Paysages historiques urbains : la Méditerranée et Minorque

MONTADA - Le projet Montada est présenté à l’Ateneu de Maó, à Minorque. Îles Baléares -  Date - 29/09/2012
Paysages historiques urbains : la Méditerranée et Minorque
À un moment où l’architecture traditionnelle est une des valeurs du développement et un élément essentiel de la dynamisation, le projet Montada dirige sa mise en valeur au Maghreb.
Il s’appuie sur les travaux préalables réalisés dans les projets RehabiMed et Corpus. C’est une longue trajectoire qui est présentée à l’Ateneu de Maó dans une discussion qui a pour titre "Paisatges històrics urbans: la Mediterrània i Menorca".
Source de l’information Montada
 

Colloque - «Le nouveau Maghreb et l’Union européenne »

«En s’appuyant sur sa propre expérience d’intégration, l’UE soutient le renouveau de l’élan observé depuis un an vers une meilleure intégration entre les pays maghrébins, ainsi que l’instauration d’une coopération plus étroite entre le Maghreb et l’UE».
Tels sont les propos de Laura Baeza, ambassadeur de la Délégation de la Commission Européenne à l’ouverture du colloque organisé par l’Association des études internationales, en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert, tenu les 27 et 28 septembre 2012 et portant sur «Le nouveau Maghreb et l’Union européenne ».
L’ambassadeur de l’Union européenne a annoncé que l’UE propose de soutenir et venir en aide aux pays du Maghreb à plusieurs niveaux, notamment la démocratie, l’économie, la migration, l’énergie, l’environnement et la protection civile.
Pour ce qui est du renforcement de la démocratie, selon Laura Baeza, l’UE a l’intention d’offrir un soutien « aux acteurs qui luttent pour des changements démocratiques dans leur pays, à la coopération et aux échanges entre les parlements des pays du Maghreb et ceux des États membres de l’UE et du Parlement européen. Outre l’appui à « la modernisation des systèmes de justice et le renforcement des médias et de la culture en tant que vecteurs de démocratisation ».
L’UE promet également de contribuer au développement économique de la région du Maghreb arabe, qui regorge de ressources naturelles et humaines en plus d’un positionnement stratégique, l’habilitant à jouer un rôle de premier plan dans la réalisation des équilibres régionaux et mondiaux.
A cet effet, l’ambassadeur Laura Baeza, a souligné l’importance qu’accorde L’UE  au développement du secteur privé. Et a ajouté que l’UE compte établir « un dialogue technique pour discuter de toutes les étapes successives vers l’intégration des marchés ».
L’immigration a été aussi en point de mire en raison de l’appel européen à une amélioration de la mobilité offerte aux citoyens maghrébins dans un environnement bien géré et sécurisé et le développement de capacités dans la gestion des frontières et de la surveillance.
Quant à l’énergie et l’environnement, l’ambassadeur de l’UE a principalement proposé la mise à disposition de fonds supplémentaires pour couvrir les besoins d’investissement de la région et pour des projets d’infrastructure liés à l’environnement, outre la coopération pour l’achèvement de la boucle d’électricité Ouest-méditerranéenne le long de deux couloirs (Algérie-Maroc-Espagne-France-Algérie/Libye-Tunisie-Italie).
En somme, aux dires de Madame l’ambassadeur, « pour la réalisation des réformes démocratiques, économiques et sociales nécessaires pour l’atteinte des objectifs ambitieux c’est à la Tunisie et au Maghreb entier de tirer le meilleur profit des opportunités offertes par l’UE ».
Source de l'article l'Economiste Maghrébin

Marie-Claude Behna, porte-drapeau de la création arabe


Présidente de l’association du cinéma euro-arabe, Marie-Claude Behna co-organise la deuxième édition du «Printemps du cinéma arabe», festival qui se tient du 28 au 30 septembre à Paris.

Un père Égyptien d’origine syrienne, une mère libanaise, une enfance en Égypte, et une jeunesse au Liban. «On a quitté le Liban à cause de la guerre, ce devait être temporaire, mais la guerre a duré quinze ans. »  Alors Marie-Claude Behna a fait sa vie en France.

Elle est à elle seule un melting-pot méditerranéen, un pont entre les deux rives. Élevée au sein d’une famille de chrétiens d’Orient, elle n’avait alors d’yeux que pour l’Occident. «Mon père était le plus gros distributeur de films égyptiens, mais nous ne regardions que des films américains ou européens, j’ai grandi avec Laurel et Hardy et Charlie Chaplin.» 

En Belgique et en France, Marie-Claude Behna étudie le cinéma, exerce comme monteuse et irrésistiblement inverse son regard. Elle braque les yeux vers l’Orient, ne résiste pas à l’interdit familial du… film arabe auquel elle voue toute sa carrière. Pendant vingt ans, elle se consacre au département cinéma de l’Institut du monde arabe avant que celui-ci ne soit fermé en 2008 pour cause de restrictions budgétaires.

DÉBUSQUER «LES PETITES PERLES» DU CINÉMA ARABE
Avec le temps, les bobines se sont transformées en données numériques accessibles via Internet. À 63 ans, Marie-Claude Behna continue à les visionner intensément. Avec trois amies tout aussi férues de cinéma et de culture arabe, elle a créé l’association du cinéma euro-arabe qui pour la deuxième année organise le « Printemps du cinéma arabe », trois jours de programmation de fictions, documentaires et courts métrages, une sélection de 32 films dont 28 avant-premières venues d’une dizaine de pays, du Maroc à l’Irak en passant par la Syrie et la Palestine.

 «Il y a une grande désorientation dans le monde arabe, beaucoup de questions, d’inquiétude et d’incertitudes. Cela ne remet pas en cause le fait que l’histoire soit en marche, que les choses ne seront plus les mêmes qu’avant 2011. Cela se ressent dans la production cinématographique. De plus en plus de femmes portent la caméra, des maisons de production indépendantes se créent, une dynamique germe dans plusieurs pays», se réjouit Marie-Claude Behna.

Elle débusque « les petites perles » du cinéma arabe pour les faire découvrir au public parisien cinéphile ou tout simplement curieux. « Pour autant tous les films ne sont pas nécessairement liés au printemps arabe. Nous nous intéressons au nouveau et au renouveau du cinéma, également dans sa dimension universelle, au printemps du cinéma arabe et non pas seulement au cinéma du printemps arabe.» 

Festival « Printemps du cinéma arabe » au cinéma La clef, 34 rue Daubenton, Paris 5e .
Par Marie Verdier – Source de l’article LaCroix

Destinations durables ou tourisme énergivore

En complément de travaux sur l’énergie et le tourisme en Méditerranée soutenus par la Banque Européenne d’Investissement, le Plan Bleu vient de réaliser une mise en perspective des résultats de ces deux thématiques.

Ce travail interroge la notion de « durabilité » des destinations touristiques, et ouvre des pistes à développer en matière d’investissements potentiels et d’élaboration d’outils.

 
Comment profiter des opportunités économiques du tourisme résidentiel sans qu'il n'épuise les ressources de la population ? (Plan Bleu DR)
Comment profiter des opportunités économiques du tourisme résidentiel sans qu'il n'épuise les ressources de la population ? (Plan Bleu DR)
Le cas du tourisme de masse méditerranéen met en évidence la captation des ressources énergétiques et naturelles associée aux infrastructures de ce secteur (transports, hébergement, loisirs). D’une part, cela pose la question de l’arbitrage entre les usages et d’autre part, la question de la capacité de charge renforcée par les effets de la saisonnalité. Mais à l'inverse, les projets considérant ces problématiques territoriales peuvent générer des améliorations pour ces mêmes communautés. 
  
Ce document pose les bases d’un travail de long terme. L’importance du tourisme en Méditerranée le nécessite. Peut-il vraiment renforcer le développement local, où déconnectera-t-on encore les besoins en énergie du secteur et ceux des économies et des populations ?   
  
« Soyons optimistes » soutient Ferdinand Costes, en charge de l’énergie au 
Plan Bleu,« agir pour une optimisation énergétique s’avère a priori plus facile dans un hôtel que dans les bureaux du secteur tertiaire standard. Les donneurs d’ordres sont identifiés, et les usages mieux connus ». 
 
Dans tous les cas la consommation d’énergie va croître 
Paysages de rêve, détente assurée, mais quid des effets sur l'environnement et les ressources ? (photo MN)
Paysages de rêve, détente assurée, mais quid des effets sur l'environnement et les ressources ?
Pour autant, on peut constater partout les ribambelles d’hôtels égrainés sur les côtes méditerranéennes, dont la conception et l’exploitation ne prennent pas en compte ces données. Selon les auteurs, la conception même des projets doit être revue. « Construire des bâtiments moins énergivores permet aussi de recourir aux savoir-faire et matériaux locaux souvent mieux adaptés, et ainsi contribuer à fournir des emplois sur place » 
  
Dans leur versus pessimiste, les deux chargés de mission du Plan Bleu estiment que« quels que soient les scénarios, la croissance de la consommation d’électricité atteint des niveaux élevés. Les conséquences sur le besoin en production électrique, aujourd’hui carbonée, sont réelles. Des opportunités sont pourtant possibles en s’appuyant sur les énergies renouvelables locales » 
  
Comment gérer ces situations en ne renonçant pas aux bénéfices attendus d’une économie du tourisme ? « Il existe des seuils qu’il faut connaître » explique Loïc Bourse, en charge du tourisme au Plan Bleu. En deçà le tourisme bénéficie aux territoires sans porter préjudice aux populations, au-delà la question est posée : faut-il ou pas lancer le projet tel quel ? 
  
Les « seuils de durabilité » sont donc à définir, et les deux chargés de mission savent qu’au-delà de cette étude, un sérieux travail de prospective apparaît nécessaire.« Scénarios et simulations devraient nous permettre de mieux comprendre quand une destination est durable, quand elle ne l’est plus ». 
Par Michel Neumuller
Source del'article EconostrumInfo
English version



«La promotion de la pluralité pour l’intégration en Méditerranée»

Entretien avec Bouthayna Iraqui, chef d’entreprise, ex-députée - «La promotion de la pluralité pour l’intégration en Méditerranée»
La Fondation Bertelsmann, le Centre pour la diversité de l’IE Business School pour la diversité du Management et CDG Développement ont organisé, en collaboration avec l’Institut et la Fondation CDG, deux journées autour du thème «Au-delà de la diversité, la promotion de la pluralité pour l’intégration en Méditerranée». Les partenaires de ce projet, ainsi que les membres du groupe de réflexion qui lui est associé, se sont rassemblés autour d’un même objectif : œuvrer pour l’égalité des chances au sein des entreprises de la région méditerranéenne. 
Bouthayna Iraqui.
Le Matin : On parle de plus en plus du Management de la diversité : comment gérez-vous la diversité des équipes de votre entreprise ?
Bouthayna Iraqui : La diversité en entreprise au Maroc n’est pas une donne nouvelle. Le Maroc est multiple par ses territoires et les origines ethniques diverses de ses citoyens, du fait d’une histoire de 14 siècles riche en mouvements migratoires. Berbères, autochtones, Arabes venus du Cham, puis de retour d’Europe et d’Andalousie, originaires d’Afrique ou gens du Sahara, tous ont contribué à cet incroyable «melting pot» qu’est la société marocaine. Au Maroc, nos entreprises sont aujourd’hui le reflet de cette diversité. LOCAMED, l’entreprise que je gère, a diverses succursales dans les différentes régions du Royaume et emploie des Marocains, hommes et femmes de diverses origines.
Dans l’étude exposée aujourd’hui, j’ai retenu une approche nouvelle : le sentiment d’appartenance. Dans la même optique, dans mon entreprise, nous avons su mettre en avant ce sentiment d’appartenance à l’entreprise. Cela a permis à chacun de mettre de côté certains éléments constitutifs de sa diversité et à tous de mettre en commun des compétences et des affinités pour atteindre un objectif commun : la performance de l’entreprise. Je pense aussi que cela n’a été possible que parce que l’entreprise a su créer un environnement favorable à la création de ce sentiment et à son entretien.
Quelles sont les conclusions que vous retenez de l’atelier organisé par les fondations ?
L’étude a apporté des éléments nouveaux, notamment concernant certains outils. Elle a mis la lumière sur la nécessité de dépasser la différence, non pas par une simple acceptation (c.-à-d. la somme des diversités), mais par la connaissance et la prise en considération de la différence (c.-à-d., la synthèse). La différence n’est plus, comme on pourrait le croire, juste dans le genre ou la couleur de la peau, mais bien dans d’autres aspects aussi variés que l’extraction sociale, le type d’éducation ou l’appartenance à un réseau, par exemple à une élite ou une minorité. Un des outils présentés proposait de prendre en considération trois étapes pour l’intégration de la pluralité. L’occultation des diversités et leur étouffement par des règles rigides ne permettent pas l’épanouissement des individus dans l’entreprise et peuvent mener à sa perte. Il s’agit plutôt de créer des communautés de minorités qui permettent, dans un premier temps, de faire valoir la diversité. Ensuite, dès lors qu’un degré de maturité est atteint, on peut considérer une dilution de ces individus dans une communauté plus large. C’est alors que la communauté peut s’enrichir de ces diversités et en faire un moteur de croissance. Cet outil me semble pertinent et pourrait enrichir la boîte à outil du manager.
Vous avez dirigé l’AFEM pendant plusieurs années : où en est-on dans le domaine de la diversité au Maroc ?
Si on considère la diversité dans sa dimension «genre», mon expérience à la présidence de l’AFEM me permet de faire deux constats dans le domaine économique. Primo : les femmes qui décident de créer leur entreprise vont, du fait de ce choix, dépasser la problématique du «plafond de verre». Donc pour les femmes-chefs d’entreprise, le problème sera plus dans la compétition entre entreprises, et le fait que ces entreprises soient ou non gérées par une femme influe peu. La communauté des femmes-chefs d’entreprise s’accroit d’année en année et les chiffres de l’OMPIC des entreprises créées par des femmes le démontrent. Quant à la question de la présence des femmes aux postes de décision dans l’entreprise, il y en a peu, et leur nombre n’évolue guère. À ce sujet, j’évoquerais plutôt les notions de «barrières collectives» et de «barrières individuelles» pour décrire la situation. Concernant les barrières individuelles, par exemple, il est un fait que tout le monde (homme ou femme) ne peut pas être entrepreneur ; cela ne dépend pas uniquement de la compétence. Au-delà de la compétence, il faut avoir une aptitude comportementale au leadership et une forte volonté. Donc, même à compétences égales, les capacités peuvent différer.
Certaines femmes font, en outre, le choix délibéré de ne pas prendre de responsabilités et de s’aménager une vie compatible avec une vie de famille confortable. À l’inverse, d’autres font le choix d’assumer une carrière et de manager en parallèle un foyer et des enfants. Elles pensent «qualité» plutôt que «quantité». Elles pensent «objectif», «efficacité», «partage» et «sacrifice». À ces femmes là, malheureusement, notre société rend ce challenge difficile. C’est là qu’interviennent les «barrières collectives», celles dues aux mentalités et aux héritages de l’histoire, souvent construites par les hommes et pour les hommes…
Les femmes sont parfois présentées comme une valeur ajoutée, un atout en termes de compétitivité et de positionnement sur le marché. Partagez-vous ce point de vue ?
Beaucoup de choses ont été écrites sur le Management au féminin. Je pourrais modestement ajouter qu’au Maroc les femmes, dans les postes de responsabilité, recherchent d’abord la légitimité, ce qui les conduit à toujours essayer de faire de leur mieux. Elles déploient toutes les formes d’effort pour attirer l’adhésion de tous. Elles font preuve d’empathie et de patience, plus que beaucoup de leurs alter ego masculins. Pensant qu’elles n’ont pas droit à l’erreur, elles se surpassent !
À travers les exemples développés par les participants à l’atelier, on constate qu’il y a une régression, un repli de l’évolution professionnelle des femmes en Espagne, au Canada… Pensez-vous que la crise et le chômage qui se développe puissent représenter un frein à cette évolution ?
Effectivement, à la lecture des témoignages recueillis, beaucoup de femmes en Espagne, voyant leur salaire réduit, remettent en question l’opportunité d’avoir des aides à domicile et de continuer à travailler. Elles font alors le choix momentané de ne pas travailler et de se consacrer exclusivement à leur foyer et à l’éducation de leurs enfants. Certaines aussi ont fait le choix de suspendre leurs carrières et de fonder des foyers, par opposition aux générations précédentes qui, avides de liberté, juste après la «Movida», avaient tout sacrifié pour leur carrière. La crise aidant, ce choix est, pour beaucoup de femmes espagnoles, un choix par défaut, sauf lorsque l’époux n’a pas de travail et qu’il faut au moins garantir un salaire.
Le management par la diversité est présenté comme un projet moteur, qui devrait révolutionner ce qu’il est convenu d’appeler la culture d’entreprise et impliquer l’ensemble du personnel. Qu’en pensez-vous ?
Comme je le disais précédemment, la diversité s’impose à nous, Marocains, de par la structure sociale de notre pays et de par notre ouverture sur le monde. Nos entreprises sont à l’image de notre pays et le management que nous devons déployer doit être repensé en y intégrant le management de la diversité. C’est dans le management de ces pluralités que l’entreprise marocaine peut se créer un nouveau modèle bâti sur l’innovation et l’initiative, et s’adapter au monde nouveau qui se crée sous nos yeux.
Entretien réalisé par Farida Moha, Le MATIN
Source de l’article Le MATIN

Forum Euro-méditerranéen sur l’Efficacité Énergétique. 2012

Johnson Controls, la Fondation Prince Albert II de Monaco et The Climate Group collaboreront une troisième fois pour accueillir le Forum Euro-méditerranéen sur l’Efficacité Énergétique. L’événement, qui se tiendra à Monaco les 8 et 9 novembre 2012, rassemble des législateurs et des décideurs en vue d’encourager des actions pour l’adoption d’une législation destinée à enrayer le changement climatique.
Le thème de cette année sera axé sur les opportunités d’une économie à faible consommation énergétique et couvrira trois aspects clés : politique, demande du marché et investissements.
La signature d’un protocole d’entente entre les parties a eu lieu aujourd’hui lors de la Conférence et de l’Exposition Internationales sur les Véhicules Écologiques et les Énergies renouvelables (EVER) 2012 organisées au sein du Grimaldi Forum de Monaco.
« Les dirigeants européens poursuivent des objectifs ambitieux en matière d’efficacité énergétique, qui fixent la norme pour d’autres pays dans le monde », a déclaré Richard van Bergen, vice-président et directeur général de la division Energy Solutions Europe et Afrique de Johnson Controls. « Cette année, notre événement mettra l’accent sur les aspects économiques positifs des investissements en matière d’efficacité énergétique. »
Comme l’a souligné Son Excellence Monsieur Bernard Fautrier, vice-président et président directeur général de la Fondation Prince Albert II de Monaco : « La Principauté accueille la troisième édition du Forum Euro-méditerranéen sur l’Efficacité Énergétique. Aujourd’hui plus que jamais, l’efficacité énergétique offre un outil extrêmement puissant et économique pour atteindre un futur durable en matière d’énergie. Du 5 au 9 novembre 2012, Monaco accueillera l’Assemblée exécutive du Conseil mondial de l’énergie et le Forum Euro-méditerranéen sur l’Efficacité Énergétique, qui donneront lieu à des débats enthousiasmants sur le thème de l’efficacité énergétique. »
Mark Kenber, PDG de The Climate Group, a déclaré : « Il ne fait aucun doute que les solutions liées à l’efficacité énergétique représentent toujours l’élément le plus économique et le plus rapide d’une « révolution propre » indispensable. L’un des principaux défis à relever pour débloquer l’intégralité de son potentiel repose sur des instruments financiers adaptés. Ceux-ci sont déjà en cours de développement et mis en œuvre dans le monde entier mais il faut encore les peaufiner et augmenter leur envergure rapidement. Je me réjouis de l’intérêt porté au thème du financement lors de l’EEF de cette année car il est synonyme de contribution essentielle à l’accélération de ce processus. »
Les nominations sont en cours d’acceptation dans le cadre du programme des Prix de l’innovation pour l’efficacité énergétique, lancés en 2011. Les prix seront décernés dans six catégories : politique, finance, technologie, projets, communication et entreprise. Ils récompenseront les actions remarquables dans le domaine de l’efficacité énergétique. Les formulaires de nomination sont disponibles sur https://www.ee-forum.eu/awards/index.html
Les lauréats seront choisis par les membres du Conseil exécutif et seront avertis avant le Forum car leur présence à celui-ci est nécessaire.
L’EEF inaugural avait eu lieu au mois d’avril 2010 et Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco était chargé de son ouverture. L’événement euro-méditerranéen a pour modèle un forum très respecté en matière d’efficacité énergétique, qui se tient chaque année aux États-Unis depuis 1990 et dont Johnson Controls est l’un des sponsors.
Pour en savoir plus à propos des EEF 2010 et 2011, consultez : www.ee-forum.eu
Source de l'article FPA2
   
À propos de Johnson Controls
Johnson Controls est un leader technologique et industriel mondial diversifié, qui dessert des clients dans plus de 150 pays. Les 162 000 salariés de l'entreprise créent des produits, offrent des services et proposent des solutions de qualité, ayant pour objectif d'optimiser le rendement énergétique et opérationnel des bâtiments. Ils produisent également, dans le même esprit, des batteries au plomb et des batteries de nouvelle génération pour les véhicules électriques et hybrides, ainsi que des systèmes intérieurs pour l'automobile. L'engagement de Johnson Controls en matière de développement durable remonte à ses origines en 1885, avec l'invention du premier thermostat d'intérieur électrique. Grâce à ses stratégies de développement et à l'augmentation de sa part de marché, Johnson Controls a pour engagement de créer de la valeur pour les actionnaires et de contribuer au succès de ses clients. En 2011, Johnson Controls a été reconnue entreprise N°1 du palmarès annuel des « 100 Best Corporate Citizens », établi par Corporate Responsibility Magazine. Pour toute information complémentaire, rendez-vous sur le site http://www.johnsoncontrols.com

À propos de la Fondation Prince Albert II de Monaco
La Fondation Prince Albert II de Monaco a été créée en juin 2006 par Son Altesse Sérénissime le Prince Souverain. Elle est dédiée à la protection de l’environnement et à la promotion du développement durable à l’échelle mondiale. Les efforts de la Fondation sont axés sur trois domaines principaux : le changement climatique et les énergies renouvelables, la biodiversité, l’eau et la désertification. La Fondation apporte son soutien à des projets dans trois zones géographiques principales : le bassin méditerranéen, les régions polaires et les pays les moins développés. La Fondation soutient des initiatives issues d’organisations publiques et privées dans les domaines de la recherche et des études, de l’innovation technologique et des pratiques citoyennes. Pour en savoir plus : www.fpa2.com

À propos de The Climate Group
The Climate Group (www.theclimategroup.org) est une organisation indépendante à but non lucratif qui opère à l’échelle internationale auprès de dirigeants de gouvernements et d’entreprises afin de développer des politiques et des technologies intelligentes capables de réduire les émissions mondiales et d’accélérer une révolution industrielle propre. Ils représentent la coalition internationale la plus influente au monde, qui rassemble des grandes entreprises, des villes, des États et des régions reconnaissant tous la nécessité économique et environnementale d’engager dès maintenant des actions décisives. Fondé en 2004, The Climate Group est présent en Australie, en Chine, en Europe, en Inde et en Amérique du Nord.

Mobilité urbaine dans les villes méditerranéennes : des enjeux clés pour leur avenir

Dans les pays du pourtour méditerranéen, deux habitants sur trois vivent dans des espaces urbains. Vers 2050, la population urbaine pourrait doubler pour atteindre plus de 300 millions d’habitants dans les pays de l’Est et du Sud. Les villes, autrefois compactes, se déploient en tâches d’huile, souvent le long des littoraux. Elles envahissent leurs périphéries, absorbent de petits villages jusque là indépendants et consomment des terres agricoles périurbaines.
Si la marche reste un mode de déplacement dominant dans les villes du Sud et de l’Est, des politiques publiques favorisant une motorisation de masse, ainsi que le déclin de la qualité de service des transports collectifs, ont engendré une extension urbaine incontrôlée et une dépendance accrue à la voiture dans la plupart des villes. Face aux conséquences attendues du changement climatique, la vulnérabilité historique des villes méditerranéennes sera aggravée. Pourtant moins émettrices de gaz à effet de serre mais plus impactées que d’autres régions du monde, elles sont en première ligne pour l’élaboration des stratégies d’adaptation au changement climatique et pour repenser leurs modes de développement. Ces défis pourraient être une chance pour les entreprises françaises, dont l'offre en matière de mobilité urbaine est l'une des forces de notre industrie.

Une prise de conscience progressive des enjeux liés à la mobilité urbaine
Les processus d’urbanisation sont caractérisés par la prédominance de logiques extensives qui engendrent des dynamiques de développement spontané et non maitrisé. Toutefois, le métro d’Alger, l’extension de celui du Caire, les lignes à haut niveau de service d’Istanbul, les projets de tramway au Maroc et en Tunisie sont les fruits de politiques publiques en faveur du développement de transports collectifs.
Ces exemples illustrent une prise de conscience récente des pouvoirs publics des enjeux associés aux questions de mobilité urbaine. Mais les démarches intégrées transport/urbanisme restent rares. Le plus souvent, les pratiques des acteurs publics et privés restent régies par des logiques opérationnelles plutôt que par des préoccupations territoriales. Cela se traduit par l’importation de produits urbains génériques, inspirés des standards internationaux et clairement dépendants de l’automobile.
À l’exception du Caire, la marche reste le mode de déplacement principal dans les villes du Sud et de l’Est. Alors qu’à Barcelone ou à Lyon, ils jouent un rôle central dans les logiques de rabattement vers les grands réseaux collectifs, les modes doux sont, la plupart du temps, absents des préoccupations des concepteurs publics de projets urbains. Le traitement de l’espace public au cœur des approches intégrées urbanisme/transport, en matière d’inter-modalité, d’accessibilité piétonne ou de régénération urbaine, fait défaut dans la plupart des projets. La densité de voitures dans les villes ne cesse de croître sans toutefois atteindre les niveaux du Nord. Les politiques publiques peinent à concilier la nécessité de réduire la dépendance à la voiture avec les aspirations des populations aux modes de consommation des pays plus développés.
 
Une offre de service insuffisante en matière de transports collectifs
Au Sud et à l’Est, les transports collectifs offrent rarement des conditions de confort, de régularité de service ou de sécurité satisfaisantes. L’inter-modalité est peu développée. Les lignes sont surchargées, les véhicules souvent vétustes, rarement climatisés. En l’absence de conditions de circulation prioritaires, les temps de trajets sont longs, les tarifications ne permettent pas toujours des correspondances.
De ce fait, ils gardent une image négative et semblent s’adresser à des populations captives, sans accès à l‘automobile. Face à ces insuffisances, le développement de transports spécialisés, scolaire, universitaire, administratif ou privé, se renforce. Réponse immédiate aux besoins de mobilité quotidienne, ces dispositifs entrent en concurrence directe avec les transports publics.
Les transports artisanaux, taxis collectifs, et minibus, comptent aussi parmi les principaux acteurs des transports urbains. Leur développement accompagne les dynamiques d’urbanisation extensives où l’offre institutionnelle ne peut suivre l’évolution de la demande. Adossé à des investissements privés et fortement créateurs d’emplois, il constitue un secteur socio- économique de toute première importance. Ces situations complexifient la coordination des opérateurs et nuisent à la constitution d’une offre de transport globale et intégrée à l’échelle des villes.
 
Des impacts environnementaux significatifs
La région présente un ensemble de facteurs naturels spécifiques favorisant la formation d’ozone. Les temps anticycloniques calmes génèrent des phénomènes d’inversion de température pouvant engendrer des dômes de pollution quasi permanents dans de nombreuses villes, comme Athènes, Le Caire, Gênes, Barcelone, Marseille-Aix. Ces phénomènes concentrent les principaux polluants chimiques et physiques susceptibles de créer ou d’aggraver des pathologies respiratoires (allergie, asthme).
Plusieurs exemples de politiques publiques volontaristes visant à réduire les émissions liées aux transports existent : systèmes de péages écologiques, bonus-malus et primes à la casse au Nord, renouvellement du parc de taxis au Gaz Naturel Véhicule au Caire ou conversion de bus/véhicules au Gaz de Pétrole Liquéfié-carburant en Turquie et en Algérie. Toutefois, les transports urbains constituent une des causes principales de la pollution locale par la concentration de particules fines. La vétusté des parcs automobiles, des bus et des taxis collectifs, ainsi que la diminution des vitesses de circulation engendrée par une congestion importante des réseaux routiers sont des facteurs nettement aggravants des émissions.
 
Un défaut de gouvernance urbaine
L’étalement urbain déborde des frontières administratives et tend à déconnecter l’organisation administrative du territoire de son fonctionnement réel. Au Sud et à l’Est, la gouvernance des villes est caractérisée par le rôle prépondérant des Etats, une grande centralisation administrative et un défaut d’autonomie des échelons intermédiaires. La faible attractivité de la fonction publique et la dispersion de l’ingénierie urbaine dans de multiples institutions publiques ou privées affaiblissent les capacités techniques locales.
Les logiques opérationnelles prédominent et la capacité à réguler le secteur privé s’amenuise. La confusion dans la répartition des compétences et les rivalités institutionnelles peuvent engendrer des effets de concurrence entre institutions sur les territoires et réduisent la cohérence de l’action publique. La création fréquente d’agences autonomes chargées de la mise en œuvre d’un projet territorial ne conforte pas les structures administratives conventionnelles. Nombre d’instances de coordination ne sont pas dotées des pouvoirs de tutelle suffisants pour exercer leur fonction d’arbitrage.
Vers des politiques publiques adaptées...
…Par une maitrise de la demande
L’offre de transports publics et, plus largement, les grands réseaux urbains sont dans l’incapacité de suivre le développement croissant de la demande de mobilité. Le cas du Caire et ses densités record illustre bien que la recherche d’une plus grande compacité n’est pas suffisante pour espérer traiter des interactions entre déplacement et urbanisation. Si les politiques en faveur d’une maîtrise de l’étalement urbain doivent être considérées comme une priorité de l’action publique, il reste que la question de la place de la voiture est posée. Plutôt que la promotion d’une « ville sans voiture », il s’agit de favoriser la régulation de son usage. Selon les situations rencontrées, des mesures incitatives (développement de l’offre de transports collectifs, renouvellement du parc auto, ajustement du réseau routier), peuvent être combinées à des mesures coercitives (mise en œuvre de lignes en sites propres, politiques de stationnement dissuasives ou de restrictions de la circulation dans les zones les plus denses - piétonisation, péages urbains écologiques -).
 
… Par des approches multimodales de l’offre
La constitution d’un réseau multimodal à l’échelle des agglomérations, coordonné par une autorité unique, doit être un objectif majeur des politiques publiques de transports urbains. Les logiques d’exploitation des opérateurs institutionnels s’imposent trop souvent aux besoins des populations. L’usager doit être replacé, par les pouvoirs publics et les opérateurs de transport, au cœur de la conception des projets et des politiques publiques. Grâce à des capacités d’adaptation dynamique à la demande, l’offre artisanale présente généralement un bon niveau de service. Peu pris en compte par les autorités locales dans la planification des réseaux et la conception des projets, les transports artisanaux assurent néanmoins une fonction clé de rabattement vers des transports de masses. Circonscrits dans l’espace et structurés à partir d’une flotte captive, ils pourraient aussi représenter une véritable opportunité de dissémination des nouvelles technologies vertes (énergies non fossiles, véhicules électriques et hybrides, etc.). Il s’agit de plaider pour leur pleine inté- gration dans la constitution d’une offre globale.
 
… Par une sensibilisation des décideurs aux enjeux sanitaires et environnementaux
Si la lutte contre le réchauffement climatique a désormais attiré l’attention des décideurs publics sur les enjeux de la réduction des gaz à effet de serre, la prise de conscience des enjeux liés à la santé publique, et notamment à la qualité de l’air, reste limitée. Des dispositifs innovants de surveillance et d’observation sont en place dans certaines villes, mais un profond renouvellement des approches méthodologiques doit être opéré pour apprécier les impacts socioenvironnementaux des transports urbains sur les populations. La dissémination de ces nouveaux outils d’observations pourrait permettre d’intégrer les enjeux environnementaux dans les exercices de planification stratégique.
 
Consolider la maîtrise d'ouvrage urbaine des villes méditerranéenne
Face aux défis majeurs que vont devoir affronter les villes méditerranéennes en matière de démographie et d’adaptation aux changements climatiques, il convient de privilégier trois idées clés : è L’amélioration de la connaissance des dynamiques urbaines, avec la consolidation de l’expertise technique locale, la constitution d’outils de suivi et d’évaluation fondés sur les données de bases de la mobilité urbaine doit être poursuivie. è Une territorialisation des politiques publiques : la prise en compte des nouvelles échelles des villes, intégrant des approches par l’usage plus que par l’offre, doit être privilégiée pour l’amélioration de la coordination entre acteurs et praticiens locaux. è Le renouvellement des pratiques professionnelles pour la mise en œuvre de modèles urbains moins dépendants de l’automobile : urbanisme et réseaux multimodaux intégrés de transports collectifs doivent être intimement liés autour d’espaces publics réhabilités. Plus largement, l’émergence d’une maitrise d’ouvrage urbaine, dotée de compétences, de moyens propres et de capacités d’arbitrage sur les acteurs locaux est une des conditions de réussite de la mise en œuvre de politiques urbaines plus durables.
Paru dans Accomex n° 104 - Mobilité urbaine
Source de l'article UCCIFE

Donner suite au Printemps arabe : un rapport souligne le rôle clé de l'Instrument européen pour la démocratie et les droits de l'homme (IEDDH)

Depuis le printemps 2011, l'Instrument européen pour la démocratie et les droits de l'homme (IEDDH) a doublé ses investissements dans la région balayée par le Printemps arabe, avec 54 nouveaux projets pour la seule année 2011. L'investissement total dans la région s'élève donc à 36 millions d'euros pour la période 2007-2011. Tel est le constat d'un rapport que l'Union européenne vient de publier.
 
L'Instrument européen pour la démocratie et les droits de l'homme est un élément important de la réponse de l'UE au Printemps arabe, a indiqué Štefan Füle, commissaire européen en charge de l'élargissement et de la politique européenne de voisinage, dans l'introduction de ce rapport intitulé :Delivering on the Arab Spring : Highlights of the Semester July-December 2011 (Donner suite au Printemps arabe: les temps forts de la période juillet-décembre 2011) «L'IEDDH a apporté une valeur ajoutée et un volet spécifique à notre boîte à outils pour la gestion des crises. Il a contribué au soutien à la transition démocratique et à l'atténuation des violations les plus graves des droits de l'homme.»
 
Le rapport met en avant les opérations déployées au titre de l'IEDDH dans le cadre du soutien et de la réponse de l'UE au Printemps arabe, en particulier les projets et activités mis en œuvre avant, pendant et juste après ces événements.
 
Il montre comment l'IEDDH a été un instrument clé en vue de la réalisation des objectifs de l'UE, un instrument conçu pour aider la société civile à devenir un véritable moteur pour la réforme politique et la défense des droits de l'homme.
 
Dans un souci de flexibilité et de renforcement de la capacité à répondre aux nouveaux développements, l'UE a dû adapter ses activités menées au titre de l'IEDDH de façon à ce qu'elles répondent parfaitement aux besoins des différents pays: «L'instrument a dû être adapté de façon à nous permettre de faire face aux répressions violentes, aux soulèvements ou à la rapidité du changement d'une part, et de soutenir un changement profond et durable d'autre part,» peut-on lire dans le rapport.
 
L'IEDDH a donc dû gérer différentes approches en matière de transition, adaptées à chacun des pays concernés. Ainsi adapté en fonction du contexte, l'IEDDH a mis davantage l'accent sur les projets de soutien à la transition démocratique et à l'État de droit, 30 % des projets de la région ayant été spécifiquement axés sur cet objectif depuis 2011.
 
«Le soutien européen à la démocratie dans le contexte des soulèvements du Printemps arabe a débouché sur une série de résultats, parmi lesquels la protection des défenseurs des droits de l'homme, des manifestants pacifiques et des journalistes contre l'emprisonnement et la détention arbitraire en Égypte, le soutien à des élections justes et libres en Tunisie, la promotion de la transition démocratique au Maroc et la lutte contre la torture et la promotion de la réconciliation en Libye,»indique le rapport.
 
Le rapport est subdivisé en trois sections:
 
- La valeur ajoutée de l'IEDDH pour le Printemps arabeLa principale valeur ajoutée de cet instrument réside dans sa capacité à agir, sans l'accord du pays concerné, ce qui lui permet de se concentrer sur des aspects politiques sensibles et des approches novatrices. Cette caractéristique unique a revêtu une importance toute particulière pour la promotion des droits de l'homme et de la démocratie dans les pays du Printemps arabe avant les soulèvements tandis qu'à l'heure actuelle, l'IEDDH soutient 11 projets nationaux confidentiels et quatre projets régionaux et internationaux, qui sont tous mis en œuvre dans la région du Printemps arabe de manière restreinte et dont les modalités ne peuvent être divulguées dans l'intérêt des activistes et pour protéger leur sécurité. Le rapport révèle cependant des détails concernant une série de projets menés confidentiellement en Tunisie, avant la Révolution du jasmin.
 
- Gérer des situations difficiles dans la région Le rapport décrit plusieurs exemples de projets particulièrement difficiles impliquant un soutien aux défenseurs des droits de l'homme ou la stratégie «No disconnect» de l'UE, qui vise à garantir la liberté d'expression sur internet. Il cite ainsi un projet mené en Syrie afin de protéger la liberté d'expression sur internet des blogueurs, écrivains et journalistes formés à contourner la censure sur internetet à se protéger sur la toile mais aussi de protéger physiquement les activistes.
 
- Interventions dans les pays du Printemps arabeAu cours de la seule année 2011, 54 nouveaux projets IEDDH ont été mis en œuvre dans la région du Printemps arabe. Le rapport propose des exemples de projets ayant contribué à soutenir la transition démocratique, à faire des acteurs de la société civile des agents du changement et à atténuer les violations des droits de l'homme.
 
Pour en savoir plus
- IEDDH: site internet