Projets de nouvelles zones logistiques au service de l'exportation


• Le projet de la zone logistique d’Enfidha se veut une plateforme d’envergure internationale d’une superficie d’environ 500 ha, dans une première phase, et de 2.000 ha environ, dans la phase finale
• Des plateformes sont prévues à Jendouba, Gafsa et Tozeur dans le but de renforcer les échanges, notamment avec les pays maghrébins

Les entreprises exportatrices ont besoin d’espaces pratiques leur permettant d’exporter leurs marchandises dans les meilleures conditions afin d’éviter les pertes de temps. De telles zones supposent l’aménagement d’une infrastructure de base performante, dotée de tous les équipements de travail, ainsi qu’une simplification des procédures administratives. C’est qu’un temps assez long est souvent perdu dans les procédures, ce qui risque de causer un retard lors de l’envoi des marchandises, notamment par les ports commerciaux.
La mise à niveau des ressources humaines demeure nécessaire — par le biais de la formation continue notamment — pour fournir les meilleures prestations aux exportations qui ont besoin d’être accompagnées et guidées pour qu’elles puissent atteindre leur objectif commercial. D’où l’importance des zones logistiques qui sont programmées dans certaines régions du pays.
Le projet de la zone logistique d’Enfidha se veut une plate-forme d’envergure internationale d’une superficie d’environ 500 ha, dans une première phase, et de 2.000 ha environ, dans la phase finale. Plusieurs entreprises situées à Sousse ou aux environs vont trouver dans cette zone les moyens dont ils ont besoin pour acheminer leurs marchandises à bon port sans accuser trop de retard. En effet, la zone en question sera réalisée sur la base des normes internationales. Elle sera dotée, en plus, d’un siège social des entreprises et des offices pour les opérations logistiques, des zones de traitement en parallèle et de laminage, de conservation des biens, de transit, de rassemblement et de ventilation des marchandises.

Forte valeur ajoutée
Les exportateurs et les importateurs auront à leur disposition aussi des magasins et des entrepôts pour déposer les marchandises et les enlever à temps par les intéressés sans retard, ainsi que des bâtiments et des ateliers techniques. D’un coût de 100 MDT pour sa première phase, le projet a été intégré, dans une première étape, dans le cadre de l’appel d’offres du projet du port en eaux profondes, mais il pourrait faire l’objet d’un appel d’offres indépendant.
A Radès où existe le port marchand le plus exploité par les exportateurs et les importateurs, une plate-forme logistique est également prévue. L’objectif du projet vise, effectivement, à soutenir le port de Radès pour le passage des marchandises importées et exportées, en assurant des conditions propices pour leur stockage. Il s’agit aussi de fournir des services à forte valeur ajoutée dans les domaines du transport et du commerce extérieur.
La plate-forme s’étendra sur une superficie de 47 ha. Elle sera dotée d’une infrastructure solide, des différents réseaux, des entrepôts et de tous les équipements logistiques nécessaires. D’un coût de 200 MDT, le projet a fait l’objet d’études techniques dans le cadre de la coopération technique avec la Banque mondiale. Le premier appel d’offres sous forme de concession BOT — intégrant l’aménagement de l’infrastructure — n’a pas été concluant, ce qui suppose sa relance.
Un autre projet similaire, en l’occurrence une plate-forme logistique, sera aménagé à Djebel Oust et comprendra une zone industrielle comptant plusieurs entreprises. Ce projet, d’une envergure internationale, sera implanté sur une superficie de 214 ha avec 50 ha pour le port, dans une première phase, et 164 ha, dans une seconde phase. La plate-forme assimilée à un «port sec» comportera des espaces d’entreposage et de stockage des conteneurs. Les clients pourront utiliser les zones de rangement, de stockage, de maintenance, ainsi qu’une zone verte et un parking. Le projet dont le coût est estimé à 500 millions de dollars devait faire l’objet d’une étude d’opportunité en 2012.
La plate-forme logistique de Sfax au sud de la ville, au niveau de la zone Thyna, sera d’une dimension nationale et internationale à même de fournir divers services dont ceux relatifs à l’entreposage et au stockage pour le port de Sfax.
Par ailleurs, des plate-formes d’envergure internationale et régionale sont prévues à Jendouba, Gafsa et Tozeur, et ce, dans le but de renforcer les échanges notamment avec les pays maghrébins. Elles auront un rayonnement sur l’Ouest du pays et assureront le flux des marchandises destinées aux marchés concernés.
Source de l'article TunisieProjet

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