spécialisée dans les énergies renouvelables, l’Italie pense à la création de couloirs énergétiques par analogie aux couloirs humanitaires, afin d’assurer une alimentation énergétique future en provenance des pays riches en ressources éoliennes.

La revue affirme, ce jeudi 27 mars, que le destin de l’Italie est lié à l’établissement d’un couloir énergétique qui reliera l’Italie à l’Algérie entre 2015 et 2020. L’Algérie pourrait ainsi fournir l’énergie électrique à bas prix, grâce à l’exploitation de ses implantations éoliennes.

Les relations énergétiques entre les deux pays sont très enracinées dans le temps, l’Algérie étant le plus grand fournisseur de gaz du marché italien. Sa grande multinationale ENI est présente dans le pays depuis des décennies, à travers plusieurs de ses filiales.

Par Salma Kasmi - Source de l'article TSA

Tunisie : La céramique relate son secret à travers les fouilles archéologiques

De tous les matériaux expérimentés et utilisés par l’Homme depuis la période néolithique, la céramique a été la plus prisée et la plus présente dans toutes les fouilles archéologiques à travers le monde et spécialement la région méditerranéenne.

Pour identifier les causes de l’omniprésence de la céramique dans le patrimoine immobilier et mobilier de l’humanité, des archéologues et des spécialistes tunisiens dans la céramique jettent la lumière sur ce matériel au cours d’une journée d’étude organisée, samedi, à Tunis, par l’Association de la Documentation Audiovisuelle du Patrimoine Tunisien (ADAPT).

« En Préhistoire, il n’y avait pas de céramique, elle a existé au Néolithique avec le début de la sédentarité, à l’époque où l’Homme commençait à avoir le besoin de stocker les aliments », précise l’archéologue Adel Njim qui donnait une présentation d’un résumé de son prochain livre intitulé « Mobiliers et cultes phénico-puniques et méditerranéens antiques ».

Dans le mobilier découvert par les archéologues, on trouve tous types de matériaux. Des ustensiles en bois, en verre ou encore en tissu, on en trouve mais « la céramique est la vedette dans les restes archéologiques. Elle est la plus présente vu sa conservabilité, sa plasticité et l’absence de résidus nocifs dans sa composition », explique M.Njim précisant qu’elle est généralement présente « sous formes de tessons ».

Le fait que la céramique soit omniprésente dans les fouilles revient donc à ses qualités ce qui lui a permis d’être la matière de prédilection de l’Homme à travers l’histoire comme le montre un documentaire présenté pour la première fois sur des fouilles d’archéologues français, remontant au début du siècle dernier, dans divers régions de Tunisie, de Carthage et Salambo jusqu’à Makhtar, Dougga et Sajnère…

Dans les tombeaux des légionnaires carthaginois puniques, on trouve des bijoux, des fragments d’ossements, des stèles de pierres, mais aussi et toujours de la céramique. De Carthage de Hannibal, des villes entières remontent soudainement à la surface où des monuments témoignent d’une civilisation majestueuse.

Le film relate également l’histoire de fouilles sur des tableaux en mosaïques, qu’on trouve actuellement au Musée du Bardo, à travers lesquels surgit l’ampleur des monuments, la splendeur des vestiges et l’œuvre de l’Homme de civilisation en civilisation.

Pour l’artiste visuel, Hbyba Harrabi, la céramique est l’histoire d’une fascination, avec l’argile (matière première de la céramique). L’artiste créé dans son atelier à Nabeul des personnages en miniatures en s’inspirant du patrimoine national et international, citant les statuettes de l’armée chinoise et la céramique précolombienne.

« Cette terre qui m’inspire aujourd’hui et des générations d’Hommes avant moi », dit-t-elle avant d’ajouter, « utilitaire ou d’expression artistique, elle (l’argile) traduit les cultures ».

Source de l'article Directinfo

Enquête sur les Observatoires en Méditerranée – Projet MEDSPRING

Une enquête sur les Observatoires en Méditerranée est menée par l’IRD et le CNRS-Libanais dans le cadre du projet européen MEDSPRING("Mediterranean Science, Policy, Research & Innovation Gateway"), financé par le 7ème PCRD de la Commission Européenne.

Un des objectifs de MEDSPRING est de créer une plateforme d’observatoires Euro-Méditerranéens qui soutiendra l'analyse du potentiel de recherche et d’innovation en Méditerranée et le développement de la coopération régionale dans le cadre de défis sociétaux communs (Alimentation, Eau, Energie).

Le Plan Bleu, agissant en tant qu’observatoire méditerranéen de l’environnement et du développement durable visant la mise en place d’observatoire dans la région méditerranéenne, supporte le lancement de cette plateforme dans la perspective de renforcement du réseau d’observatoires existants (régionaux, nationaux et locaux).

Cette enquête permettra d’élaborer un état des lieux des observatoires thématiques existants et actifs en Méditerranée, de leurs fonctionnalités et dynamiques, afin de comprendre leurs besoins, d’établir une dynamique de coopération durable entre eux et de renforcer la coopération régionale.

Les observatoires de la région méditerranéenne sont invités à prendre part à cette analyse en répondant au questionnaire en ligne en cliquant sur le lien suivant : http://sondages.cortext.fr/index.php?sid=78931.

Merci d’avance pour cette coopération.

Source de l'article le Plan Bleu

A qui profite la croissance au Moyen-Orient et au Maghreb ?


C’est sur le marché du travail au Moyen-Orient et dans les pays du Maghreb que les chercheurs du Forum Euroméditerranéen des Instituts de Sciences Economiques (FEMISE) constatent les inégalités les plus flagrantes. Selon les économistes, le pouvoir politique doit engager des réformes guidées par des objectifs de croissance inclusive.

La croissance dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient a généré
une augmentation de l'espérance de vie. (Photo F.Dubessy)
La relation entre croissance et réduction des inégalités ne constitue pas un thème nouveau. Cependant, les économistes du Femise ont procédé à une analyse approfondie de cette interrelation dans les pays du Maghreb et au Moyen-Orient, à la lumière de la crise économique mondiale et du Printemps arabe, dans un rapport intitulé « Croissance inclusive dans les pays MENA : la dimension de l’emploi et de la pauvreté dans un contexte comparatif ». 

Selon le rapport FEM35-16, coordonné par Hassan Hakimian du London Institute and Economics Department, les pays du Maghreb et du Moyen-Orient ont bénéficié d’une hausse de leur PIB de 4 à 5% entre 2000 et 2010. 
Cette croissance a généré une augmentation de l’espérance de vie, d’un meilleur accès à l’eau potable, l’amélioration de la santé et de l’éducation. Néanmoins, à la lumière des révoltes dans les pays arabes, les auteurs pointent du doigt la focalisation sur la croissance au détriment des autres indicateurs, débouchant sur des mouvements de grande ampleur.

Disparités entre les pays au Moyen-Orient

Les entreprises formelles ont de meilleures chances
 d’interagir sur le marché. (Photo Siemens)
Selon l’étude comparative basée sur 13 critères (santé, croissance, démographie éducation, genre, emploi), la croissance inclusive de ces pays s’avère supérieure à celle des pays d’Afrique et inférieure aux pays d’Asie. Le rapport met en exergue des disparités au sein des pays du Moyen-Orient avec de très fortes inégalités en Iran et en Syrie. 
En revanche au Yémen, au Liban, en Turquie et en Israël, les économistes relèvent une réelle réduction des inégalités. 

La première partie du rapport s’attache à analyser l’évolution de la pensée sur la relation entre croissance et équité. Le marché du travail engendre les plus fortes inégalités. Des réformes peuvent être menées pour réduire les écarts. 

La seconde partie du rapport réalise une étude de cas détaillée en Égypte, en particulier sur le rôle des PME et TPE. L’économie informelle y reste dominante. « Pourtant, les entreprises formelles ont de meilleures chances d’interagir sur le marché et d’élargir la base de leurs clients avec les secteurs publics et privés formels par le biais de la sous-traitance et en augmentant ainsi leur capacité à introduire de meilleures technologies de production et d’accroître leur productivité », précise l’étude Femise. Elle invite les gouvernements à proposer des mesures pour inciter les PME et TPE à devenir plus formelles et à obtenir des financements bancaires. Quand la PME grandit et prospère, elle influe positivement sur les revenus des ménages. 


Par Nathalie Bureau du Colombier - Source de l'article Econostruminfo



Appel à propositions : 100 000 euros pour des activités culturelles au Liban


La Commission européenne a lancé un appel à propositions pour des activités culturelles au Liban en 2014 avec un budget de 100 000 euros, sous la référence suivante : EuropeAid/135586/DD/ACT/LB.
 
L'objectif global de cet appel à propositions consiste en la promotion du dialogue et de l'échange entre les cultures et les civilisations. L'objectif spécifique vise à la promotion de la compréhension mutuelle et le rapprochement entre les peuples, à travers des échanges culturels et artistiques.
 
Pour atteindre ces objectifs, la Délégation de l’UE au Liban prévoit le financement d’activités culturelles dans tout le pays via des projets qui seront présentés par des associations libanaises ou leurs partenaires de l'UE et / ou des pays du Voisinage de l’UE.
 
Les associations locales sont encouragées à trouver des partenaires dans les pays de l'UE et / ou ceux du Voisinage. Les activités peuvent également être organisées en coopération avec les institutions culturelles des États membres de l'UE ou des pays du Voisinage.
 
Les projets peuvent couvrir:
 
  • Des activités et des événements (musique, danse, chant, théâtre, y compris des marionnettes, etc), des expositions (sculpture, peinture, photos, etc), des concours, des ateliers, des projets via les nouveaux médias (Internet, vidéo, etc) visant à promouvoir l'échange et le dialogue interculturel, en particulier entre les jeunes de différentes nationalités et communautés libanaises et au renforcement des capacités dans le domaine culturel.
  • Les actions visant à consolider les contacts et à la mise en réseau entre les artistes libanais d'un côté, et les artistes et les organisateurs de foires internationales, biennales ou festivals culturels européens de l’autre, et/ou visant à l'amélioration des connaissances, à l’étranger, des acteurs culturels libanais à travers des réunions et des formations organisées au Liban.
 
Les dossiers complets doivent être déposés au plus tard le 22 mai 2014.
 
Pour en savoir plus
Délégation de l’UE au Liban - Subventions
Délégation de l’UE au Liban – site internetet page Facebook

Appel à propositions : soutien de l’UE à la diversité culturelle et à la créativité en Égypte

La Commission européenne a lancé un appel à propositions pour un programme de « soutien à la diversité culturelle et à la créativité en Égypte », avec un budget de 1 500 000 euros. La référence de l’appel est EuropeAid/135-284/L/ACT/EG.

 

L’objectif global de cet appel à propositions est de construire de meilleures bases pour le développement du secteur culturel en Égypte et pour la promotion de la diversité culturelle dans le pays. Les objectifs spécifiques sont les suivants :
• contribuer à améliorer l’accès à la culture à travers l’Égypte ;
• soutenir l’éducation artistique et culturelle ;
• soutenir le renforcement des capacités et la structuration des secteurs culturels et créatifs afin de renforcer leur impact socioéconomique et d’améliorer la durabilité des opérateurs/organisations et le professionnalisme des acteurs dans les secteurs culturels et créatifs ;
• protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles au niveau local, national et international ;
• réaffirmer l’importance du lien entre la culture et le développement en Égypte, ainsi que l’importance de la culture et de sa contribution au processus de développement et aux efforts réalisés en vue d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.
L’appel à propositions est subdivisé en deux lots, correspondant aux objectifs spécifiques du programme :
Lot 1 : encourager l’accès à une série élargie de biens culturels, de services et d’activités culturelles pour promouvoir le développement humain et social à travers la culture.
Lot 2 : renforcer les capacités des opérateurs culturels, nouveaux ou existants, en vue de développer un secteur culturel dynamique et plus durable, contribuant à la croissance économique.
D’un point de vue intersectoriel, toutes les propositions devraient contribuer à l’inclusion et à la cohésion sociales, ainsi qu’à la croissance économique en Égypte. Ces objectifs spécifiques constituent les domaines prioritaires de cet appel à propositions.
Les actions au titre des lots 1 et 2 peuvent être mises en œuvre à différents niveaux : renforcement de l’implication des communautés, développement des capacités des organes publics et acteurs non étatiques locaux, soutien à des initiatives pilotes spécifiques, octroi de subventions en cascade à une sélection d’initiatives prometteuses, ou une combinaison de plusieurs de ces niveaux.
La date limite de soumission des notes conceptuelles est fixée au 7 mai 2014.
En décembre 2012, l’UE et le ministère égyptien de la coopération internationale ont conjointement adopté un programme pour la promotion du secteur culturel en Égypte, qui accorde une importance spécifique à la créativité moderne et aux industries culturelles. L’appel à proposition est financé par ce programme.
Selon un communiqué de presse de la délégation de l’UE en Égypte, le pays occupe une position centrale dans la région en termes de production culturelle moderne. Jusqu’aux années 70, ses produits et tendances culturels ont constitué l’influence culturelle la plus puissante de la région. Cependant, cette situation a été mise à mal par de nombreux facteurs politiques et économiques depuis lors.
« Conscient de la valeur ajoutée que représentent les industries culturelles et créatives égyptiennes, ce programme entend renforcer la qualité et la compétitivité du secteur, ainsi que promouvoir un accès accru à une offre culturelle diversifiée en Égypte, en accordant une attention spéciale aux régions culturellement défavorisées, dans les zones rurales et urbaines, et en contribuant ainsi au développement global de l’Égypte », indique le communiqué de presse. 
Pour en savoir plus
Communiqué de presse de la délégation
Délégation de l’UE en Égypte - Site internet
Délégation de l’UE en Égypte – Page Facebook
EU Neighbourhood Info Centre – Égypte

BEI- Maroc «L'ouverture sur l'économie africaine est un excellent choix»

«L’ouverture sur l’économie africaine est un excellent choix»L’Afrique est, selon Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, un continent plein d’avenir où les entreprises marocaines sont aujourd’hui bien placées pour pouvoir y accéder. En visite au Maroc, le vice-président de la BEI commente ce qu’il appelle «la nouvelle ambition marocaine», et les différents chantiers dans lesquels la Banque est prête à accompagner le Royaume.

- L’Economiste: Vous avez accordé au Maroc un prêt de 1,7 milliard de DH pour la modernisation des routes. Pourquoi ?
- Philippe de Fontaine Vive: Il n’y a pas d’activité économique efficace sans un bon système de transport. Pour cela, nous avons voulu être présents, avec notre expertise dans le secteur du transport dans ses différentes composantes, comme le port de Tanger 
Med, les aéroports, la modernisation des lignes ferroviaires et la réalisation des nouvelles autoroutes. Parallèlement à ces infrastructures, le système classique des routes se dégradait. Et donc, il était urgent de le moderniser.

- La BEI s’est engagée dans le financement du plan solaire, particulièrement dans Ouarzazate 1. Qu’allez-vous faire pour Ouarzazate 2? Si oui, avec quel montant ?
- C’est amusant que vous me posez cette question. C’est exactement celle que j’ai posée au ministre des Finances lorsque je l’ai rencontré en lui disant que nous avons été le coordinateur financier européen pour Ouarzazate1. Nous voulons jouer le même rôle pour Ouarzazate 2. C’est lui qui doit décider de l’enveloppe et du montage financier qui lui convient. Les études ne sont pas encore finalisées. Donc, la question est du côté marocain. Pour la BEI, le développement du solaire marocain est une super priorité. Au Maroc, vous avez un coup d’avance sur la plupart des pays méditerranéens, en testant les différentes technologies.

- Avez-vous réactualisé le positionnement du Maroc sur vos tablettes ?
- Il y a une réactualisation permanente parce que nous devons coller aux priorités du développement économique et social du pays. A côté du transport et de l’énergie, nous voulons être plus présent sur le soutien aux PME et à l’innovation. C’est un sujet qui m’est cher et je souhaite que l’on puisse ainsi participer à la création d’emplois au Maroc. J’en ai parlé avec le gouverneur de la Banque centrale du Maroc, qui est également sensible et accueillerait positivement le fait que la BEI puisse participer au financement des PME via le système bancaire au Maroc. C’est un dialogue qui doit être permanent.
J’espère que le ministre des Finances viendra le dire à tous les ministres européens des Finances qui seront réunis à Athènes le 1er avril prochain lors de la session consacrée à la Méditerranée. Mohamed Boussaid y mettra en avant cette modernisation et ce besoin d’accompagnement sur plusieurs années par la BEI.

- La loi organique des Finances, en cours d’adoption, introduit la programmation pluriannuelle. Etes-vous prêts à accompagner le Maroc ?
- C’est un débat qui aura lieu le 1er avril entre les ministres des Finances. Passer à une programmation pluriannuelle serait une expérimentation, un changement de méthode de dialogue même si cette programmation est indicative.
Il est souhaitable que ce soit une discussion entre les ministres des Finances européens et méditerranéens pour savoir si, à la demande du Maroc, nous pourrions faire, dans le cas spécifique, une expérimentation. Si les ministres sont d’accord avec cette orientation, nous la mettrons en œuvre.
Il s’agit d’une réunion essentielle parce qu’une fois par an, les ministres des Finances européens invitent leurs collègues de la Méditerranée à les rejoindre pour une séance de travail et un dîner informel. Cela leur permet de mieux se comprendre et de fixer ensemble les orientations pour l’année à venir. Les PME sont-elles une première priorité, les financements innovants, envisager une programmation pluriannuelle?.

. C’est typiquement le genre de discussion qui relève du niveau des ministres.

- Lors de la signature du prêt, vous étiez satisfait que cette opération se concrétise en mars.
- Comme nous avons réussi à finaliser une première opération dès le mois de mars, je voudrais que nous ayons plusieurs fois l’occasion en 2014 de revenir au Maroc.

- Pour quels projets ?
- Des besoins existent dans l’énergie et l’assainissement avec l’ONEE. Nous avons des discussions avec l’OCP. Nous savons qu’un gros effort est réalisé dans le secteur de l’éducation avec un grand programme. Si cela s’avère nécessaire, nous pourrions revenir. Peut-être dans le logement social où nous sommes déjà intervenus une première fois. Et aussi le développement urbain.
Comme vous voyez, notre offre de service est très large et c’est aux autorités marocaines de nous signaler la priorité qui leur convient le mieux.

- Les tensions en Ukraine vont-elles impacter le Maroc, avec d’éventuelles réallocations de ressources financières ?
- Selon la façon dont la programmation européenne est organisée, les allocations sont indicatives par région, avec une flexibilité de l’ordre de 20%. Les ministres des Finances ont une clause de rendez-vous en 2017 pour éventuellement réallouer les fonds d’une région vers une autre.

- Les institutions internationales comme le FMI ou la Banque mondiale ont donné leurs avis sur les réformes au Maroc. Que est le vôtre ?
- Il faut que chacun fasse au mieux son métier. Les organismes qui apportent des aides au budget ont légitimement une opinion sur la gestion de l’ensemble par le gouvernement. Vous aurez pu y ajouter la Commission européenne qui apporte également son aide macro-économique. Le rôle de la BEI est différent. Nous finançons des projets et non pas le budget du royaume du Maroc. Donc nous portons notre jugement sur les projets, la façon de les mener… Nous sommes plus orientés par les projets, par l’économie réelle que par la politique économique dans son ensemble.

- Alors comment voyez-vous l’exécution des projets que vous financez ?
- Le Maroc a une force qui est de disposer d’offices ayant une forte capacité technique d’instruction et de développement des projets. Il est important de garder cet avantage comparatif. Il ne faudrait pas que les cadres supérieurs de ces organismes partent dans le secteur privé ou à l’étranger. On perdrait un énorme savoir-faire nécessaire pour accompagner la politique d’aménagement du territoire, voulue par le Roi, et dont Tanger a montré la pertinence. Cela a été un énorme succès. Le développement de Casablanca est un autre exemple de mobilisation. Nous avons besoin de cette contre-expertise technique pour bien travailler au Maroc.

- L’OCP, l’un de vos partenaires, s’est engagé dans une coopération active en Afrique. Allez-vous l’accompagner dans cette opération ?
- L’ouverture sur l’économie africaine est un excellent choix. Parce que c’est un continent plein d’avenir, qui va faire un rattrapage démographique et économique. Et les entreprises marocaines sont bien placées pour pouvoir y accéder, notamment parce que le réseau bancaire marocain est l’un des plus présents en Afrique subsaharienne. La BEI se trouve avoir la chance d’être non seulement le partenaire financier de l’Europe avec les pays méditerranéens mais aussi le gestionnaire d’une enveloppe financière d’investissement en Afrique subsaharienne, appelée la Facilité de Cotonou. Et compte tenu de ce que j’ai entendu du gouverneur de la Banque centrale, du ministre des Finances et de celui de l’Equipement, sur cette nouvelle ambition marocaine, dès mon retour à Luxembourg la semaine prochaine, nous allons regarder de plus près ce chantier. D’abord, si effectivement on pourrait accompagner l’OCP mais aussi les banques marocaines et les fonds d’investissement en Afrique qui pourraient par exemple se localiser à Casablanca. Je pense que c’est un travail à mener en commun.


Soutien aux PME
«Un instrument fonctionne bien est le fait d’être capable de participer à des fonds d’investissements qui apportent des petites participations dans les PME. Plusieurs fonds d’investissements existent et dans lesquels nous sommes présents, et c’est l’une des discussions qui doit avoir lieu du côté européen sur le renouvellement de ce programme de prise de participation dans des fonds d’investissement», a souligné Philippe de Fonataine Vive, vice-président de la BEI.
«Ce qui est particulièrement opportun au moment où le Maroc souhaite développer Casablanca comme place financière. Et donc, être capable d’accueillir des fonds d’investissement à Casablanca me semble une priorité que la BEI est prête à soutenir. Nous avons aussi des fonds spécifiques à destinations des associations de microcrédits. Nous avons une belle expérience avec ces associations. Je suis cela avec grand intérêt et au fur et à mesure des besoins de financement, on sera prêt à revenir à ce créneau», a-t-il indiqué. Sur les entreprises de taille intermédiaire, des champions nationaux qui se développent, la BEI fait face à la difficulté de ne pas apporter des financements en dirhams.
«Depuis plusieurs années, je demande aux autorités marocaines de pouvoir émettre des obligations en dirhams pour re-prêter cet argent aux entreprises marocaines. C’est un problème de fiscalité, difficile à résoudre à l’heure actuelle. Et enfin, se met en place un fonds de soutien aux PME, sous l’égide de la Caisse centrale de garantie. Nous allons regarder si la BEI pourrait participer», a-t-il ajouté.

Par Mohamed CHAOUI -Source de l'article l’Économiste

Secteur du bâtiment : Les entreprises françaises convoitent le marché algérien

Les entreprises de l’Hexagone ne veulent pas rester en dehors d’un marché prometteur, actuellement dominé par les Chinois.

 
 Des entreprises françaises de construction appelées en renfort. 
Peu présentes dans le secteur du bâtiment en Algérie, les entreprises françaises souhaitent aller à la conquête d’un marché fortement dominé par l’ogre chinois. Une volonté partagée par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. «L’Algérie a besoin du transfert de savoir-faire. Les entreprises en Espagne, en Allemagne et en France sont considérées comme leaders dans le domaine du bâtiment. Et nous avons besoin de l’expérience des autres. La porte est ouverte à tous, y compris aux entreprises françaises», a souligné, hier à Alger, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, en marge des premières Rencontres du bâtiment et du second œuvre, organisées par la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française.

Le ministre a plaidé pour un partenariat «gagnant-gagnant et durable», lequel doit s’articuler sur la modernisation de l’outil de réalisation de logements. «Les délais et la qualité exigés dans la réalisation de nos projets nous imposent de prospecter de nouveaux systèmes de construction, dans le cadre de l’industrialisation du logement», a expliqué M. Tebboune, ajoutant que ce partenariat doit s’étendre aussi au volet recherche et développement, à la conception architecturale et urbanistique et à la réhabilitation du patrimoine immobilier. Le ministère de l’Habitat dispose déjà d’une liste d’entreprises éligibles à participer à la réalisation de projets de logement et d’équipement dans laquelle figurent trois grandes entreprises de l’Hexagone.

Pour sa part, André Parant, ambassadeur de France en Algérie, a souligné que cette rencontre, la première du genre, vise à «faire mesurer aux entreprises françaises les opportunités que peut offrir le marché algérien du bâtiment, qui est un secteur important et dynamique». L’Etat algérien consacre plus de 65 milliards de dollars à la réalisation d’un vaste programme de logements. «Notre souhait est que les entreprises du bâtiment français soient davantage présentes sur le marché algérien. Les entreprises françaises ont beaucoup à apporter à l’Algérie», a relevé l’ambassadeur, en insistant sur un partenariat «gagnant-gagnant» entre les sociétés des deux pays.

Même son de cloche auprès du directeur de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, Jean-Marie Pinel : «Les entreprises françaises doivent voir le marché algérien autrement et les entreprises algériennes doivent cesser de voir ces entreprises uniquement comme des fournisseurs», tout en évoquant la nécessité d’agir dans le cadre d’une stratégie à long terme. Les opportunités qu’offre le marché du bâtiment résident, selon lui, dans les besoins exprimés en matière de solutions d’aménagement, de gestion urbaine ainsi qu’en termes de rénovation du vieux bâti.

Outre des rencontres d’affaires bilatérales (B2B), des ateliers thématiques sont prévus lors de cette rencontre de deux jours et portent notamment sur l’amélioration de la qualité de la construction, la formation dans les métiers du bâtiment ainsi que sur l’amélioration de la qualité architecturale. A noter, par ailleurs, que la nouvelle restructuration du Contrôle technique de construction (CTC) a permis la création de deux nouvelles filiales à Annaba et Béchar, d’après Saïd Arab, président du directoire de la SGP Genest, ce qui porte à sept le nombre de structures du CTC.
Source de l'article El Watan et Medafco

Première réunion du comité de pilotage du Projet Pilote IRIS-SES

Dans le cadre du Projet Pilote IRIS-SES (Integrated Regional monitoring Implementation Strategy in the South European Seas), la première réunion du comité de pilotage s’est tenue à Athènes le 5 mars 2014.

Le projet, d’une durée de 18 mois, vise à construire une nouvelle approche et à développer des outils de prise de décision pour l’élaboration des programmes de surveillance intégrés du milieu marin dans le cadre de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM). Son objectif est de soutenir la gestion des activités anthropiques impactant les environnements marins de la mer Méditerranée et de la mer Noire.

Les leaders des cinq groupes de travail du projet IRIS-SES se sont réunis après le premier semestre d’activité afin de faire état du déroulement des tâches en cours. Les participants se sont exprimés sur les avancées notables en matière des évaluations des programmes de surveillance actuels effectués dans les mers Méditerranée et Noire, des analyses des pressions environnementales issues des activités socioéconomiques ayant un lien étroit avec ces milieux marins, ainsi que de l’identification des lacunes d’information existantes concernant les descripteurs de la DCSMM.

Des recommandations ont également été faites afin d’aborder les prochaines étapes du projet qui concernent l’intégration des considérations spatiales et temporaires dans les programmes de surveillance.

Source de l'article le Plan Bleu