Vers une relance de l’Union pour la Méditerranée ?


Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a reçu, lundi à Paris, le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), le marocain Fathallah Sijilmassi, pour examiner l’état d’avancement des projets lancés dans la cadre de l’Union, a annoncé mardi le Quai d’Orsay.
M. Sijilmassi a exposé, à cette occasion, “ses priorités et l’état d’avancement des projets de coopération concrets mis en oeuvre par le secrétariat général de l’UpM (notamment une usine de dessalement de Gaza, des autoroutes du Maghreb, des projets universitaires)”, depuis sa nomination, le 1er mars dernier, à la tête de l’Union dont le siège est à Barcelone, précise un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
Les questions de “la nécessaire appropriation” des projets par les pays des deux rives de la Méditerranée et de la mise en oeuvre d’”actions structurantes” ont également été évoquées, ainsi que “le besoin d’un renforcement de l’articulation avec la politique menée par l’Union européenne dans cette région”, selon le Quai d’Orsay.
L’UpM, dont la co-présidence nord est assurée depuis le 1er mars par l’Union européenne (UE), oeuvre à des projets concrets d’intérêt commun, visant à favoriser la convergence économique et sociale des deux rives de la mer commune, afin de répondre aux aspirations des peuples de la rive sud à la bonne gouvernance, au développement et la prospérité, dans le contexte des transitions politiques en cours.
La France qui co-présidait l’Union, avec l’Egypte, depuis sa fondation en juillet 2008, avait décidé en février de se retirer au profit de l’UE, espérant que ce passage se traduira par “un soutien accru” aux projets concrets de cette enceinte de coopération euro-méditerranéenne, dans le cadre du soutien aux transitions démocratiques en cours dans les pays arabes du Sud de la méditerranée. Un voeu pieux qui peine à porter ses fruits.
 Source de l'article La Nouvelle Tribune

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