2e forum méditerranéen sur les prévisions climatiques saisonnières à Alger


Les travaux du 2e forum méditerranéen sur les "Prévisions saisonnières et services climatiques pour leur gestion des risques et l’adaptation au changement climatique" ont débuté mardi à Alger. Des experts algériens et étrangers se pencheront, durant ce forum organisé par l’Office national de la météorologie (ONM), sur les risques engendrés par les changements climatiques dans les pays d’Afrique du nord et de la Méditerranée.
Le forum, auquel prennent part 30 experts internationaux dans le domaine du climat, examinera la formation dans le domaine des prévisions climatiques dans les pays de la Méditerranée ainsi que les changements climatiques et leurs effets sur la région.
Parmi les principaux thèmes retenus dans le programme de ce forum international qui se déroule jusqu’au 26 janvier, figure celui relatif aux méthodes de travail des services climatiques et leur relation avec les secteurs abonnés à leurs bulletins météo dont les secteurs de l’agriculture, de l’hydraulique et des assurances notamment en cas de sécheresse et d’inondations. Le forum permettra aux pays participants de présenter leurs expériences en matière de météorologie et leurs moyens et outils de prévisions climatiques.
Intervenant à l’ouverture des travaux du forum, le directeur général de l’ONM, Ounar Ferhat, a souligné que le phénomène des changements climatiques figure parmi "les menaces les plus sérieuses" contre la vie sur Terre "compte tenu de son impact négatif sur la sécurité alimentaire des sociétés, la santé des humains, les activités économiques et les ressources en eau".
M. Ounar a, par ailleurs, indiqué que les participants s’attelleront, durant cette rencontre, à "débattre des questions ayant trait aux prévisions saisonnières dans le domaine de la météorologie saisonnières", insistant sur la disposition de l’ONM à tenir compte des recommandations découlant de ce forum.
Tout en soulignant que le domaine des prévisions météorologiques "connaît un constant développement" dans le monde parallèlement au développement des moyens de prévisions climatiques saisonnières notamment à long terme", le responsable a ajouté que la situation "nécessite la conjugaison des efforts entre les pays d’Afrique du Nord et ceux de la Méditerranée en vue de lutter contre les changements climatiques et leurs effets néfastes".
Il a, dans ce contexte, rappelé que l’ONM prévoyait l’acquisition, cette année, d’un ordinateur ultra-sophistiqué pour les prévisions climatiques.
De son côté, le directeur de l’aviation civile et de météorologie au ministère des Transports, Messaoud Benchemam a souligné la nécessité de définir les risques climatiques qui guettent l’Algérie à travers notamment l’échange d’expériences avec les pays du bassin méditerranéen et africains afin "de définir les plans adéquats et appropriés aux prévisions et adopter des méthodes de gestion des phénomènes climatiques caractérisés par le changement et l’instabilité".
Pour sa part, le représentant de l’organisation mondiale de météorologie (OMM) a salué "l’intérêt" qu’accorde l’Algérie à la météorologie et au climat et les moyens consacrés au "développement de ce domaine qui nécessite, a-t-il dit, précision et ouverture sur les performance de l’Afrique et des autres pays".
Le représentant de l’OMM a estimé que l’organisation de ce forum auquel a contribué le centre africain des applications météorologiques pour le développement, "dénote" du souci de ce dernier d’assurer la diffusion de l’information météorologique, son développement et l’atténuation des répercussions des catastrophes naturelles dont la sécheresse et les ouragans dans le continent africain".
Il a appelé à cette occasion les gouvernements, les partenaires et les organisations activant dans le domaine à fournir plus "d’efforts pour mieux appliquer les programmes arrêtés" rappelant les stations de météorologie créées par l’OMM depuis une décennie pour mieux répondre aux besoins des pays à l’information dans ce domaine. Prennent part à ce forum, rappelle-t-on, plusieurs experts venus des pays arabes, d’Europe et des Etats-Unis.
L’Algérie doit disposer des moyens technologiques de prévisions nécessaires face à l’impact du changement climatique (expert)
ALGER- L’Algérie est appelée à se doter des moyens technologiques de prévisions, nécessaires face aux effets du changement climatique qui fait partie des risques majeurs, a indiqué mardi à Alger M. Bahlouli Larbi, responsable à l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH).
" Il est très important de parler de la technologie de prévision sous toutes ses formes, particulièrement météorologique et hydrologique, pour permettre à notre pays de mettre en place les mesures d’adaptation les plus efficaces face au changement climatique", a déclaré à l’APS, ce responsable des études hydrologiques et des prévisions au niveau de l’ANRH, en marge des travaux du 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique.
Il a souligné, dans le même cadre, la nécessité des acteurs concernés, et à leur tête l’Office national de la météorologie (ONM) et le ministère des Ressources en eau, à conjuguer leurs efforts pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques.
Le responsable de l’ANRH a mis, à cet effet, l’accent sur le rôle de l’ONM en matière de prévision météorologique et celui du ministère des Ressources en eau en ce qui concerne la mise en place du Plan de prévention contre les risques d’inondations (PPRI).
Il a insisté à cet effet sur l’importance de la mise en place de systèmes d’alertes et de prévisions contre les inondations, qui est, a-t-il dit," une étape très importante" pour l’Algérie pour la mise en place d’une stratégie globale en vue d’atténuer les effets des changements climatiques qu’elle doit prendre en charge de la meilleure manière.
Le 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique, dont les travaux dureront trois, a pour thème "Prévisions saisonnières et services climatiques pour la gestion des risques et l’adaptation aux changements climatiques". Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour de cette rencontre, dont " les risques liés au climat et ses impacts potentiels liés à la variabilité et aux changements climatiques dans la région ciblée", "Gestion des risques et adaptation au changement et besoins spécifiques".
Il s’agit également de l’" Etat des connaissances en matière de prévision climatique saisonnière dans la sous région, y compris la prévisibilité du climat, modèles et échange d’expériences entre les différentes sous-région ciblée", ainsi que " Portée et étendue des prévisions saisonnières au niveau global et dans la sous-région ciblée".
Parmi les participants figurent notamment le Centre africain des applications de la météorologie pour le développement (ACMAD), l’Organisation météorologique mondiale (OMM), outre des experts représentant les Etats-Unis, l’Italie, la France, l’Espagne, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et l’Ethiopie.
La précision des prévisions essentielle pour faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes (expert) ALGER- La précision des prévisions, dans le temps et dans l’espace, est un élément essentiel pour faire face aux phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes sur la planète, y compris dans le bassin méditerranéen, a indiqué mardi à Alger le directeur général de l’Office national de la météorologie (ONM), M. Ferhat Ouenar.
"Le défi est d’améliorer les prévisions dans le temps et dans l’espace, compte tenu des phénomènes extrêmes qui sont de plus en plus fréquents", a déclaré M. Ouenar à l’APS, en marge des travaux du 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique.
Il a ajouté que cette situation requiert que l’on soit "beaucoup plus précis" dans les prévisions dans le temps et dans l’espace. "C’est cela le défi essentiel à relever pour prévenir les effets de ces phénomènes extrêmes : inondations, chaleurs ...", a-t-il expliqué.
Ces phénomènes ont tendance à augmenter à travers le monde, a rappelé M. Ouenar, "d’où la nécessité, a-t-il dit, de limiter leurs effets, à travers, surtout, la prévention et l’alerte précoce".
Au sujet de l’Algérie, compte tenu de sa superficie et de sa situation géographique, il a indiqué qu’étant concernée aussi bien par les phénomènes méditerranéens que par les phénomènes tropicaux, elle est un "élément essentiel dans cette interface entre l’Europe et l’Afrique dans le domaine climatique".
A propos du 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique, le directeur général de l’ONM a précisé que cette réunion d’experts permettra de faire "un point de situation" sur les prévisions climatiques dans le bassin méditerranéen à travers, notamment, l’échange d’expériences.
"Les choses sont en constante évolution, il s’agit d’améliorer les modèles qui existent en intégrant chaque fois des paramètres nouveaux pour prendre en charge toutes ces variations climatiques", a-t-il fait observer.
Le 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique, dont les travaux dureront trois jours, a pour thème "Prévisions saisonnières et services climatiques pour la gestion des risques et l’adaptation aux changements climatiques".
Les participants débattront de plusieurs sujets dont "les impacts potentiels liés à la variabilité et aux changements climatiques" et "la gestion des risques et l’adaptation aux changements et besoins spécifiques".
Ils évoqueront également "l’état des connaissances en matière de prévision climatique saisonnière dans la sous région, y compris la prévisibilité du climat, modèles et échange d’expériences entre les différentes sous-régions ciblées" et la "portée et étendue des prévisions saisonnières au niveau global et dans la sous-région ciblée".

Libye : malgré un contexte difficile, Paris veut pousser ses entreprises


Face à la concurrence étrangère en Libye, les autorités françaises incitent les entreprises à pousser rapidement leur avantage sur place. D'autant que l'argent frais arrive. Mais ces dernières restent dubitatives et prudentes.

Les entreprises françaises sont-elles trop timorées à l'égard du marché libyen ? « L'aura de la France ne durera pas toujours, lançait, il y a quelques jours, l'ambassadeur de France en Libye Antoine Sirvan, devant 250 entreprises réunies à Paris par Ubifrance. Il y a des affaires à faire et vos concurrents sont là. » Antoine Sirvan se veut rassurant : « La sécurité n'est pas pire ici qu'à New York. » Toutes les entreprises, elles, ont en tête l'assassinat de l'ancien colonel de la Légion étrangère, le 7 janvier, à Tripoli. Hugues de Samie devait, sur place, faciliter l'implantation des entreprises françaises. Le contexte politique et la démission du numéro deux du Conseil national de transition libyen (CNT) Abdelhafidh Ghoga, le 22 janvier, n'ont-elles pas de quoi inquiéter ? « Il ne faut pas surinterpréter la fluidité du personnel, tempère Antoine Sirvan. Les choses avancent dans le bon sens. »
Deuxième argument de poids selon l'ambassadeur : l'argent frais arrive. La préparation des budgets est en cours dans les ministères, et ces derniers vont pouvoir signer des contrats. Les dépenses envisagées sont de 68 milliards de dollars, dont 20 milliards pour les infrastructures. « La situation bancaire s'améliore », ajoute l'ambassade. Quant aux impayés, « les nouvelles sont plutôt bonnes,affirme-t-on au Trésor, à Paris. Beaucoup d'entreprises ont pu récupérer leur argent. »
Ces dernières restent malgré tout dubitatives et prudentes. « La Libye, c'est compliqué... », soupire le directeur Afrique d'un groupe français. « On n'envoie pas massivement nos troupes pour des raisons de sécurité, glisse le représentant du Groupement des entreprises parapétrolières et paragazières (GEP), Jean-Jacques Royant. Sur son site, le Quai d'Orsay conseille quasiment de ne pas s'y rendre ! » « Il y a un problème majeur de sécurité, renchérit Christophe Benoist, d'Alcatel. On renvoie des expatriés, mais avec des mesures adaptées. » L'entreprise a redémarré à seulement 10 % de son activité.

« Plus rien ne fonctionne. »

Sur les 42 entreprises françaises présentes en Libye avant la guerre, parmi lesquelles Alcatel Lucent, Alstom, Areva, Nexans, Total ou Vinci, vingt sont retournées dans le pays et une dizaine étudient leur retour. L'absence de l'offre française dans la grande distribution, l'hôtellerie, l'agriculture et les industries agroalimentaires « devrait être comblée rapidement », estime le directeur d'Ubifrance pour la Tunisie et la Libye, Jacques Torregrossa. Les entreprises des secteurs de l'eau, des eaux usées et des ordures ménagères, emmenées par Peabody, Suez, Veolia ou Vinci, sont en mission jusqu'au 3 février. Des centaines de milliers de mètres cubes d'eaux usées sont chaque jour rejetés dans la Méditerranée pour cause de défaillance des stations d'épuration. « Les équipements des stations ont été volés, y compris les câbles qui étaient enterrés, confie le président de Peabody GCI, Ahmad Jalaleddine. Plus rien ne fonctionne. » L'argent pourrait être débloqué pour réparer les stations vandalisées. Mais, pour les gros contrats, il faudra patienter.
D'autres entreprises s'interrogent sur la manière d'aborder le marché. « Allez-y avec des partenaires tunisiens ! » lance le président de la Fédération tunisienne des entreprises de BTP, Chokri Driss. Le président de la chambre de commerce franco-libyenne Michel Casals préfère, lui, « encourager les entreprises à trouver un partenaire direct, car les Libyens y sont attachés ». « Ne signez pas d'accord de plus d'un an, ajoute le responsable du bureau d'Ubifrance en Libye, Igor Chlapak. Car il y a des gens qui ne sont pas sérieux. Quant aux gens sérieux, ils ne seront pas forcément là demain. Mieux vaut donc reconduire un projet d'année en année. » On comprend mieux les hésitations des entreprises françaises.
Marie-Christine CORBIER - Les Echos

Fruit Logistica - Le plus grand salon international en fruits et légumes

L'exposition FRUIT LOGISTICA réunira des grossistes, détaillants, importateurs, exportateurs et producteurs en fruits et légumes afin d'augmenter les possibilités de contacts d'affaires et favoriser une vue d'ensemble du marché mondial.

Les nations européennes qui exposent à FRUIT LOGISTICA incluent l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, la France et les Pays-Bas.

Une forte présence est également prévue de la part des pays méditerranéens ainsi que des régions du Nord et du Sud de l'Amérique.

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La 19ème réunion du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée se tiendra à Amman

La 19ème réunion du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée se tiendra à Amman (Jordanie), le 30 janvier 2012, à l’invitation du Parlement jordanien. Le Président de l’APM, S.E. Fayez Al-Tarawneh (Jordanie), élu en octobre 2011 lors de la VIème Session plénière de l’APM à Palerme (Italie), présidera sa première réunion du Bureau à cette occasion.

Un bureau élargi lancera l’année 2012, puisque les Rapporteurs en charge des thématiques choisies lors de la Session plénière de l’Assemblée à Palerme se joindront aux membres élus du Bureau. Cela permettra de préparer les activités de l’Assemblée dans ces domaines prioritaires, notamment l’Emploi, l’Education, la prévention et la réponse aux Catastrophes naturelles, l’Energie, la Sécurité alimentaire et les activités du Panel APM sur les questions économiques régionales.

Les consultations de haut niveau sur la situation au Moyen-Orient prévus lors de la réunion d’Amman lui conféreront une portée particulière. Des entretiens auront lieu avec le ministre des Affaires étrangères du Royaume Hachémite de Jordanie, S.E. Nasser Joudeh, le Coordonateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, l’Ambassadeur Robert H. Serry, ainsi qu’avec des représentants de haut niveau de la Ligue Arabe, qui évoqueront la mission menée actuellement par leur organisation en Syrie. Cette année, l’APM a élargi le champ d’activités de son Comité ad hoc sur le Moyen-Orient, afin d’y inclure la nouvelle situation géopolitique dans les pays concernés par le printemps arabe, avec pour objectif de consolider davantage ses actions et de jouer simultanément un rôle opérationnel plus stratégique pour faciliter le processus de réformes aux niveaux constitutionnel et parlementaire.

« Les citoyens de ces pays demandent l’assistance de l’APM lorsque cela est nécessaire pour construire de nouvelles institutions démocratiques. A Amman, nous discuterons des modalités les plus appropriées pour poursuivre le soutien de l’Assemblée à ces efforts et initiatives », a déclaré le Président de l’APM, le Sénateur Fayez Al-Tarawneh.
 

Méditerranée - 10.000 euros de prix pour la septième édition du prix Samir Kassir pour la liberté de la presse

Les journalistes de la région Méditerranéenne, du Moyen-Orient et du Golfe sont invités à participer au prix Samir Kassir pour la liberté de la presse, lancé à Beyrouth par la délégation de l'UE au Liban. Les lauréats repartiront avec 10.000 euros

« La mémoire et les valeurs de Samir Kassir sont plus vivantes que jamais en cette période de transition dans cette nouvelle région méditerranéenne », a déclaré l'Ambassadeur Angelina Eichhorst, chef de la délégation de l’UE à Beyrouth.« Sa mémoire continue à tous nous inspirer à être un moteur pour la démocratie et les droits de l’homme et à ouvrir des portes vers un changement positif, vers la liberté, la dignité et la justice sociale. »

Le prix, qui en est à sa septième édition, a été lancé au cours d'une conférence de presse, en présence de Mme Gisèle Khoury-Kassir, veuve de Samir Kassir et présidente de la Fondation qui porte son nom.

« La couverture des soulèvements dans cette partie du monde a révélé le pouvoir de la large gamme d’outils dont disposent aujourd’hui les journalistes pour accéder à l’information et la partager immédiatement par le biais des nouveaux médias », a ajouté l’Ambassadeur AngelinaEichhorst.« Malheureusement, les limites imposées aux journalistes et aux professionnels des médias pour les empêcher d’accomplir librement et sans danger leurs missions sont tout aussi puissantes.Cela va de la limitation de la quantité d’informations et de la restriction de l’accès à celles-ci, aux arrestations des travailleurs des médias et des bloggeurs, en passant par les expulsions et les refus d’octroi de visa pour les journalistes internationaux, les enlèvements et même les meurtres.

Le prix Samir Kassir pour la liberté de la presse, décerné depuis 2006 par l'Union européenne, rend hommage au journaliste et écrivain libanais Samir Kassir assassiné en 2005. Le prix a gagné en popularité depuis sa création, comme en témoigne chaque année le nombre toujours croissant de candidats de la région méditerranéenne, du Moyen-Orient et du Golfe.Ce fut tout particulièrement le cas en 2011.

Le prix récompense deux journalistes qui se sont illustrés par la qualité exemplaire de leur travail dans les deux catégories :
• meilleur article d’opinion
• meilleur(e) enquête/reportage

Le concours est ouvert aux journalistes de presse écrite (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, en ligne) sans limite d’âge, ressortissants des pays suivants :Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Oman, Qatar, Syrie, Territoire palestinien occupé, Tunisie et Yémen.

Les journalistes sont invités à envoyer leur dossier avant le 30 mars 2012. Le lauréat de chaque catégorie recevra 10.000 euros.

Les candidats doivent soumettre un seul article sur un sujet traitant de l’État de droit ou des
droits de l'homme (bonne gouvernance, lutte contre la corruption, liberté d'expression, etc.).

Depuis la création du prix Samir Kassir pour la liberté de la presse, 634 journalistes ont participé au concours.
Par ENPI Info Centre

Pour en savoir plus
- Communiqué de presse
- Prix Samir Kassir : Site internet

Sensibilisation environnementale dans la région méditerranéenne : un projet CT MED fixe le cadre éditorial pour la production de docu-mags

Le projet de coopération audiovisuelle « Joussour », financé par l’Union européenne au titre du Programme de coopération transfrontalière « Bassin maritime Méditerranée » et géré par la Région autonome de Sardaigne (Italie), vise à sensibiliser les régions transfrontalières de la Méditerranée aux défis environnementaux. Le premier atelier de coproduction du projet se tiendra du 25 au 28 janvier, à Tunis.

Un communiqué de presse explique que ce premier atelier se concentrera sur la définition de la ligne éditoriale de la série de docu-mags produits par le projet. Il permettra également d’identifier les projets les plus pertinents conçus dans les territoires éligibles du Programme CT Med et qui feront l’objet des docu-mags. Le format, le style, les publics des produits ainsi que le calendrier de la coproduction seront également définis.

Les réalisateurs sélectionnés seront supervisés par l’équipe technique du projet, composée de trois producteurs exécutifs nommés par le consortium et d'un spécialiste de l'environnement.

Les docu-mags de la série auront pour thème les énergies renouvelables, les ressources en eau, la diversité biologique, le recyclage, l'éducation environnementale, l'économie verte et l'agriculture biologique.

Doté d’un budget de 497 044 euros, JOUSSOUR est un projet novateur ayant pour objectif la coproduction de 12 docu-mags réalisés par de jeunes professionnels qui visent à encourager la mobilité et l’échange des compétences dans la région euro-méditerranéenne. La série sera conçue pour la télévision et le web et visera à renforcer la coopération audiovisuelle ainsi qu’à informer le grand public des défis environnementaux dans les régions transfrontalières de la Méditerranée.

Le programme « IEVP CT Bassin maritime Méditerranée 2007-2013 » est un programme multilatéral de coopération transfrontalière cofinancé par l’Union européenne dans le cadre de l’Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP).
Par ENPI Info Centre.

Pour en savoir plus
- Communiqué de presse
- Brochure du projet Joussour

L’UE obligée de revoir sa politique avec ses voisins du Sud

Les changements politiques intervenus dans le sillage du printemps arabe semblent réanimer quelque peu les initiatives de l’Union pour la Méditerranée (UPM) dont l’ambition est de réactiver durablement le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée et de reconstruire les relations euroméditerranéennes.

S’il n’est pas certain que le dialogue politique puisse être serein et fructueux à court terme, les Européens jouent, en attendant des heures plus propices, la carte de relations économiques plus équilibrées et complémentaires.

L’exigence d’un partenariat euro-méditerranéen pour répondre aux exigences de la transition démocratique dans les pays du sud méditerranéen a ainsi été au centre d’une réunion de la commission politique, de sécurité et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UPM), qui s’est tenue le 26 janvier 2012 au Parlement européen à Bruxelles.

Des recommandations ont mis l’accent sur la nécessité d’impliquer l’Union des Parlements méditerranéens, d’adapter son action pour mieux appuyer les nouveaux processus, d’œuvrer en faveur du dialogue économique et politique et l’accompagnement des mutations en cours dans la région pour les appuyer dans le cadre du respect de la souveraineté des pays. La commission politique, de sécurité et des droits de l’Homme de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UPM) a recommandé, par ailleurs, en présence de parlementaires de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’établissement d’un partenariat Nord-Sud axé sur le développement économique et la complémentarité régionale, notamment avec les pays du Maghreb.

Les participants ont adopté à l’issue des débats une résolution par laquelle ils appellent à revoir la politique adoptée par l’Europe avec ses voisins dans le cadre des développements survenus dans la région, à travers «la mise en place d’une politique de coopération étroite et qualitative». Durant cette réunion, prélude à la session plénière de l’Assemblée parlementaire de l’UPM, qui se tiendra en mars prochain au Maroc, le commissaire européen, Stefan Fule, en charge de l’élargissement et de la politique européenne de voisinage, est venu débattre avec les membres de la Commission des processus de transition en Méditerranée et du partenariat de la région avec l’Union européenne. Il a fait un premier bilan des effets de la politique de voisinage renouvelée, en place depuis l’année dernière. Andreu Bassols, directeur de l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed), a présenté pour sa part l’état des lieux des processus constitutionnels en cours en Egypte, au Maroc et en Tunisie.

Dans le détail, la résolution adoptée suite à cette réunion à Bruxelles, mise sur «davantage d’échanges et d’investissements, car la nouvelle dynamique commerciale appuyée par un taux de croissance élevé, constitue la condition sine qua non pour la création d’un espace économique euro- méditerranéen», précise la résolution, qui comprend 13 recommandations.

Le texte a également appelé à revoir la politique adoptée par l’Europe avec ses voisins dans le cadre des développements survenus dans la région, à travers «la mise en place d’une politique de coopération étroite et qualitative». Les participants ont enfin appelé les gouvernements, notamment ceux du Nord, à «passer à la concrétisation des projets, à mettre en œuvre une stratégie économique forte et cohérente et à lancer des projets structurants dans les domaines de l’énergie, des transports, des PME, des affaires sociales, de l’éducation et de l’environnement», notamment au profit des pays sortant d’une crise.

Par Zhor Hadjam - ElWatan

Alliance Medgrid et Union pour la Méditerranée pour mettre en oeuvre le Plan solaire méditerranéen

L'Union pour la Méditerranée (UpM) et Medgrid, consortium industriel qui promeut l'interconnexion entre les réseaux électriques de part et d'autre de la Méditerranée, se sont alliés vendredi pour collaborer à la mise en oeuvre du Plan solaire méditerranéen (PSM).

Les deux organisations se sont engagées via un protocole d'entente à oeuvrer en faveur de ce projet très ambitieux qui vise à développer à grande échelle les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique dans le bassin méditerranéen.

Concrètement, les deux parties veulent travailler sur des questions comme les infrastructures d'interconnexion et les outils de financement, et initier des projets concrets.

Le Plan solaire méditerranéen est une initiative de l'UpM qui prévoit la construction, d'ici 2020, de 20 gigawatts (GW) de capacités de production d'électricité renouvelable, notamment solaire, dans le bassin méditerranéen.

L'idée est de permettre aux pays du sud et de l'est de la Méditerranée de couvrir leur consommation en énergie, qui ne cesse de grimper, et d'exporter de l'électricité vers l'Europe, qui diversifierait ainsi ses approvisionnements en énergie.

Medgrid, lancé en 2010 sous le nom de Transgreen, oeuvre à développer l'interconnexion électrique entre l'Europe et les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée, une démarche complémentaire du plan solaire méditerranéen.

L'UPM, créée le 13 juillet 2008, compte 43 membres dont, outre les pays de l'Union européenne, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée.

Elle ambitionne, en développant des projets concrets dans divers domaines (environnement, transports, énergie, culture, éducation...), de donner un nouveau souffle à la coopération euro-méditerranéenne. Mais au plan politique, le conflit israélo-palestinien a obéré tout progrès dans son action.

©AFP / 27 janvier 2012 &Romandie.com




Les nuits méditerranéennes - 1er Tremplin Transmedia du film court amateur en Corse


C'est quoi le Transmédia ?
Aujourd’hui en Corse comme ailleurs, tout le monde a la possibilité de partager la production de « sa vidéo », en réalisant son propre film court puis en le diffusant via des canaux multiples sur internet, son ordinateur, son téléphone portable, sa tablette électronique ou encore, son caméscope numérique pour enfin, le projeter sur son téléviseur plasma.

Ou, quand, comment ?
En vacances, entre amis ou encore, seul chez soi, nous continuons, sans nous en rendre compte, à communiquer par images, grâce aux outils qu’offrent la toile et par le simple fait d’envoyer un email ou un mms...

« Nous sommes tous devenus des internautes » Les Nuits Méditerranéennes proposent donc trois thématiques précises de ce tremplin par le « Transmedia » :
« L’eau, l’humour et la musique »

Comment y participer ?
Il vous suffit tout simplement de lire le règlement, de remplir la fiche d’inscription qui se trouve sur le site des Nuits Méditerranéennes et de réagir sur ces trois thématiques soit par :
- Ecrit directementsur le site ou
- En envoyant des photos ou
- En envoyant des images ou
- En envoyant des vidéos provenant des sites d’hébergement WEB à l'email suivant : 

Les inscriptions, suivi des réactions, débuteront le 27 janvier et prendront fin le 1er août.
- 1er étape : La présélection sera réalisée par les internautes sur le site en cliquant sur les contenus favoris.

- 2ème étape : Le contenu des idées sera sélectionné par les élèves du collège/lycée PASQUALE PAOLI puis sera projeté au cinéma ALBA à Corte lors des Nuits Méditerranéennes qui se dérouleront du 8 au 12 octobre.

- 3ème étape : Un jury, composé de commerçants de la ville, apportera son point de vue sur les meilleurs contenus amateurs d’une durée inférieure à 3 minutes pour chaque idée, leur donnant ainsi la possibilité de continuer leur chemin grâce au Transmedia !

COMPANY INFO -  DIFFUSION KVA  résidence le Bastio, 20600 FURIANI

Le FMI revoit en baisse ses prévisions de croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

Le FMI a revu à la baisse les prévisions de croissance économique dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord, la situant à 3,2% en 2012 et 3,6% en 2013. Il prédit de sombres perspectives pour les pays de cette région importateurs de pétrole. Les prévisions de croissance de l’économie mondiale pour l’année en cours sont, elles aussi, revues à la baisse (3,3% contre 4% établies en septembre dernier) en raison, notamment, de la persistance de la crise dans la zone euro.

Dans son rapport actualisé, publié hier mardi, le FMI a revu en baisse ses prévisions de croissance économique pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) la situant à un taux de 3,2% pour 2012, contre 3,6% prédits précédemment. Pour 2013, ce taux devrait augmenter légèrement pour s’établir à 3,6%.

Pour rappel, un document de la Banque mondiale, rendu public la semaine dernière, prévoit pour la région MENA une croissance économique de 2,3% en 2012 et de 3,2% en 2013.

A la différence des prévisions publiées en septembre dernier qui n’incluaient pas la Libye en raison de la situation de conflit armé qui y prévalait, ces nouvelles prévisions du FMI prennent en considération l’agrégat de croissance de ce pays, où la production pétrolière a repris et devrait rapidement atteindre ses niveaux d'avant la révolution.

Selon le FMI, l’activité économique dans la région MENA devrait s'accélérer en 2012-2013, tirée principalement par la reprise en Libye et par « la performance, toujours forte, des autres pays exportateurs de pétrole ». Cependant, la plupart des pays importateurs de pétrole dans cette région connaîtront de faibles taux de croissance « en raison de transitions politiques plus longues que prévues et d’un environnement externe défavorable ».

Modeste croissance mondiale en 2012 : 3,2%
Par ailleurs, la croissance mondiale restera modeste, à 3,3% en 2012 contre 4% établis en septembre dernier. Ces « sombres perspectives » seraient, selon le Fonds, le résultat de la crise d’endettement de la zone euro notamment.

Pour 2013, le FMI situe la croissance mondiale prévisionnelle à 3,9% contre une estimation précédente de 4,5%. Les prévisions de la Banque mondiale tablent, quant à elles, sur un taux de 2,5% en 2012 et de 3,1% en 2013.

Pour le FMI, qui a réaffirmé que la reprise mondiale était menacée par l'intensification des tensions dans la zone euro, « les conditions financières se sont détériorées, les perspectives de croissance se sont assombries, et les risques à la baisse se sont multipliés ».
 

Économies du Maghreb - La BAD prévoit une année 2012 “délicate”

Les économies des pays d’Afrique du Nord seront exposées en 2012 aux effets combinés des changements révolutionnaires et des turbulences de la zone euro, a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD) Donald Kaberuka.

Ces pays “connaîtront une période délicate”, une perspective “d’autant plus attendue que les exigences sociales sont très importantes, les budgets faibles et le profil risque plus élevé”, a ajouté M. Kaberuka dans une déclaration transmise hier à l’AFP.

“Les investisseurs sont d’un grand attentisme”, a-t-il averti, affirmant qu’une évolution positive “dépendra de la mise en œuvre de politiques claires des gouvernements nouvellement mis en place”. Selon lui, ils doivent pouvoir créer de la richesse en luttant notamment contre la corruption.

“Ces gouvernements doivent montrer surtout leurs capacités à concilier les revendications sociales, la rigueur fiscale et l’ouverture politique”, a poursuivi M. Kaberuka.

“En Afrique du Nord, les populations ont nourri de grandes attentes, elles ont payé le prix fort. Il y aura sans doute des tendances populistes pour des solutions faciles, mais aussi des attentes raisonnables pour de meilleures opportunités dans une société plus équitable et plus ouverte”, a-t-il expliqué.

“Ces peuples l’auront amplement mérité”, a lancé le président de la BAD, dont le siège provisoire se trouve en Tunisie, pays en proie à une grave crise économique et sociale post-révolution.

Pour l’Afrique sub-saharienne, M. Kaberuka a indiqué que la plupart des économies ont poursuivi leur lancée “de croissance assez soutenue” avec 5,6% en 2011 et probablement 6% en moyenne en 2012.

“Il existe bien des divergences d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre, mais le bilan économique est globalement encourageant”, s’est-il réjoui.

Ce résultat est expliqué par “la haute performance des économies émergentes dont les échanges avec l’Afrique ont doublé passant de 20% en 2000 à 40% durant la dernière décennie”, a dit M. Kaberuka, ajoutant toutefois que “l’Afrique ne pourra pas être longtemps à l’abri des turbulences de la zone euro”.

Méditerranée - Maroc : Les textiliens s'attendent à un exercice pénible

Les importateurs et distributeurs de textile vont devoir, plus que jamais, faire preuve de prudence dans leurs stratégies. Cela pourrait favoriser les livraisons en petites séries, mais 2012 s'annonce quand même très dure ! sons en petites séries, mais 2012 s'annonce quand même très dure !

«L'année 2012 risque fort d'être une année noire pour les producteurs marocains et méditerranéens de textile-habillement. Elle pourrait être caractérisée par un recul significatif des exportations et par des marges laminées». Le constat est inquiétant chez Jean-François Limantour, président du Cercle euro-méditerranéen des dirigeants textile-habillement (Cedith), interrogé au téléphone. Les industriels marocains du textile, eux non plus, ne s'en cachent pas: «cette année s'annonce extrêmement difficile pour le secteur en termes d'activité, d'emploi et d'exportations. Les pouvoirs publics européens n'ont plus la marge de manœuvre qu'ils avaient en 2008 et en 2009 pour compenser les effets de la crise en Europe. Cela assombrit les horizons. Les donneurs d'ordre auront à réfléchir plusieurs fois avant de lancer leurs commandes», reconnaît Mohamed Tazi, directeur général de l'Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (Amith).

La forte contraction de la consommation vestimentaire en France et en Europe, attendue en 2012, aura deux incidences principales chez les importateurs français et européens d'une manière générale. D'une part, une contraction significative des volumes commercialisés et importés, ce qui risque d'impacter les exportations et l'emploi des principaux fournisseurs d'habillement de l'Union européenne, notamment le Maroc, la Tunisie, la Turquie et certains pays asiatiques. D'autre part, les distributeurs et donneurs d'ordre devraient exercer une pression encore plus forte qu'auparavant sur les prix d'approvisionnement. Devant un tel tableau, les opérateurs seront plus que jamais enclins à faire preuve de prudence, voire d'attentisme, dans leurs stratégies d'achat. De quoi favoriser les livraisons en petites séries et le circuit court. Ce sont des stratégies qui devraient, en principe, être favorables aux fournisseurs méditerranéens de proximité. «C'est le sourcing de proximité qui gagnera du terrain. Pour sécuriser leurs achats, les enseignes internationales vont acheter au plus juste. Ca devrait bien profiter à certaines entreprises marocaines», affirme Mohamed Tazi. En effet, nombreuses sont les entreprises qui ne pourront pas tenir, surtout avec un cycle de crise qui se manifeste tous les cinq ans.

Ainsi, «les entreprises rescapées des années précédentes ne peuvent plus dépasser les crises. Elles sont à bout de souffle. Il faut rappeler, à ce titre, que sur les 1.600 entreprises du secteur, 400 ont bénéficié du plan de soutien étatique», ajoute M. Tazi. C'est ce qui a permis au secteur du textile-habillement de tirer son épingle du jeu en 2011, année où les exportations marocaines se sont élevées à 29,3 milliards de DH contre 28,1 milliards en 2010 et 27,1 milliards en 2009 (une année de crise). Reste à préciser que 2011 a bien failli battre le record de 2007 en termes d'exportations, s'il n'y avait pas eu un renversement de tendance intervenu au mois de septembre dernier. «Après avoir cumulé, fin août, à un pic de +12%, les exportations ont connu un revers et on a perdu 7,5 points à la fin de décembre 2011», confie Mohamed Tazi. Quoi qu'il en soit, les exportations marocaines ont quand même évolué à +7,8% à fin octobre 2011, faisant un peu mieux que la Turquie (+5,8%) et la Tunisie (+4,8%).

Les industriels marocains du textile, on le voit, ont une certaine résilience, mais jusqu'à quand? «On est malheureusement dans une situation difficile. On n'a pas appréhendé ces changements à temps, d'autant qu'avec le nouveau gouvernement, il faudra attendre trois ou quatre mois avant qu'il prenne conscience de la situation», regrette le président de l'Amith.

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QUESTIONS À : Jean-François Limantour
• Président du Cercle Euro-Méditerranéen des Dirigeants Textile-Habillement.
«Les exportations marocaines de vêtements seront pénalisées en 2012»

• D'après de nombreux analystes marocains, la dégradation du triple A de la France pourrait impacter négativement les exportations marocaines, notamment dans le textile et habillement vers la France. Qu'en pensez-vous ?
La dégradation d'un cran de la note souveraine de la France par Standard & Poor's, de AAA à AA+, est un signal très négatif qui accrédite l'idée que l'année 2012 va être particulièrement difficile dans l'Hexagone et en Europe. Mais il faut savoir raison garder ! J'en veux pour preuve le fait que les deux autres grandes agences de notation, Moody's et Fitch, conservent pour la France son triple A. Ce qui est sûr, c'est que l'abaissement de la note va inciter le gouvernement français à durcir encore davantage les mesures d'austérité, ou du moins de rigueur budgétaire, par exemple via une hausse de la TVA, et que ceci va peser négativement sur la consommation d'habillement.

• Le phénomène risque-t-il d'affecter d'autres secteurs ?
Certainement! Par exemple, une compression du pouvoir d'achat des ménages, une augmentation des prix des dépenses liées au fuel, à l'essence, au gaz, à l'électricité, au transports, aux taxes et impôts, ainsi que l'explosion du chômage. Tout cela va lourdement affecter cette année les dépenses de vêtements et de chaussures en France. Déjà, l'année dernière, la consommation des Français en matière d'habillement avait baissé de 2%. En 2012, je pronostique un nouveau recul d'au moins 2,5%.

• Le Maroc serait touché dans quelle mesure ?
Cette situation ne manquera certainement pas d'affecter, voire pénaliser la production et les exportations de vêtements du Maghreb, notamment celles en provenance du Maroc, pays qui est actuellement le 6ème fournisseur de la France après la Chine, l'Italie, le Bangladesh, la Turquie et l'Inde. Ne nous y trompons pas : 2012 va être une année très difficile pour le textile et l'habillement, non seulement en France, mais aussi dans des marchés de première importance pour le Maroc, comme l'Espagne, qui entre dans une zone de forte récession, avec un taux de chômage flirtant avec les 25 %

Le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen (CSEM)(1) peut localiser un séisme en moins de deux minutes grâce au "Flash-sourcing "

Le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen (CSEM)(1) peut localiser un séisme en moins de deux minutes grâce au « Flash-sourcing », une méthode innovante, simple et fiable de détection rapide des séismes ressentis, qui se base sur l'analyse des augmentations de trafic observées sur son site d'information sismologique en temps réel.

Lorsqu'un séisme survient et que le réseau est toujours disponible, de très nombreux témoins des secousses se rendent sur Internet pour en savoir plus sur la catastrophe et pour partager leur expérience. Profitant de sa position de second site d'information sismologique au monde après l'USGS, le site Internet du CSEM connait un accroissement brutal et significatif de sa fréquentation quelques dizaines de secondes seulement après un tremblement de terre.

Or, cette hausse d'audience peut être géolocalisée. En effet, chaque terminal de connexion à Internet (ordinateur personnel, smartphone...) possède une adresse IP unique qui contient, indirectement, une information géographique. Ainsi, lorsque vous surfez sur le web, il est tout à fait possible, en récupérant les informations de votre adresse IP (qui est publique) de savoir à partir de quel endroit, dans le monde, vous êtes connecté(2). La précision, de l'ordre de la commune, est suffisante pour situer géographiquement la région où a eu lieu le séisme. Ainsi, lorsqu'un séisme survient, le CSEM analyse les adresses IP qui sont à l'origine de l'afflux soudain de visiteurs sur son site Internet pour déterminer la zone où a eu lieu le tremblement de terre.

L'intérêt de cette méthode est qu'elle s'avère plus rapide que les remontées d'informations provenant des différents stations sismologiques. En effet, le CSEM collecte et fusionne en temps réel les données de 70 réseaux sismologiques pour offrir une information rapide (délai d'environ 8 minutes), fiable et accessible sur les tremblements de Terre. Grâce aux internautes qui visitent le CSEM il suffit de moins de deux minutes pour localiser le séisme.

Les résultats sont automatiquement publiés sur Twitter https://twitter.com/#!/LastQuakeen moyenne dans les 90 secondes qui suivent le séisme.

Et si les dégâts interrompaient la connexion Internet ? Le CSEM nous indique que les zones fortement endommagées peuvent aussi être cartographiées grâce aux fermetures de sessions Internet qu'elles engendrent. En effet, dans ce cas, les visiteurs en provenance de la région affectée sont instantanément déconnectés au moment du séisme. C'est aujourd'hui le moyen le plus rapide de collecte d'information sur les dégâts causés par un séisme
Le Flash-sourcing est une méthode peu coûteuse et facile à implémenter. Son nom rappelle les idées de « flash crowd » (augmentation de trafic sur un site web) et de « crowd sourcing » (travail fait par un groupe de personnes). Cette technique accélère et améliore la communication publique sur les tremblements de Terre en complétant les informations classiques de magnitude et de localisation par une description des effets du séisme.

Cependant, cette méthode ne permet pas de connaître précisément l'intensité du tremblement de terre, même si la coupure ou non du réseau est une indication. C'est pourquoi, le CSEM propose à tout témoin d'un tremblement de terre de partager son expérience et ses photos via un questionnaire en ligne.

Ces initiatives font partie du projet de sismologie citoyenne, qui vise à impliquer les citoyens pour améliorer l'information, la communication et la compréhension des séismes.

Un exemple récent de ce dispositif est le tremblement de terre de magnitude 4,9 survenu au nord de l'Italie ce mercredi 25 janvier matin. Près de 200 témoignages permettent de qualifier cette catastrophe dont les conséquences sont heureusement très faibles.

Notes
1.Le CSEM est une ONG scientifique à but non lucratif crée en 1975. Il fédère les observatoires sismologiques de la région Euro-Méditerranéenne. Grâce aux 84 instituts membres dans 55 pays différents, le CSEM offre un service d'information sismique en temps réel sur son site Internet et au travers de son service de notification par courriel.

2.Vous pouvez faire le test en vous rendant sur cette page où votre adresse IP est géolocalisée puis positionnée sur une carte interactive de la Terre.

Les pays de la Méditerranée ont-ils de solutions face aux inondations?

C’est à cette question que des scientifiques et autres décideurs de la protection civile se sont penchés, deux jours durant (19 et 20 janvier 2012), à Marseille pour essayer d’apporter des solutions à même de prévenir les risques d'inondations en Méditerranée, selon le portail econostrum.

En effet, c’est en prévision de la tenue du “6ème Forum mondial de l’eau“, dans deux mois, que la Société des Eaux de Marseille (SEM) a organisé un “atelier international" sur les risques de crues torrentielles en Méditerranée, rapporte notre source. “Objectif des experts de l'environnement et de la protection civile présents: partager leurs expériences de la prévention et de la gestion de crise“.

Mais malgré l’urgence, la tâche semble difficile, comme l’a souligné du reste l’adjointe au maire de Marseille, Martine Vassal, pour qui puisque qu’il est “difficilement contraindre l'eau“, alors “c'est à nous de trouver des solutions". D’ailleurs, les chiffres sur les dégâts occasionnés par les eaux font dans le dos: “en 2008 dans le monde, pas moins de 236.000 personnes ont été tuées par plus de 300 catastrophes naturelles. Les destructions matérielles ont coûté 140 milliards d’euros“.

Pour la zone Méditerranée, c’est un contraste, car, elle subit non seulement de grandes sécheresses régulières, mais en même temps des événements orageux. Au cours des dernières années, “elle a connu 210 inondations qui ont touché plus de 3,2 millions de personnes. Plus de 4.000 en sont mortes. Le coût économique est astronomique: 25 milliards d’euros“ Aucun pays méditerranéen n'est épargné par ces épisodes violents, sachant cependant que ceux du sud sont les plus durement touchés. Comme l’Algérie, par exemple, où plus de 700 habitants de la région de Bab El Oued, ont perdu la vie dans des crues exceptionnelles, en novembre 2001, et des dégâts estimés à plus de 300 millions d’euros.

La Tunisie n'est pas en reste: depuis plusieurs années, elle est frappée par des graves inondations, avec d'importants dégâgts matériels qui se chiffrent en plusieurs centaines de millions de dinars.

Alors que faut-il faire?

Question cruciale. Car, si les Espagnols estiment avoir trouvé une partie de la solution, en ayant “multiplié les infrastructures hydrauliques comme les barrages et les canalisations et élaboré des plans d'urbanisme avec une classification des terrains très précise", pour le P-dg de la SEM, Loïc Fauchon, "On ne peut pas réduire l'espace de développement à peau de chagrin. S'il faut avoir une meilleure maîtrise de l'espace, il faut aussi apprendre à vivre avec le risque", écrit econostrum.info.

D’ailleurs, les experts et décideurs sont (presque d’accord) pour dire qu’aucun système n'est infaillible. En juin 2010, les inondations dans le Var (France) avaient provoqué le décès de 26 personnes et engendré un milliard d'euros de dégâts. Un an après, la région était touchée par de nouvelles crues causant la mort de trois personnes.

Par Econostrum & Webmanagercenter

2e forum méditerranéen sur les prévisions climatiques saisonnières à Alger

Les travaux du 2e forum méditerranéen sur les "Prévisions saisonnières et services climatiques pour leur gestion des risques et l’adaptation au changement climatique" ont débuté mardi à Alger. Des experts algériens et étrangers se pencheront, durant ce forum organisé par l’Office national de la météorologie (ONM), sur les risques engendrés par les changements climatiques dans les pays d’Afrique du nord et de la Méditerranée.

Le forum, auquel prennent part 30 experts internationaux dans le domaine du climat, examinera la formation dans le domaine des prévisions climatiques dans les pays de la Méditerranée ainsi que les changements climatiques et leurs effets sur la région.

Parmi les principaux thèmes retenus dans le programme de ce forum international qui se déroule jusqu’au 26 janvier, figure celui relatif aux méthodes de travail des services climatiques et leur relation avec les secteurs abonnés à leurs bulletins météo dont les secteurs de l’agriculture, de l’hydraulique et des assurances notamment en cas de sécheresse et d’inondations. Le forum permettra aux pays participants de présenter leurs expériences en matière de météorologie et leurs moyens et outils de prévisions climatiques.

Intervenant à l’ouverture des travaux du forum, le directeur général de l’ONM, Ounar Ferhat, a souligné que le phénomène des changements climatiques figure parmi "les menaces les plus sérieuses" contre la vie sur Terre "compte tenu de son impact négatif sur la sécurité alimentaire des sociétés, la santé des humains, les activités économiques et les ressources en eau".

M. Ounar a, par ailleurs, indiqué que les participants s’attelleront, durant cette rencontre, à "débattre des questions ayant trait aux prévisions saisonnières dans le domaine de la météorologie saisonnières", insistant sur la disposition de l’ONM à tenir compte des recommandations découlant de ce forum.

Tout en soulignant que le domaine des prévisions météorologiques "connaît un constant développement" dans le monde parallèlement au développement des moyens de prévisions climatiques saisonnières notamment à long terme", le responsable a ajouté que la situation "nécessite la conjugaison des efforts entre les pays d’Afrique du Nord et ceux de la Méditerranée en vue de lutter contre les changements climatiques et leurs effets néfastes".

Il a, dans ce contexte, rappelé que l’ONM prévoyait l’acquisition, cette année, d’un ordinateur ultra-sophistiqué pour les prévisions climatiques.

De son côté, le directeur de l’aviation civile et de météorologie au ministère des Transports, Messaoud Benchemam a souligné la nécessité de définir les risques climatiques qui guettent l’Algérie à travers notamment l’échange d’expériences avec les pays du bassin méditerranéen et africains afin "de définir les plans adéquats et appropriés aux prévisions et adopter des méthodes de gestion des phénomènes climatiques caractérisés par le changement et l’instabilité".

Pour sa part, le représentant de l’organisation mondiale de météorologie (OMM) a salué "l’intérêt" qu’accorde l’Algérie à la météorologie et au climat et les moyens consacrés au "développement de ce domaine qui nécessite, a-t-il dit, précision et ouverture sur les performance de l’Afrique et des autres pays".

Le représentant de l’OMM a estimé que l’organisation de ce forum auquel a contribué le centre africain des applications météorologiques pour le développement, "dénote" du souci de ce dernier d’assurer la diffusion de l’information météorologique, son développement et l’atténuation des répercussions des catastrophes naturelles dont la sécheresse et les ouragans dans le continent africain".

Il a appelé à cette occasion les gouvernements, les partenaires et les organisations activant dans le domaine à fournir plus "d’efforts pour mieux appliquer les programmes arrêtés" rappelant les stations de météorologie créées par l’OMM depuis une décennie pour mieux répondre aux besoins des pays à l’information dans ce domaine. Prennent part à ce forum, rappelle-t-on, plusieurs experts venus des pays arabes, d’Europe et des Etats-Unis.

L’Algérie doit disposer des moyens technologiques de prévisions nécessaires face à l’impact du changement climatique (expert)
ALGER- L’Algérie est appelée à se doter des moyens technologiques de prévisions, nécessaires face aux effets du changement climatique qui fait partie des risques majeurs, a indiqué mardi à Alger M. Bahlouli Larbi, responsable à l’Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH).

" Il est très important de parler de la technologie de prévision sous toutes ses formes, particulièrement météorologique et hydrologique, pour permettre à notre pays de mettre en place les mesures d’adaptation les plus efficaces face au changement climatique", a déclaré à l’APS, ce responsable des études hydrologiques et des prévisions au niveau de l’ANRH, en marge des travaux du 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique.

Il a souligné, dans le même cadre, la nécessité des acteurs concernés, et à leur tête l’Office national de la météorologie (ONM) et le ministère des Ressources en eau, à conjuguer leurs efforts pour faire face aux effets néfastes des changements climatiques.

Le responsable de l’ANRH a mis, à cet effet, l’accent sur le rôle de l’ONM en matière de prévision météorologique et celui du ministère des Ressources en eau en ce qui concerne la mise en place du Plan de prévention contre les risques d’inondations (PPRI).

Il a insisté à cet effet sur l’importance de la mise en place de systèmes d’alertes et de prévisions contre les inondations, qui est, a-t-il dit," une étape très importante" pour l’Algérie pour la mise en place d’une stratégie globale en vue d’atténuer les effets des changements climatiques qu’elle doit prendre en charge de la meilleure manière.

Le 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique, dont les travaux dureront trois, a pour thème "Prévisions saisonnières et services climatiques pour la gestion des risques et l’adaptation aux changements climatiques". Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour de cette rencontre, dont " les risques liés au climat et ses impacts potentiels liés à la variabilité et aux changements climatiques dans la région ciblée", "Gestion des risques et adaptation au changement et besoins spécifiques".

Il s’agit également de l’" Etat des connaissances en matière de prévision climatique saisonnière dans la sous région, y compris la prévisibilité du climat, modèles et échange d’expériences entre les différentes sous-région ciblée", ainsi que " Portée et étendue des prévisions saisonnières au niveau global et dans la sous-région ciblée".

Parmi les participants figurent notamment le Centre africain des applications de la météorologie pour le développement (ACMAD), l’Organisation météorologique mondiale (OMM), outre des experts représentant les Etats-Unis, l’Italie, la France, l’Espagne, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et l’Ethiopie.

La précision des prévisions essentielle pour faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes (expert)
ALGER- La précision des prévisions, dans le temps et dans l’espace, est un élément essentiel pour faire face aux phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes sur la planète, y compris dans le bassin méditerranéen, a indiqué mardi à Alger le directeur général de l’Office national de la météorologie (ONM), M. Ferhat Ouenar.

"Le défi est d’améliorer les prévisions dans le temps et dans l’espace, compte tenu des phénomènes extrêmes qui sont de plus en plus fréquents", a déclaré M. Ouenar à l’APS, en marge des travaux du 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique.

Il a ajouté que cette situation requiert que l’on soit "beaucoup plus précis" dans les prévisions dans le temps et dans l’espace. "C’est cela le défi essentiel à relever pour prévenir les effets de ces phénomènes extrêmes : inondations, chaleurs ...", a-t-il expliqué.

Ces phénomènes ont tendance à augmenter à travers le monde, a rappelé M. Ouenar, "d’où la nécessité, a-t-il dit, de limiter leurs effets, à travers, surtout, la prévention et l’alerte précoce".

Au sujet de l’Algérie, compte tenu de sa superficie et de sa situation géographique, il a indiqué qu’étant concernée aussi bien par les phénomènes méditerranéens que par les phénomènes tropicaux, elle est un "élément essentiel dans cette interface entre l’Europe et l’Afrique dans le domaine climatique".

A propos du 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique, le directeur général de l’ONM a précisé que cette réunion d’experts permettra de faire "un point de situation" sur les prévisions climatiques dans le bassin méditerranéen à travers, notamment, l’échange d’expériences.

"Les choses sont en constante évolution, il s’agit d’améliorer les modèles qui existent en intégrant chaque fois des paramètres nouveaux pour prendre en charge toutes ces variations climatiques", a-t-il fait observer.

Le 2ème Forum méditerranéen sur la prévision climatique, dont les travaux dureront trois jours, a pour thème "Prévisions saisonnières et services climatiques pour la gestion des risques et l’adaptation aux changements climatiques".

Les participants débattront de plusieurs sujets dont "les impacts potentiels liés à la variabilité et aux changements climatiques" et "la gestion des risques et l’adaptation aux changements et besoins spécifiques".

Ils évoqueront également "l’état des connaissances en matière de prévision climatique saisonnière dans la sous région, y compris la prévisibilité du climat, modèles et échange d’expériences entre les différentes sous-régions ciblées" et la "portée et étendue des prévisions saisonnières au niveau global et dans la sous-région ciblée".
Par APS - Algérie Presse Service