Des "bonnes pratiques" pour un développement énergétique durable méditerranéen

Si une hausse significative de la demande en énergie primaire est attendue de part et d'autre de la Méditérannée - plus de 1,2 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2020, et 1,4 en 2030, contre 1 en 2008 - la part des pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée (PSEM) devrait, elle, augmenter de 31 % à 40 % en 2020 et 47 % en 2030.
En effet, le rythme de croissance de la consommation d'énergie est ici 3 fois plus important que pour les pays du Nord, avec notamment un triplement de la consommation d'électricité. Des impacts importants sont également à prévoir en matière d'émissions de gaz à effet de serre.

L'ensemble des pays de la région méditerranéenne aspire donc à un développement énergétique durable. Les objectifs du Plan Solaire Méditerranéen (PSM) pour 2020 dans les PSEM illustrent cette ambition : une capacité installée d'électricité d'origine renouvelable de 20 GW et la promotion de projets d'efficacité énergétique avec un objectif indicatif quantifié d'économie estimé à 60 millions de tep par rapport à un scénario "laisser-faire".

Or une palette importante de mesures existe en matière d'efficacité énergétique, tant au Nord qu'au Sud du bassin méditerranéen. Une large diffusion doit en être faite, chacun pourra alors s'inspirer des "bonnes pratiques" des autres pour les développer en fonction de son propre contexte, tout en recherchant ensemble des mesures innovantes, adaptées aux conditions méditerranéennes.

C'est dans ce but que MEDENER - réseau méditerranéen des agences nationales de maîtrise de l'énergie créé en 1997 et qui rassemble les représentants de 12 pays - a entrepris la réalisation d'un guide accessible au non spécialiste et présentant un aperçu des actions d'efficacité énergétique mises en oeuvre dans les pays du Sud et de l'Est Méditerranéen.

Communique de presse de l'ADEME

Aucun commentaire: