Euromed game : la rencontre euro-méditerranéenne

Euromed game, à la réalisation duquel j’ai eu le plaisir de participer, est un jeu sérieux un peu atypique. Il s’agit d’un jeu, initialement conçu pour être joué sur plateau et qui a finalement été adapté et développé sur informatique. Ca donne au total un gros jeu à télécharger sur disque dur avant de pouvoir jouer.
De quoi s’agit-il ? Euromed game a été voulu et produit par SALTO-YOUTH (Support, Advanced Learning and Training Opportunities within the European YOUTH), un organisme dépendant de l’Union européenne.
L’enjeu était de créer un outil destiné à animer des sessions de formation réunissant des jeunes européens et des ressortissants de pays du pourtour méditerranéen partenaires de l’UE. Il s’agissait donc de réaliser un jeu qui permette la découverte mutuelle et l’amélioration des connaissances des jeunes concernés sur l’UE et sur les pays partenaires.
Inspiré du Risk (pour les objectifs différents selon les joueurs), du Trivial (pour les questions), du Jeu de Loi (pour le livre de référence) et de tout un tas d’autres jeux, Euromed game est avant tout destiné à de jeunes adultes et à des sessions de formation en éducation informelle. Mais, très ludique, entièrement en anglais et proposant des questions de tout niveau et dans des domaines variés (culture, politique, économie, institutions européennes …) le jeu peut peut être trouver sa place en lycée et pourquoi pas en collège (par exemple dans des sections européennes).
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Union pour la Méditerranée : les autorités locales et régionales se donnent rendez-vous le 29 janvier prochain à Agadir

Le 29 janvier prochain, pour la première fois depuis sa création, les membres de l'Assemblée régionale et locale Euro-méditerranéenne (ARLEM) se réuniront en session plénière dans un pays du Sud de la Méditerranée, à Agadir (Maroc), à l'invitation de Mohamed Boudra, coprésident de l'assemblée et Président de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate.
Coprésidée par la Présidente du Comité des Régions Mercedes Bresso, cette assemblée paritaire soutient le dialogue et le partage d'expertise entre les autorités locales et régionales de part et d'autre de la Méditerranée, autour de sujets concrets.

En janvier prochain, les débats porteront principalement sur l'adoption de trois rapports, préparés tout au long de l'année 2010 – le premier sur la gestion locale de l'eau (rapporteur : Ramón Luis Valcárcel Siso,, Murcie/ES), le second sur le développement urbain (Khalid Al-Hnaifat, Grand Tafilah/Jordanie) et le dernier sur la dimension territoriale dans l'Union pour la Méditerranée (José Montilla Aguilera, Catalogne/ES), et qui seront adressés à l'UpM et à son secrétariat général.
Pour préparer les échéances de 2011, le Bureau de l'ARLEM a adopté en octobre dernier une déclaration politique soulignant ses priorités pour la poursuite du processus de l'Union pour la Méditerranée. Les membres d'ARLEM réclament notamment l'organisation d'une réunion à niveau ministériel sur le développement urbain, sur le modèle des réunions sur l'eau et l'environnement auxquelles l'ARLEM a déjà été associée.

Grâce au travail débuté au printemps et aux précédentes réunions de son Bureau, l'ARLEM a obtenu le statut d'observateur permanent au sein de l'UpM.
Une conférence de presse sera organisée à Agadir le 29 janvier
Toute l'année, restez informés grâce au site web de l'ARLEM:
www.cor.europa.eu/arlem
Note aux éditeurs -
L'initiative de la création de l'ARLEM fait suite à la demande d'institutionnalisation du rôle des autorités locales et régionales au sein du partenariat euro-méditerranéen. Elle lui confère dès lors une dimension territoriale et vise à associer plus étroitement les collectivités territoriales aux projets concrets de l'Union pour la Méditerranée.
La Déclaration de Barcelone adoptée par la Conférence euro-méditerranéenne dès novembre 1995 était explicite: "Les municipalités et les autorités régionales doivent être étroitement associées au fonctionnement du partenariat euro-méditerranéen. Des représentants de villes et de régions seront encouragés à se rencontrer chaque année pour passer en revue les défis communs qu'ils ont à affronter et pour confronter leurs expériences".
L'ARLEM, un projet commun du Comité des régions, des collectivités territoriales des trois rives de la Méditerranée ainsi que d'associations internationales et européennes représentant les autorités locales et régionales actives sur le terrain, facilite depuis janvier 2010 l'établissement des contacts, l'échange des bonnes pratiques entre les villes et les régions, ainsi que la promotion de la coopération intercommunale et interrégionale.
L'ARLEM se compose de 84 membres issus de l'Union européenne et de ses 16 partenaires méditerranéens; ces membres sont des représentants de régions ou de structures locales et détiennent un mandat d'une collectivité locale ou régionale. L'ARLEM est présidée par une coprésidence représentant de manière égale les partenaires méditerranéens et l'UE. Le coprésident du groupe des partenaires méditerranéens, actuellement Mohamed Boudra, Président de la région Taza-Al Hoceima-Taounate (Maroc), est confirmé par consensus par ce groupe pour une période de deux ans et demi. Le coprésident de l'UE est le président en exercice du CdR, actuellement Mercedes Bresso.
Source:
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Appel des chefs d'entreprise de la Méditerranée & Lancement de l’Euro-Mediterranean Competitiveness Council (EMCC

C’est une évidence, le processus politique de construction de l’Union pour la Méditerranée (UPM) est en panne mais cela ne doit pas dispenser les entreprises de continuer d’aller de l’avant afin de rapprocher le Sud et le Nord de Mare nostrum. Tel est l’un des messages principaux émis par le Conseil de surveillance de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed) qui s’est réuni le mardi 14 décembre à Paris au siège centrale de La Poste, l’un des membres fondateurs d’Ipemed.
« Les entreprises veulent que ça bougent, a relevé Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez et président du Conseil de surveillance d’Ipemed. « L’Europe ne doit pas s’isoler. Il faut qu’elle aille chercher la croissance au sud de la Méditerranée afin de constituer un grand ensemble qui pèsera dans la mondialisation. Il faut des projets structurants qui soient accompagnés par les Etats. Ces derniers ont un rôle à jouer ».
Lancement de l’Euro-Mediterranean Competitiveness Council (EMCC)
Pour démontrer leur engagement à bâtir un espace euro-méditerranéen solidaire, les membres du Conseil de surveillance d’Ipemed ainsi que d’autres chefs d’entreprises ont décidé de lancer l’Euro-Mediterranean Competitiveness Council (EMCC) qui constituera désormais le Conseil de surveillance regroupant l’ensemble des entreprises fondatrices d’Ipemed.
A l’avenir, cette structure permettra aux patrons méditerranéens de faire entendre leur voix et de peser dans le débat politique euro-méditerranéen. Grâce aux diverses antennes-pays d’Ipemed, l’EMCC permettra aux patrons de rencontrer les décideurs politiques afin de les encourager à aller encore plus loin dans l’intégration régionale. Pour bien marquer le coup et pour célébrer ce démarrage, les membres de l’EMCC ont d’ailleurs lancé un appel officiel aux Etats et aux gouvernements afin qu’ils n’abandonnent pas le projet de rapprochement entre les deux rives de la Méditerranée.
Lu par Aziz Milad et par René Caron, tous deux vice-présidents de l’EMCC et respectivement PDG de Tunisian Travel Services (TTS) et ancien président du Crédit Agricole, le texte relève qu’il est de la responsabilité des chefs d’entreprises de l’Est, du Nord et du Sud de la Méditerranée, de « promouvoir le développement et la paix » et qu’au-delà de leurs intérêts individuels, ils ont « une responsabilité économique, sociale et environnementale pour mettre en œuvre le co-développement entre les deux rives. »
En créant l’EMCC, et en s’engageant à rapprocher les rives méditerranéennes par l’économie, les patrons ont décidé aussi de continuer à « se mobiliser afin d’élaborer des projets structurants concrets sur l’eau et l’assainissement, l’énergie, la sécurité alimentaire, les échanges financiers, la mobilité, les transports, la santé et la formation. »
A noter que l’EMCC va adopter une charte qui fixera les principes de l’engagement des ces chefs d’entreprise pour une intégration régionale productive, durable et solidaire.

Deux tables rondes de haut-niveau
Un sympathique intermède a suivi le lancement de cet appel avec la présentation, par Plantu, dessinateur au quotidien Le Monde, de plusieurs caricatures et dessins d’actualité réalisés par des auteurs méditerranéens. Intitulée « Les Dessinateurs de la Méditerranée : des plages de liberté », cette session a démontré que de nombreux artistes et dessinateurs de presse sont convaincus de l’importance d’un avenir commun entre les rives de la Méditerranée. Elle a aussi montré que le chemin à parcourir reste encore long pour que s’installent au Sud et à l’Est de la Méditerranée, la paix et la sérénité.
La première table ronde a abordé la question du rôle des entreprises dans le rapprochement euro-méditerranéen. Parmi les participants, Gérard Mestrallet et Aziz Milad ont insisté sur l’importance des projets structurants.
De son côté, René Carron a évoqué la nécessité d’un regroupement régional et de l’importance d’organiser les financements des futurs projets euro-méditerranéens.
Ismaïl Mabrouk, PDG de Tunisie Invest, a mis l’accent sur l’urgence d’identifier des projets communs et suffisamment fédérateurs afin de tester la dynamique euro-maghrébine. Quant à Neemat Frem, Président du groupe libanais Indevco, il a rappelé le rôle pivot des partenariats public-privé dans le cadre du développement dans les Pays du sud et de l’est de la Méditerranée (Psem).
La seconde table ronde concernait un aspect plus politique puisqu’elle a examiné l’avenir du processus d’Union pour la Méditerranée. L’occasion pour Henri Guaino, Conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, d’affirmer que l’UPM compte déjà des résultats tangibles avec notamment le lancement du Plan solaire méditerranéen (PSM) ainsi que la mise en place d’un Secrétariat général à Barcelone.
Il a aussi insisté sur le fait que la question de la mobilité serait désormais au centre de l’agenda des discussions de l’UPM. De son côté, Nasser Kamel, ambassadeur d’Egypte en France, a reconnu que le processus politique était à l’arrêt en raison des événements du Proche-Orient.
Mais il a insisté sur le fait que cela ne signifiait pas qu’il fallait désespérer de l’UPM, la dynamique étant sur les rails avec un Secrétariat général qui a commencé à travailler pour examiner les futurs projets. Enfin, Hakim El-Karoui, banquier d’affaires et président de YML, a rappelé la nécessité de réfléchir à la Méditerranée en tenant compte de toutes ses réalités notamment sociales et économiques.
Source http://www.ipemed.coop/
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Méditerranée - L’Union européenne soutient le volet “agriculture” du plan Maroc vert


L’UE soutient le volet “agriculture” du plan Maroc vert pour un montant de plus de 780 millions de dirhams.
Monsieur Eneko Landaburu, chef de la Délégation de l’UE au Maroc, M. Salaheddine Mezouar, ministre marocain de l’économie et des finances et M. Aziz Akhannouch, ministre marocain de l’agriculture et de la pêche, ont signé un accord de financement à hauteur de 780 millions de dirhams (70 millions d’euros) pour la mise en œuvre d’un programme d’appui à la politique sectorielle agricole du Maroc, qui concerne plus spécifiquement le Plan Maroc vert.
Un communiqué de presse indique que ce nouveau programme soutiendra les réformes majeures introduites par le gouvernement marocain au bénéfice des régions rurales.
L’agriculture solidaire, le deuxième pilier de la réforme, concerne quelque 800.000 exploitants agricoles et environ 3 millions d’habitants des zones rurales. Elle touche environ 10% de la surface agricole utile du pays.
« Le secteur agricole est au cœur des relations entre l’Union européenne et le Maroc. La dynamisation des filières agricoles au profit des petits agriculteurs dans les régions les plus défavorisées et les plus fragiles sur le plan environnemental permettra d’accompagner l’impact socio-économique à l’issue de la libéralisation des échanges agricoles. » a déclaré Eneko Landaburu, le chef de la délégation de l’UE au Maroc.
Ce programme de trois ans, à hauteur de 70 millions d’euros, ciblera en particulier les régions du Drâa, de l’Oriental, Boulemane et Tafilalet. Outre des actions générales visant l’accompagnement de la mise en œuvre du Plan Maroc Vert, il a pour objectif la mise à niveau progressive des filières de la viande rouge ovine, du palmier dattier, de l’oléiculture et des autres produits du terroir, notamment la truffe.
Les résultats attendus sont une augmentation de la production et des revenus des producteurs, une hausse de l’emploi et une amélioration de la qualité des produits transformés et de la résilience environnementale.
L’appui au Plan Maroc vert traduit une cohérence et une continuité au soutien de l’UE au développement rural et agricole. En effet, plus de 700 millions d’euros ont été affectés au secteur depuis 1976.
Cette aide financière vient également compléter les autres actions de l’UE touchant au monde rural et qui visent à réduire les disparités sociales et régionales, tels que les programmes d’alphabétisation, d’éducation, de santé, de réduction de la pauvreté et dudésenclavement des populations isolées.
Source http://www.eeas.europa.eu/delegations/morocco/press_corner/all_news/news/2010/20101217_01_fr.htm
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MovieMed 2011- 2ème rencontres de l'audiovisuel euro-méditerranéen

Les 2èmes rencontres du cinéma euro-méditerranéen seront organisées à Ouarzazate et réuniront des professionnels de la production audiovisuelle ainsi que du tourisme des pays méditerranéens, afin de définir les partenariats possibles dans l'accueil du tournage de films, dans le développement de produits touristiques et dans la co-production.
Les rencontres seront accompagnées d'une « Bourse » pour des porteurs de projet sélectionnés.
Un salon sera également organisé afin que les commissions du film et les organismes responsables de la promotion cinématographiques présentent leur territoire aux entreprises présentes
Inscriptions 2011
Vous avez jusqu'au 31 Décembre 2010 pour vous inscrire aux Rencontres MovieMed.
Les inscriptions aux Rencontres MovieMed 2011 à Ouarzazate sont ouvertes.
Pour s'inscrire cliquez sur "Les rencontres Business"
Les appels à participation et les inscriptions aux Bourses MovieMed et Produits Ciné-Tourisme sont en ligne.
Pour s'inscrire cliquez sur "Bourses aux projets"
Les coordonnées et tarifs des hôtels pour assister aux Rencontres MovieMed 2011 à Ouarzazate sont disponibles.
Le projet MovieMed vise principalement :
- à favoriser la production audiovisuelle méditerranéenne par une visibilité accrue des ressources naturelles, humaines et techniques, par l’efficacité et la qualité de l’accueil et par la création d’opportunités de co-production.
- à développer des synergies entre le tourisme et la production audiovisuelle.
Partenaires -
Le projet MovieMed, piloté par la CCI Marseille Provence, soutenu par le programme européen Invest-In-Med, compte parmi ses pays partenaires l’Egypte, l’Espagne, la France, le Liban, le Maroc et la Tunisie.
La Chambre de Commerce de Marseille Provence organise cette seconde édition en partenariat avec le Centre Régional d'Investissement Souss Massa Drâa et la Ouarzazate Film Commission, avec la participation de la Province de Ouarzazate.
Contact : M Richard BOWER - richard.bower@ccimp.com
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MED PORTS – Plan Opérationnel pour le regroupement d’entreprises dans la logistique portuaire en Méditerranée

Cette opération fait partie de l'initiative : MED PORTS: Développement des clusters des services de logistique portuaire du Bassin de la Méditerranée
Méditérranée, Cairo, Egypt; Tunis, Tunisia; Tangier, Morocco, du 03/05/10 au 31/12/10
Description de l'opération :
Cette première opération a pour but de définir concrètement un plan d'action pour le développement de pôles de PME opérant dans la logistique portuaire dans les zones portuaires de Tunis-Radès, Tn; Tanger, Ma; Port-Saïd, Eg.
Le groupe d'experts visitera les partenaires, les porteurs d’intérêts et les organisations principaux des ports de l'Egypte, de la Tunisie et du Maroc pour:
1. analyser l'état de l'art (analyse SWOT et le mappe des pôles d’entreprises),
2. identifier et planifier des mesures concrètes pour promouvoir les pôles d’entreprises et les plates-formes logistiques en tant que moteurs du développement de ces zones;
3. définir un projet à soumettre dans le cadre de l’instrument de la politique européenne de voisinage et de partenariat - Coopération transfrontalière «Bassin méditerranéen» (IEVP CT Med) pour la mise en œuvre des actions ci-dessus. Pendant les 3 missions ( en Egypte, en Tunisie et en Maroc) le groupe d'experts échangeront leurs expériences et le transfert de connaissances entre les partenaires impliqués dans le domaine des services de logistique portuaire et de pôles de PME. Cette activité est prévue dans la même période que les missions à court terme, afin d'améliorer le niveau de l'échange d'expériences entre les partenaires et experts de l'UE.
La mission ouvre la voie pour les activités ultérieures. L'opération est gérée par le CSPI, Cagliari, avec l'appui technique du CIREM-CRIMM Centre de recherche sur la mobilité et la modélisation, Université de Cagliari).
Bénéficiaires :
Les bénéficiaires de l'opération sont les organisations partenaires Med (GAFI, CEEBA, CC Tunis) et les bénéficiaires Med (les principales organisations du port de Tanger) qui peuvent augmenter leurs capacités de développement des services de logistique portuaire. Les PME opérant dans le secteur bénéficieront de la mission de l'UE en raison de la définition du plan de travail stratégique pour le développement de pôles régionales.
Nombres de participants EU : 5
Nombre de participants Med : 15
Résultats attendus :
- 20 participants (représentant les CCI participantes et ASF) informés et formés sur les stratégies pour la promotion de l'innovation et le regroupement dans le secteur des services logistiques portuaires
- Plan d'action pour le promotion des pôles d’entreprises dans la logistique portuaire MED (rapport écrit et présentation Ppt) élaborée et partagée parmi les 20 participants et l'ensemble du consortium (version anglaise et française)
- Plan d'action pour le promotion des pôles d’entreprises dans la logistique portuaire MED (version électronique) diffusés à large échelle sur les sites Web des partenaires et des acteurs concernés.
Partenaires :
Camera di Commercio di Cagliari - Centro Servizi Promozionali per le Imprese (Leader) Unioncamere
Chambre de Commerce et d'Industrie de Tunis
GAFI - General Authority for Investment and Free Zones
CEEBA - Confederation of Egyptian European Business Associations2
Plus d'information : http://www.open-med.eu/portal/fr/ms_MEDPORTS.wp

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L'initiative MED PORTS se propose l'objectif de renforcer les compétences et les relations des Organisations de Soutien aux Entreprises (OSE) et des PME qui travaillent dans le secteurs des services logistiques portuaires.
L'idée consiste à améliorer les opportunités de business pour les sociétés qui travaillent dans les zones portuaires des suivants Pays concernés : Egypte, Tunisie, Maroc, Italie et Espagne.
Le projet se propose d'améliorer les capacités de gestion et d'approfondir la connaissance des opportunités dans le marché, grâce à une assistance technique initiale accompagnée par de missions court-terme des partenaires Med, en passant par un cours de formation pour les formateurs et par un atelier thématique, afin d'arriver à des rencontres d'affaires pour les PME en Europe.
Notamment, l'innovation technique et opérationnelle et les clusters parmi les PME seront encouragés en tant que véhicules pour le développement commun, aussi bien à un niveau régional qu'à un niveau euro-méditérranéen, pour mieux faire face aux défis à venir dans le marché.
La logistique et les transports sont les sujets ayant une importance prioritaire dans la région et MED PORTS souhaite contribuer au renforcement de l'innovation des entreprises et au renforcement des relations dans le contexte euro-méditérranéen.
Source http://www.invest-in-med.eu/

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Méditerranée - Distrimed 2 au TRADEXPO 2011

Cette opération fait partie de l'initiative : DISTRIMED 2.♀, Explorer de nouveaux circuits de distribution pour les femmes chefs d’entreprise
" TRADEXPO 2011" c'est le principal salon français des produits tendances à prix light, très fréquenté par les acheteurs de la grande distribution, et où exposeront une dizaine de femmes chefs d'entreprises maghrébines selectionnées dans le cadre de l'initiative Invest In Med « DISTRIMED 2.0 ».
Un stand open space de 50 m² mettra en valeur ces entreprises dont les dirigeantes auront été accompagnées et préparées en amont de cette foire par des experts financés par l'initiative.
Ces femmes maghrébines cherchent à placer plus d'une centaine de produits déco conçus et fabriqués dans les pays du sud de la Méditerranée.
Un rendez vous à ne pas manquer: le stand CNFCE-UTICA/ Invest In Med à Paris du 14 au 18 Janvier 2011.
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DISTRIMED 2.♀ veut faciliter l'accès de plus de dirigeantes d'entreprises méditerranéennes à de nouvelles formes de distribution, notamment à l'international (accès au marché européen), en les formant aux standards de la grande distribution et du e-commerce en particulier, mais aussi aux opportunités offertes par la franchise. Les challenges liés à ces nouveaux modes de distribution, ainsi que le nécessaire ajustement des pratiques des acteurs périphériques (organismes financiers, conseil juridique, etc.) seront traités au travers d'ateliers de formations, de coaching individualisé et de participation à des salons professionnels dédiés -l'objectif étant de faire des entreprises sélectionnées autant de success stories propres à convaincre les PME méditerranéennes de l'intérêt de ces nouvelles méthodes.
Partenaires
UTICA - Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (Leader)
CCI de Slovénie
AFAEMME - Association of Federations and Associations of Businesswomen of the Mediterranean - http://www.afaemme.org

AME
AIDDA
Source http://www.invest-in-med.eu/
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Méditerranée - Cartographie des pôles nautiques méditerranéens

Cette opération fait partie de l'initiative : ETINET -Réseau euro-méditerranéen d’investissement dans le tourisme culturel et le tourisme nautique
Cette étude vise au recensement des principaux pôles nautiques de la Med en analysant leur organisation, spécialisation, poids économique, actions en faveur de l'environnement, disponibilité foncière, coût du foncier, développement et investissements public et/ou privés.
Les bénéficiaires sont les entreprises du secteur nautique de la région méditerranéenne, les marinas et les autorités touristiques des pays visés.
L'étude devrait contribuer à une meilleure connaissance des ports de plaisance et à des transferts de savoir faire et des partenariat entre différents ports de plaisance. Elle couvre les outils d'accueil, la gestion des places à quai en Mediterranée (système «Resaport ») et la gestion environnementale (label méditerranéen des « Ports HQE »)
Partenaires
Camara de Comercio Industria y Navegacion de Malaga (Leader)
CCIMP - Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence
CCI Tunis - Chambre de Commerce et d'Industrie de Tunis
Contact : Esther Martinez
turismo@camaramalaga.com
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L'initiative ETINET a pour but de promouvoir les investissements touristiques vers les pays Med, de stimuler les rapports commerciaux et de créer des synergies entre les entreprises de le Région Med. Deux Etudes Préliminaires, quatre Rencontres d'Affaires et un Atelier seront réalisés. Les Études Préliminaires recenseront l'évolution de deux sous-secteurs touristiques à haute valeur ajoutée (tourisme culturel et tourisme nautique). Les Rencontres d'Affaires les principaux acteurs de quatre sous-secteurs touristiques (nautique, culturel, croisières et congrès et incentifs) pour promouvoir les investissement, établir des partenariats régionaux et générer des transactions commerciales. L'Atelier, qui sera sur les investissements touristiques, facilitera la diffusion de connaissances novatrices du secteur. Cette Initiative se développera dans le cadre d'événements touristiques internationaux comme Meditour, la FITC ou TopCruise.
Source www.invest-in-med.eu
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De nouvelles filières stratégiques pour la partenariat en Méditerranée

Des rencontres d’affaires se sont tenues à Tunis, entre des entreprises méditerranéennes et d’autres tunisiennes. Organisées par l’Association régionale pour le développement de la coopération industrielle internationale (ADECI), basée à Marseille, ces rencontres visent à développer durablement les relations d'affaires, les investissements et les partenariats d'entreprises entre les deux rives de la Méditerranée.
On cite à cet égard la promotion des filières stratégiques pour le développement de la région. « On a tous les atouts pour réussir une coopération économique soit performante », précise Patrick Allemand, 1er vice-président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur délégué aux relations internationales
Patrick Allemand qui était accompagnée de Foued Lakhoua, président de la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie, a souligné la nécessité de renforcer le partenariat euro-méditerranéen par le dialogue stratégique entre les entreprises euro-méditerranéenes, en particulier dans le contexte environnemental et énergétique où la demande mondiale d’énergie s’accroît. « Il est essentiel que nos pays évaluent leur potentiel et collaborent sur des secteurs stratégiques afin de proposer un positionnement cohérent à l’échelle internationale », a-t-il ajouté.
Conçues comme un rendez-vous incontournable, ces rencontres illustrent le déploiement des efforts de l’ADECI et la CTFCI. En fait, 250 entreprises travaillant dans les secteurs de l’environnement et des énergies ont déjà participé à l’échange de connaissances ou de transferts de savoir-faire. La coopération étroite dans les activités de partenariat euro-méditerranéen doit permettre de mettre en œuvre des réformes du marché de l’énergie et assurer une harmonisation progressive des cadres législatifs, réglementaires et institutionnels dans le domaine de l’énergie, entre les pays partenaires euro-méditerranéen, afin de créer à long terme un marché commun euro-méditerranéen de l’énergie.
Il est à rappeler également que l’ADECI est née de la volonté de chefs d'entreprise de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui ont pris l'initiative de sa création en 1980 à Marseille. L'Adeci regroupe plus de 200 entreprises industrielles, sous la forme d'une association sans but lucratif. Le principal objectif de l'Adeci est de rapprocher, d'accompagner sur le terrain et de conseiller les entreprises régionales qui souhaitent développer des actions de partenariat industriel avec des entreprises du bassin méditerranéen.
Source Africanmanager.com

Le centre d'alerte au tsunami en Méditerranée opérationnel courant 2012

Un centre d'alerte aux tsunamis en Méditerranée verra le jour à la mi-2012. Marie-Luce Penchard, ministre de l'outremer l'a annoncé ce mardi, lors de la séance des questions au gouvernement. Elle avait été interpellée par Roland Couteau, sénateur socialiste de l'Aude, qui a réalisé un rapport en 2007 sur les risques de tsunami sur les côtes françaises.
Le futur centre d'alerte sera créé à Bruyère-le-Châtel (Essonne) où se trouve un centre du Commissariat à l'énergie atomique. Le CEA sera impliqué dans la création du nouveau centre. « Le Commissariat à l’énergie atomique intervient en partenariat avec le CNRS et avec le service océanographique de la Marine nationale pour (le)créer »,
a dit Marie-Luce Penchard.
Son budget, d'un montant de 14M€, sera assuré pour moitié par le ministère de l'intérieur. Une cartographie des risques sera établie. « Pour organiser une alerte descendante, il faut déterminer les zones les plus vulnérables et définir les plans d’évacuation adéquat », a souligné Marie-Luce Penchard. Trois sites pilotes seront choisis dont un près de Leucate (Aude).
Dans son rapport, Roland Courteau avait estimé que le risque est « réel en Méditerranée », car, rappelait-il, quelque 10 % des tsunamis, qui ont été observés dans le monde, « ont eu lieu en Méditerranée ». « Il serait imprudent de ne pas tenir compte de ce type de risque », vient-il de déclarer à Midi Libre. Et d'ajouter que l'Océan indien était considéré comme une zone à faible risque jusqu'au tsunami de 2004 qui a fait des centaines de milliers de victimes.
Selon Roland Courteau, les derniers épisodes catastrophiques ne sont pas si anciens en Méditerranée. Ainsi, en 1908, suite à un tremblement de terre à Messine (Italie), un tsunami avait fait 40 000 morts sur les rives touchées.« En 2003, un séisme s'est produit au large de l'Algérie, déclenchant un tsunami qui a provoqué une vague de 3 mètres sur les Baléares , et une vague de 30 cm qui est arrivée la nuit sur nos côtes. »
Le sénateur audois a également établi des simulations. Dans le cadre d’un séisme de magnitude modérée qui se produirait dans le coeur du golfe du Lion, cela créerait une vague de 1,5 m sur le Roussillon comme à Frontignan. Enfin, si l'annonce de Marie-Luce Penchard le satisfait, il rappelle que la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco avait fixé à fin 2010 la création d’un centre d’alerte partout. « Nous avons donc pris du retard. Je veillerai à ce que le futur centre ne soit pas retardé davantage », prévient-il.
Source Midilibre.com

La Commission européenne approuve une première enveloppe de 100 millions d’euros pour soutenir le peuple palestinien en 2011

La Commission européenne a décidé d’accorder une première enveloppe d’un montant de 100 millions d’euros au Territoire palestinien occupé, dans le cadre de son budget pour 2011. Elle aidera ainsi l’Autorité palestinienne à maintenir les services publics essentiels à travers tout le territoire.
Selon un communiqué de presse, Catherine Ashton, la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-présidente de la Commission européenne a déclaré : « Cette décision montre le solide engagement politique et financier de l’Union européenne envers l’Autorité palestinienne et son Premier ministre, Salam Fayyad, en vue de la construction d’un État palestinien démocratique et viable.La création d’un État palestinien est un élément essentiel pour arriver à une solution pacifique, réaliste et durable du conflit »,
Lorsqu’il a annoncé l’octroi de cette enveloppe, Štefan Füle, le commissaire européen en charge de l'élargissement et de la politique de voisinage, a ajouté : « Avec la décision d’aujourd’hui, la Commission entend montrer au peuple palestinien qu’il peut compter sur le maintien de notre soutien en 2011, comme par le passé.

Notre aide sera canalisée par le biais de PEGASE. L’Union espère que les États membres et les autres donateurs continueront à soutenir le peuple palestinien par le biais de ce mécanisme. »
Avec cette décision, l’UE fait plus que tenir les promesses qu’elle avait faites lors de la conférence des bailleurs de fonds de Paris, en décembre 2007.
Sur l'enveloppe annoncée, 60 millions d’euros seront versés par le biais du mécanisme européen d’aide au Territoire palestinien occupé, PEGASE, qui a été lancé en février 2008. Ces fonds aideront l’Autorité palestinienne à payer les salaires et les retraites des fonctionnaires essentiels à la communauté (en particulier le personnel médical et enseignant).
Jusqu’à présent, la Commission a déjà accordé 696 millions d’euros de soutien financier direct à l’Autorité palestinienne, à travers ce mécanisme, et les États membres ont fourni une aide supplémentaire de 265 millions d’euros.
Les 40 millions restants seront alloués au budget principal de l'UNRWA, l'Office de secours et de travaux des Nations unies. L’UNWRA fournit des services de base dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la sécurité sociale à 4,7 millions de réfugiés depuis 1949. L’UE et ses États membres sont les plus importants donateurs de l’UNRWA.
Source ENPI Info Centre & http://ec.europa.eu/delegations/westbank/
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ADEME & AFD - Promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Méditerranée

Le 15 Décembre 2010, Philippe VAN DE MAELE, Président de l’ADEME, et Dov ZERAH, Directeur Général de l'Agence Française de Développement (AFD), ont signé un nouvel accord-cadre de coopération de trois ans.
Ce dernier permettra de consolider la coopération entre l’AFD et l’ADEME autour d’actions concrètes sur l’énergie, les déchets et la lutte contre le changement climatique et ce, dans trois zones prioritaires : l’Afrique subsaharienne, les pays du Bassin méditerranéen et l’Outremer, peut on lire dans un communiqué de presse.
Aussi, avec ce nouvel accord, les deux agences souhaitent renforcer leur partenariat afin de proposer une offre française intégrée en développant les synergies entre expertise, financement de projets et assistance technique.
Aussi, l’AFD et l’ADEME veulent consolider leur coopération sur l’énergie et le climat.
Par ailleurs, l’accord-cadre précise les grands axes d’action des deux établissements en Afrique subsaharienne, dans les pays du Bassin méditerranéen et en Outre-mer, à savoir :
· L’accès à l’énergie : un accent particulier sera mis sur le développement des énergies renouvelables et sur l’électrification rurale en Afrique.
· La promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en méditerranée. L’Union pour la Méditerranée et le Plan Solaire Méditerranéen1 constitueront un cadre d’intervention privilégié.
· La promotion de la ville durable : mise à disposition de l’expertise française en matière de planification et de gestion de la ville (approche environnementale de l’urbanisme, démarches énergie climat)
· L’appui à la définition et à la mise en œuvre des politiques de lutte contre le changement climatique des Etats et des collectivités locales françaises d’Outre-mer et étrangères : l’ADEME apportera son soutien technique dans l’élaboration de plans climats nationaux et territoriaux.
· La coopération en Outre-mer dans plusieurs secteurs, comme l’aménagement territorial durable, l’efficacité énergétique, le développement de coopération dans le secteur des déchets...

Enfin, l’accord cadre prendra différentes formes d’intervention, selon les thématiques :
· L’échange d’informations entre les deux agences
· Le développement de stratégie commune dans les domaines de coopération visés par l’accord-cadre
· Le pilotage ou le financement conjoint d’études et de recherches
· La réalisation d’opérations conjointes, coordonnées ou concertées
· L’apport réciproque d’expertise.
Source www.actualites-news-environnement.com
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Méditerranée - Compétition de courts et docs méditerranéens

Pêcheurs d’Images» lance un appel à films pour la 11ème Compétition de Courts-métrages de fiction et de films documentaires qui aura lieu pendant les Semaines du Cinéma Méditerranéen à Lunel au printemps 2011, du 30 mars au 12 avril 2011.
L’association «Pêcheurs d’Images» tente de promouvoir l’intégration et de combattre les discriminations à travers le cinéma. Ce dernier est utilisé comme vecteur de dialogue interculturel et comme outil de compréhension du monde.
La compétition s’adresse à tous les cinéastes originaires du Bassin Méditerranéen. L’œuvre proposée doit avoir été réalisée après le 1er janvier 2009 et ne doit pas avoir été primée dans d’autres festivals. La durée maximale des films est de 18 minutes pour la fiction, et de 52 minutes pour les documentaires. Ces derniers devront traiter d’une thématique liée à la Méditerranée.
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Plus d’informations sont disponibles sur
http://www.pecheursdimages.fr/

Les DVD sont à faire parvenir, avant le 31 décembre 2010, à l’adresse suivante :
Pêcheurs d’Images
36 avenue Gambetta
34400 Lunel
France.
Source Babelmed.net - est le premier magazine on-line des cultures méditerranéennes
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Méditerranée - L'Union européenne et la Jordanie signent un accord sur le transport aérien

L’Union européenne et la Jordanie ont signé un accord global sur les services aériens aux termes duquel elles ouvriront et intégreront leurs marchés respectifs et renforceront leur coopération mutuelle, tandis que les consommateurs et les exploitants se verront offrir de nouvelles possibilités.
Un communiqué de presse de la Commission européenne indique que l’accord établira un « espace aérien euro-méditerranéen » entre la Jordanie et l’UE, sur base de règlementations communes et d’une libéralisation des marchés aériens.

Cette signature reflète le renforcement important de la relation UE-Jordanie, qui, aujourd’hui, a atteint un « statut avancé » et abouti à un nouveau plan d'action PEV. Cette signature coïncide également avec la visite du Roi Abdallah II de Jordanie, qui rencontrera le président de la Commission, José Manuel Barroso, et le Haut Représentant Catherine Ashton les 15 et 16 décembre.
Le vice-président Siim Kallas, Commissaire responsable du transport, a déclaré : « L’accord signé aujourd’hui consolidera les relations économiques, commerciales et touristiques entre la Jordanie et l'Union européenne. L’accord permettra également à la Jordanie de devenir un partenaire aérien à part entière de l’UE et ouvrira la voie vers un espace aérien euro-méditerranéen élargi.
Il s’agit d’une étape importante de notre stratégie d’intégration entre l’UE et ses partenaires méditerranéens. Je tiens à remercier les autorités jordaniennes pour l’engagement dont elles ont fait preuve au cours de ces dernières années dans le cadre du rapprochement de la Jordanie et l’UE en matière de transport aérien ».
L’accord prévoit l’ouverture des marchés respectifs et l’intégration de la Jordanie dans un espace aérien commun à l’UE. En réponse à l’accord, la Jordanie va harmoniser sa législation pour l’adapter aux normes européennes et mettre en œuvre les réglementations aériennes européennes dans des domaines tels que la sécurité et la sûreté aériennes, l’environnement, la protection des consommateurs, la gestion du trafic aérien, la problématique de la concurrence et les aspects sociaux.
Cet accord permettra aux compagnies aériennes européennes d’organiser des vols directs vers la Jordanie depuis n’importe quel aéroport européen et vice versa pour les transporteurs jordaniens. Les investissements croisés entre la Jordanie et l'Europe seront encouragés, ce qui permettra aux transporteurs européens d’installer une filiale en Jordanie et vice-versa. L'accord prévoit en outre la suppression de toutes les restrictions sur les prix, les itinéraires et les quotas de vols entre la Jordanie et l'UE.
Cet accord ouvrira la voie à la création d'un espace aérien euro-méditerranéen élargi avec les différents partenaires méditerranéens. Un accord similaire a déjà été conclu entre l'UE et le Maroc en 2006 et des négociations sont en cours avec Israël, la Tunisie et le Liban
Pour en savoir plus sur les relations internationales de l’UE dans le domaine du transport aérien, voir:
http://ec.europa.eu/transport/air_portal/international/index_en.htm
Source Communiqué de presse :
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L'Union pour la Méditerranée au point mort

Le processus politique d'intégration patine, mais les dirigeants d'entreprises croient à la création d'un bloc euro-africain. D'où l'appel lancé le 15 décembre par des patrons de part et d'autre de la Méditerranée. Interview de Jean-Louis Guigou, délégué général d'Ipemed, l'Institut de prospective économique du Monde Méditerranéen présidé par Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez.

Le Conseil de surveillance d'IPEMED, présidé par Gérard Mestrallet, a rendu public le 15 décembre un appel pour relancer le processus d'intégration économique de la région méditerranéenne
La régionalisation de la mondialisation est en cours. Trois grands blocs se structurent : le bloc Amérique du Nord et Amérique du Sud, le grand bloc asiatique et demain, peut-on espérer un bloc euro-africain ?
En tout cas c'est la volonté du gouvernement et des chefs d'entreprise de part et d'autre de la Méditerranée. Lors du Sommet de Paris, le 13 juillet 2008, le Président Nicolas Sarkozy lançait l'Union pour la Méditerranée (UpM), visant à intégrer 500 millions d'Européens et 500 millions d'habitants des pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée pour constituer un ensemble de 1 milliard d'individus en 2030 - 2040.
L'UpM a aussi pour objectif de relancer le partenariat euro-méditérranéen, de lui ouvrir l'horizon et de réaliser des projets communs. Il s'agit de créer une sorte d'Union de projets pour faire de la Méditerranée le plus grand laboratoire du co-développement.

Concrètement, où en est-on du processus ?
Le processus politique d'intégration de l'UpM est confronté à des difficultés importantes, notamment du fait du conflit israélo-palestinien. Ne nous cachons pas. Le nouveau report du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union pour la Méditerranée à une date inconnue, est une très mauvaise nouvelle.
Ce blocage contraste avec la dynamique mondiale de régulation, comme en témoigne la tenue récente de la dix-huitième réunion des dirigeants du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec). Certes, ce dernier connaît aussi des problèmes politiques mais cela n'empêche pas ses membres de continuer à avancer sur la voie de l'intégration économique.

Faut-il désespérer du processus ?
Au sein d'Ipemed, nous y croyons. Nous avons, bien sûr, conscience des tensions politiques, mais nous savons aussi que la Méditerranée est un carrefour d'échanges intenses entre ses deux rives. Il faut pour cela que les entreprises se mobilisent.
D'ailleurs, les dirigeants des rives méditerranéennes sont désireux d'apporter leur contribution à cette intégration, via des projets concrets. Les réflexions portent notamment sur : la création de la Communauté Européenne de l'Energie, sur celle d'une Institution financière euro-méditerranéenne.
Mais aussi sur la création d'une agence méditerranéenne de l'eau et sur la mobilités économique des personnes qui peut remplacer l'approche administrative des migrations.
Mais quoi qu'il en soit, il faut que le processus économique avance. C'est pourquoi, les membres d'Ipemed, réunis au sein d'un club, appelé Euro Mediterranean Competitiveness Council (EMCC), entraînés par Gérard Mestrallet, Aziz Milad et René Carron, lancent un appel en faveur du renforcement de la coopération économique euro-méditerranéenne pour construire un territoire durable et solidaire».
Par Danièle Licata - lexpansion.com - le 18 décembre 2010

Méditerranée - Une bourse culturelle destinée aux jeunes méditerranéens

La bourse Marc de Montalembert est attribuée à un projet sur un thème culturel. Le candidat, quel que soit son niveau d'études ou sa formation, aura déjà fait la preuve de sa vocation par un début de réalisation. Le thème du projet devra être approfondi hors du pays d’origine du candidat.
Au cours du voyage le candidat développera sa connaissance des cultures de la Méditerranée et observera tout ce qui peut servir à mieux apprécier les diversités culturelles et à encourager le respect des différences.
L’aboutissement du projet sera une œuvre originale résultant des connaissances et de l'expérience acquises durant le voyage – sous une forme du choix du candidat, susceptible d'être publiée et diffusée. Le boursier pourra, s’il le souhaite, élaborer son témoignage durant un séjour à la Fondation Marc de Montalembert à Rhodes.
Les intéressés doivent faire demande du formulaire de candidature avant le 15 décembre.
Le formulaire et le dossier complet doivent être renvoyés le 31 décembre au plus tard.
Le lauréat est invité à recevoir la bourse le 25 avril, jour de l'ouverture annuelle de la Fondation, à Rhodes. Le lauréat devra être en mesure de présenter le résultat de son projet et le témoignage élaboré le 25 avril de l'année suivante. La Fondation pourra envisager d’aider la publication du résultat de la bourse.
Plus d’informations:
http://www.fondationmdm.com/index.php/fr/bourse
Source Babelmed.net - est le premier magazine on-line des cultures méditerranéennes
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Méditerranée - Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen 2010

Le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen est un concours international organisé chaque année par le CMCA et la RAI, Radio Télévision Italienne.
Il est ouvert aux organismes de télévision (publics ou privés), aux sociétés de production, aux auteurs, réalisateurs, journalistes et documentaristes qui -dans le domaine spécifique du documentaire, du reportage et du film d’enquête - traitent d’une manière créative et originale des thèmes et des questions qui caractérisent aujourd’hui l’aire culturelle de la Méditerranée au sens large, des côtes de l’Atlantique aux rives de la Mer Noire.
Le CMCA a reçu cette année 244 documentaires, en provenance de 30 pays, d’Algérie, d'Allemagne, de Belgique, d'Egypte, d’Espagne, de France, de Grèce, d’Israël, d’Italie, du Liban, du Maroc, du Portugal, de Roumanie, de Suisse, des Territoires Palestiniens, de Tunisie et de Turquie. Egalement présents cette année d’autres pays qui participent plus rarement au Prix, l'Albanie, l'Angleterre, l'Autriche, la Bosnie, le Brésil, Chypre, la Finlande, la Géorgie, la Hongrie, la Jordanie, le Qatar, la Slovénie et la Syrie.

Palmares 2010
Pour sa 15ème édition, le Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen s’est tenu pour la seconde fois de son histoire à Marseille. Durant trois jours les membres du jury présidés par Darina Al Joundi (actrice, scénariste et réalisatrice libanaise) et Daniel Psenny (journalise du Monde) ont visionné 29 films en compétition consacré aux enjeux, à l'histoire et au patrimoine de la Méditerranée. Le palmarès de cette 15ème édition a été dévoilé au Palais de la Bourse lors de la cérémonie de remise des prix en présence des réalisateurs en compétition venus des deux rives du Mare nostrum. Les lauréats de ce rendez-vous de la Méditerranée audiovisuelle unique en son genre sont :
Grand Prix France Télévisions du Documentaire et du Reportage Méditerranéen
Catégorie "Enjeux Méditerranéens" (6000 €)
Il prime des oeuvres qui participent à une meilleure compréhension de la situation actuelle dans le bassin méditerranéen. Il prime la capacité du réalisateur à interroger et mettre en perspective les événements, ainsi qu'à se mettre à l’écoute des protagonistes.
«Gaza-strophe, le jour d’apres»de Samir Abdallah et Kheridine Mabrouk
Les deux réalisateurs sont rentrés dans Gaza le 20janvier 2009, au surlendemain du cessez-le-feu annoncé après la dernière grande offensive israélienne, nommée «Plomb durci». Guidés par des délégués palestiniens des droits de l'homme, sur les traces des chars israéliens ils recueillent des dizaines de témoignages de la guerre israélienne de 22 jours contre Gaza .
Prix "Mémoire de la Méditerranée" parrainé par l’Institut national de l'audiovisuel (5000 €)
Ce prix récompense le film, qui, dans son traitement (avec ou sans archives), rend actuel des faits du passé, des histoires individuelles ou collectives d'hommes et de femmes de la Méditerranée, des lieux symboliques et de mémoire.
«Les chemins de la memoire» de José-Luis Penafuerte
Espagne, 1975 : mort du dictateur Franco, au terme de 40 ans d’un régime répressif qui a fait des centaines de milliers de victimes, orphelins, prisonniers, exilés, déportés, torturés. Aujourd’hui, plus de 30 ans après, l’Espagne commence à lever le voile sur cette période, et à rendre justice aux victimes du franquisme. Ce film rend compte de ce processus de reconnaissance et de deuil, qui devrait permettre à l’Espagne de vivre en paix avec son terrible passé.
Prix "Art, Patrimoine et Cultures de la Méditerranée" parrainé par Marseille-Provence 2013 (5000 €)
Ce prix récompense un documentaire qui contribue à valoriser l'expression artistique (musique, arts plastiques, spectacles vivants, arts visuels), le patrimoine (sites, monuments, oeuvres d’art, archéologie,architecture) ou toute autre expression de la culture en Méditerranée (folklore, traditions).
«La main et la voix» de Anush Hamzehian
Venu sans doute de l’Antiquité, le jeu de la morra retrouve aujourd’hui le grand jour, après avoir été mis en sourdine au nom d’un certain ordre moral. Un jeu très simple, mais aussi très rapide et intense, autour duquel
se crée instantanément une tension toute particulière et fascinante.
Prix "Reportage d’investigation" parrainé par Radio France (5000 €)
Ce Prix récompense le meilleur reportage d'investigation, la meilleure enquête qui décrypte le mieux un événement présent ou passé touchant à la Méditerranée.
«le tunnel, le secret du siege de Sarajevo» de Nedim Loncarevic
Printemps 1993, Sarajevo est assiégée. Dans la maison de la famille Sloboda (Liberté), un groupe de personnes, dans le plus grand secret, commence à creuser un tunnel vers le territoire libre... Cet étroit passage permettra l'approvisionnement de la ville en munitions, armes et nourriture. Grâce au tunnel, la capitale bosniaque est parvenue à supporter le siège qui a duré 1300 jours.
Prix "Jeune Public" parrainé par la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole (5000 €)
Ce Prix est délivré par un jury de lycéens et récompense un des films de la catégorie « Reportage d’investigation ».
«Adieu Jerusalem?» d’Alexandre Fronty
La Terre Sainte est de plus en plus désertée par les Chrétiens autochtones. Bien que pendant 2000 ans, ces chrétiens aient survécu à toutes les guerres, depuis quelques décennies, c’est surtout ceux de Cisjordanie qui fuient la terre de leurs ancêtres. A Bethléem, ils ne représentent plus que 10% de la population, contre 45% en 1931. A Jérusalem, ils ne seraient plus que 0,5%. A ce rythme, il n’y aura plus de Chrétiens de Palestine à moyen terme.
Prix "Première Oeuvre documentaire" parrainé par la RAI (5000 €)
Ce prix distingue le talent d'un réalisateur n'ayant pas réalisé plus de trois films en tout genre. Les oeuvres produites dans le cadre d'une école ou d'une formation peuvent également concourir.
«Moi, ma famille rom et Woody Allen» de Laura Halilovic
Originaire de Yougoslavie et venue en Italie à la fin des années 60 la famille Halilovic vit dans des roulottes pendant 20 ans avant de s’installer dans une HLM. L'histoire est racontée avec ironie par Laura, une jeune fille rom. Selon les lois de sa famille elle devrait être mariée, mais elle est bien déterminée à décider pour elle même et à continuer à se battre pour réaliser ses rêves.
Prix "Spécial du Jury" parrainé par la Collectivité Territoriale Corse (5000 €)
Ce prix récompense un documentaire, toutes catégories confondues, particulièrement distingué par lesmembres du Jury et n’ayant reçu aucun des autres prix officiels.
«Deadly honour» de Lipika Pelham
Le film est raconté par une adolescente de 15 ans, Salma, basé sur l'histoire authentique d'une survivante d'un crime d'honneur. “Deadly Honour” (L'Honneur à Mort) décrit les multiples tentatives et meurtres de jeunes femmes dans la ville israélienne de Ramle.
Source http://www.babelmed.net/Pais/M%C3%A9diterran%C3%A9e/Agenda/le_prix.php?c=6228&m=316&l=fr et www.prixcmca.wordpress.com
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Situation dans les pays méditerranéens et la Stratégie Méditerranéenne de l’Eau

La Foire Internationale pour la Gestion Efficace de l'Eau (EFIAQUA) aura lieu du 16 au 18 février 2011 à Valence (Espagne). EFIAQUA s’organise conjointement avec la Foire Internationale pour les Solutions Environnementales ECOFIRA et EGÉTICA - EXPO ENERGÉTICA.
Cet évènement traite cinq sujets stratégiques: Dessalement, Traitement de l’eau, Épuration de l’eau, Captage de l’eau, Réutilisation de l’eau et autres secteurs (Distribution et approvisionnement de l’eau, lutte contre les inondations et protection de côtes, ingénierie, financement des projets, instruments d’analyse, etc.).
Le Réseau Méditerranéen des Organismes de Bassin (REMOB) co-organise une Session Méditerranéenne sur la situation dans les pays méditerranéens et la Stratégie Méditerranéenne de l’Eau qui aura lieu le 18 février 2011. Cet événement vise à réunir les gestionnaires de l’eau avec le secteur privé pour discuter de: la Gestion de l’eau, la Gouvernance de l’eau et la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), l’Adaptation au changement climatique, le Financement de l’eau.
Par http://www.emwis.org/& http://www.remoc.org/DesktopDefault.aspx
Contact information: Katharina Kober, Project Officer, Secretaría Técnica Permanente de la REMOC, Confederación Hidrográfica del Júcar, Avda. Blasco Ibáñez 48, 5ª , 46010 VALENCIA (SPAIN)
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Livre présentant le SEMIDE dans le cadre du Processus de Barcelone-Union pour la Méditerranée

La 14e réunion du Comité Directeur du SEMIDE a eu lieu à Florence le 3 décembre, le lendemain du séminaire de coordination des Points Focaux Nationaux.
Un livre présentant le SEMIDE dans le cadre du Processus de Barcelone-Union pour la Méditerranée de Marseille 1996 à Florence 2010, ainsi qu'un nouveau bulletin d'information ont été publiés.
Les participants ont constaté les progrès accomplis par les pays Med dans la préparation de Systèmes Nationaux d'Information sur l'Eau -SNIE- harmonisés au niveau Méditerranéen grâce à l'appui du SEMIDE.
La coopération établie avec l'Agence Européenne pour l'Environnement a été très appréciée en particulier sur les systèmes d'information sur l'eau et les travaux sur la pénurie d’eau et la sécheresse.
Dans le domaine des systèmes d'information, les priorités définies pour l'avenir comprennent un soutien continu pour la mise en œuvre des SNIE ainsi que la coordination régionale par le biais d'un HUB de connaissances sur l'eau en Méditerranée et un programme de renforcement de capacités pour l'application des technologies de l'Observation de la Terre à la gestion de l'eau.
Les participants ont également convenu de la nécessité d'avoir une plate-forme de gouvernance régionale telle que le Groupe Expert sur l'Eau si l'Union pour la Méditerranée progresse, ou dans le cas contraire, des réunions annuelles des directeurs de l'eau Euromed que le SEMIDE est prêt à relancer.
Visiter le site web du SEMIDE pour en savoir plus :
http://www.semide.net/documents/meetings/SC/SC14
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MedInSof - réseau méditerranéen des éditeurs et intégrateurs de logiciels

Le réseau méditerranéen des éditeurs et intégrateurs de logiciels MedInSoft publie les résultats de son étude portant sur le poids économique de la filière Logiciels et Services (L&S) en région.
Il en ressort que la filière constitue un véritable moteur pour l'économie régionale. Le secteur représente en région 19 256 emplois en 2009 (5,4% de l'emploi salarié national).
Entre 2007 et 2009, Paca affiche une croissance de plus de 900 emplois dans les Alpes-Maritimes et plus de 700 dans les Bouches-du-Rhône, alors qu'on assiste à une suppression de 10 000 emplois à l'échelon national. Paca connaît également une belle réussite en termes de chiffre d'affaires.
Entre 2007 et 2009, la filière est passée de 1,9 Md€ à 2,5 Md€ de CA, réalisés par 1 553 entreprises. Le nombre d’établissements a aussi davantage augmenté en Paca (+7,9%) que sur l’ensemble du territoire national (+6,6%). L’étude souligne également le potentiel d’innovation des entreprises régionales sur des sujets d’actualité (Cloud Computing, mobilité, …) ainsi que les perspectives de croissance soutenue pour le secteur, grâce au dynamisme des industries de pointe, telles que l'aéronautique, mais aussi à la forte demande de la part des opérateurs télécoms, de la filière nucléaire nouvelle génération, des investissements prévus dans le Green IT (smart grids) ou les grands programmes sociétaux, comme le Plan Hôpital 2012.
Source info-economique.com - décembre 2010
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Méditerranée - 14e Festival cinéma Maghreb

Le 14e Festival cinéma Maghreb si loin si proche aura lieu du 14 au 30 janvier 2011.
Ce festival est l'une des rares manifestations consacrées au cinéma maghrébin, mais aussi un forum, un lieu de vie et un lieu d'échanges à travers le cinéma, le livre, le débat, le conte, la musique, la cuisine, la palabre, la photo, la vidéo,… et surtout la rencontre!
Le Festival a été fondé en 1997. L'organisation du festival s'est peu à peu élargie à un collectif qui regroupe l'Association Cinémaginaire, la Ville de Cabestany, la Ville d'Argelès sur Mer, la Ville d'Elne, l'Association Coup de Soleil, l’Institut Jean Vigo de Perpignan, les Ciné-Rencontres de Prades, le Collectif de St Paul, les Amis de Cinémaginaire, les Amis du Cinoch' de Carcassonne, Ciném’Aude dans l’Aude, …
Le Festival se déroule sur 2 semaines et 3 week-ends, et sur plusieurs sites différents des Pyrénées Orientales (Argelès sur Mer, Cabestany, Elne, St Paul de Fenouillet, Banyuls sur Mer, Prades et Perpignan) et de l’Aude (Carcassonne, Lézignan, Limoux, Gruissan et Quillan).
Le festival réunit des créateurs des quatre pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie), et d’autres pays du pourtour méditerranéen (France, Espagne, Italie,…), autour de films, d’expressions artistiques libres, de paroles et de moments festifs.
Des films souvent inédits en présence de leurs réalisateurs, voilà d’abord l’enjeu du festival, quand bien souvent les films présentés n’ont pas de distributeurs en Europe, et n’en auront peut-être jamais.

Invités Présents (sous réserve):
Ould Meyne (exposition)), Hassan Bejelloun (Les oubliés de l’histoire), Medhi Lallaoui (Retour sur Ouvéa/Porteu d’espoir), El Hadj Bensalah (Alger insolite: Taya ya didou), Malek Bensmaïl (Guerres secrètes du FLN en France), Abdelkrim Bahloul (Le voyage à Alger), Driss Chouika (Destins croisés), Marc Scialom (Lettre à la prison), Rachida Krim (Pas si simple), Dalila Ennabre (Fama une héroine sans histoire / La caravane de MéAïcha / J’ai tant aimé), Djemaï Nazim (La parade de Taos), Amal Katel (On ne mourra pas), Abdenour Zahzah (Garagouz), Gilles Manceron (historien)…

Lieux du Festival:
• Argelès sur Mer - Cinéma Jaurès - 04 68 81 15 37
• Aude - Ciném’Aude - Narbonne 04 68 32 95 39
• Banyuls sur Mer - Cinéma Novelty -
• Cabestany - Centre Culturel - 04 68 66 36 07
• Carcassonne - Amis Cinoch’ ciné Colisée - 04 68 25 48 94
• Elne - Cinéma Vautier - 04 68 37 34 30
• Gruissan - Palais des Congrés - 04 68 32 95 39
• Lézignan - Cinéma Le Palace - 04 68 27 27 43
• Limoux - Cinéma L’Elysée - 04 68 31 03 69
• Perpignan - Institut Jean Vigo - 04 68 34 09 39
• Perpignan - Association Coup de soleil -
• Prades - Cinéma Lido Ciné Rencontres - 04 68 05 20 47
• Quillan - Cinéma Le Familia - 04 68 20 05 60
• St Paul - Cinéma Foyer Rural - 04 68 59 07 01

Tarifs:
• 1 film: 4 euros
• 1 buffet ou 1 couscous
- Banyuls, Quillan: 5 euros
- Cabestany, Argelès: 6 euros
- Elne, Prades, Limoux, Gruissan, Lézignan: 8 euros

Pour plus d'info: http://www.cinemaginaire.org/

Nom du contact : Cinémaginaire
Téléphone du contact : 04 68 08 22 16
Email du contact : mghrfestival@cinemaginaire.org
Rue : 53 avenue Mermoz
Code postal : 66000
Commune : Perpignan
Par le
lesitecatalan.com - décembre 2010
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EuroMed-2030 : étude prospective des enjeux à long terme dans la région méditerranéenne

La Commission européenne organise ce jeudi une conférence intitulée « EuroMed-2030 : A forward look on the long-term challenges for the Mediterranean area » (« EuroMed-2030 : étude prospective des enjeux à long terme dans la région méditerranéenne »).
L’événement permettra d’analyser les grandes tendances, les tensions et les transitions possibles dans la région jusqu’en 2030.
Un communiqué de presse indique que la conférence EuroMed-2030, qui aura lieu le 16 décembre à Bruxelles, passera en revue et développera les exercices de prospective existants et les autres études récentes sur l’espace euro-méditerranéen, notamment les travaux du Groupe d’experts EuroMed-2030 mis en place par la Commission européenne au titre de l’activité de Prospective des Sciences socio-économiques et humaines (thème SSH) du 7e Programme-cadre de recherche.
Elle permettra de tracer des projections macro-économiques (démographie et croissance du PIB) dans les 10 pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée (Algérie, Autorité palestinienne, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie et Turquie).
La conférence permettra d’identifier les interdépendances entre l’UE et les pays du Sud et de l'Est de la Méditerranée sur le plan économique, social et technologique. Enfin, en tenant compte des grandes tendances, tensions et transitions dégagées, EuroMed 2030 explorera les scénarios à moyen terme (2030) en vue d’une mise en œuvre efficace des futures politiques euro-méditerranéennes par exemple sur l’intégration de la zone de libre échange euro-méditerranéenne, les migrations, le tourisme, l’énergie, le transport, l’environnement, l’eau, l'agriculture, le changement climatique, le transfert technologique, les questions marines et maritimes ainsi que les problématiques culturelles telles que les conflits, religions et genre.
Par ENPI Info Centre - le 16 décembre 2010
Plus d'information : http://ec.europa.eu/research/social-sciences/events-135_en.html
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Colloque - Quelles perspectives pour la France en Méditerranée?

Colloque du lundi 17 janvier à 18h à l’Institut du Monde Arabe, salle du Haut Conseil,1, rue des Fossés Saint-Bernard, Place Mohammed V, 75236 Paris Cedex 05.
Entrée libre sous réserve de votre inscription à info@fondation-res-publica.org.
Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes.
Avec la participation de :
Jean-Yves Autexier, Membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica
Georges Corm, Ancien ministre des Finances de la République libanaise, auteur de « Le nouveau gouvernement du monde » (La Découverte, 2010)
Alain Dejammet, Président du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica
Hubert Védrine, Ancien ministre des Affaires étrangères
Henri Guaino, Conseiller spécial du Président de la République et
Jean-Pierre Chevènement, Président de la Fondation Res Publica
Source - http://www.fondation-res-publica.org/Quelles-perspectives-pour-la-France-en-Mediterranee_a516.html

Mobilité urbaine et développement durable en Méditerranée

Le Plan Bleu vient de publier une nouvelle étude sur « Mobilité urbaine et développement durable en Méditerranée : Diagnostic prospectif régional » dans la série Les Cahiers du Plan Bleu.
Caractérisée par une urbanisation rapide des pays des rives Sud et Est et par un étalement urbain dominant au Nord, la problématique de la mobilité urbaine en Méditerranée soulève des questions majeures en termes de développement durable.
Ce diagnostic prospectif est le fruit d’un processus de travail partenarial engagé dés 2005 avec l’appui de la Banque Mondiale, de l’Agence Française de Développement, et de Véolia environnement.
L’étude a pour objectif de dresser un état des lieux, aider à identifier les enjeux régionaux et à préciser les stratégies d’interventions adaptées sur la mobilité urbaine en Méditerranée. Elle est nourrie de six études de cas : Tanger, Alger, Tunis, Le Caire, Istanbul et Alep, et complétée par les travaux du séminaire technique tenu à Sophia Antipolis les 23 et 24 Novembre 2009.
Ce Cahier est disponible sur le site Internet du Plan Bleu. La version anglaise sera mise en ligne prochainement.
Un 4 pages de la collection
Les Notes du Plan Bleu intitulé « Mobilité urbaine : un enjeu clé de l’avenir des villes méditerranéennes » est également disponible sur le site Internet du Plan Bleu, en français et anglais.
Source HELENE ROUSSEAUX - mediaterre.org - le 14 décembre 2010
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Forum " Méditerranée 2020 " sur les énergies renouvelables

Le forum " Méditerranée 2020 " sur les énergies renouvelables, se tiendra du 15 au 17 décembre courant à Almeria (Sud de l'Espagne), avec la participation de pays Méditerranéens dont le Maroc, apprend-on lundi auprès des organisateurs.
Initiée par la chambre de commerce, d'industrie et de navigation d'Almeria en collaboration avec le Fonds Européen de développement régional, la rencontre sera marquée par la participation d'experts, d'entreprises et d'entités actives dans le secteur des énergies renouvelables des deux rives de la Méditerranée.
Le forum " Méditerranée 2020 " constitue " une occasion excellente pour fomenter des contacts entre professionnels Espagnols et les principaux acteurs du pourtour Méditerranéen en vue d'établir de possibles liens de coopération entrepreunariale dans le secteur des énergies renouvelables ", selon un communiqué de la Chambre de commerce d'Almeria.
Il permettra également aux entreprises participantes souhaitant devenir plus compétitives de procéder à " un échange de connaissances et de renforcer les contacts professionnels pour accroître la connaissance sur les nouveaux modèles de travail et les dernières technologies et techniques en matière des énergies renouvelables ".
La rencontre devra axer ses travaux sur " l'amélioration du rendement et la diminution des coûts des technologies en relation avec les énergies renouvelables comme l'énergie solaire, l'énergie éolienne ou encore la Biomasse ", souligne la même source qui relève l'importance de ce genre de rencontres surtout que " la prochaine décennie sera celle du développement de nouvelles ressources énergétiques notamment l'énergie solaire qui pourra devenir un moteur clé du développement industriel ".
© MAP & biladi.fr - le 13 décembre 2010

Le livre numérique vu de l’autre côté de la Méditerranée

L’association Diversités (blog) organisait la semaine dernière un atelier pour favoriser la coopération entre la France et les pays en développement sur la question du livre numérique. Diversités est une association qui a pour but de favoriser les échanges dans le domaine des industries culturelles, financée par le ministère des Affaires étrangères pour faire la promotion de la France à l’international et faciliter les relations entre les acteurs des industries culturelles françaises et leurs homologues étrangers.
Un atelier qui m’a donné l’occasion d’écouter et de rencontrer plusieurs éditeurs méditerranéens, dont l’écrivain et éditeur Sofiane Hadjadj, qui dirige les
éditions Barzakh en Algérie, et qui a tenu à la délégation française un discours dont les adresses étaient importantes, et pas seulement parce qu’on ne les entend pas assez.

L’édition numérique est-elle une opportunité pour les pays du Sud ?
“Je représente les profanes dans cette assemblée de spécialiste”, rappelle Sofiane Hadjadj. “Nous, éditeurs méditerranéens, nous regardons les débats, les inquiétudes et les agitations de loin.” Mais les regarder de loin ne signifie pas ne pas s’y intéresser de près.
Sofiane se souvient avoir entendu déjà il y a quelques années un “prêche” de Google qui, de passage par les pays du Maghreb, venait y rôder son discours libéral et libertaire, qui sous couvert de philanthropie, n’évoquait déjà que des réalités marchandes et économiques. Depuis l’eau à coulé. Google depuis a avancé, bien plus vite que les pays du Maghreb. La nécessité de comprendre les enjeux et les conséquences que la révolution numérique va avoir sur l’édition traditionnelle et sur les lecteurs n’en est que plus vive.

Image : une application pour lire le Coran développée par Batoul Apps, la start-up du développeur américain Ameir Al Zoubi.
Sofiane est membre de membre de l’
Alliance internationale des éditeurs indépendants, une association qui prône la bibliodiversité éditoriale et favorise l’édition solidaire. Cette association va d’ailleurs avoir, cette semaine, à Ouagadougou (Burkina Faso) où se tient la Foire internationale du livre, une première rencontre sur le sujet, notamment pour évoquer le lancement d’une étude sur l’opportunité de l’édition numérique pour les pays en développement.
“Il est difficile de regarder la question du numérique pour un éditeur profane, pour qui ces questions ne sont pas essentielles au quotidien. Mais ce qui semble secondaire pour l’instant, peut aller vite demain”, estime l’éditeur avec un doute dans la voix, le même qui agite l’édition mondiale… Qui n’est pas de savoir si la révolution numérique va avoir lieu (tout le monde en est persuadé), mais quand la bascule va réellement se produire.
Sofiane Hadjadj rappelle pourtant l’étendu de la fracture numérique qui sépare pour l’instant les pays du Sud des pays du Nord.
Des pays du Sud qui ne forment pas pour autant un ensemble homogène : rien ne rapproche le Qatar du Burkina, ni en terme de connexion, d’équipement ou d’usage. Autant d’obstacles qui empêchent de regarder la question du numérique de la même façon.
“Sur le plan éditorial également, nous ne parlons pas des mêmes réalités”, rappelle l’éditeur. Alors que le Maroc ou l’Algérie publient difficilement 4000 titres par an (contre quelque 55 000 par an en France), le différentiel (de 1 à 15) est encore incroyablement plus important en ce qui concerne le livre numérique. “Nous sommes durablement confrontés au manque structurel de production de savoir dans les pays en développement et à la surproduction des industries culturelles des pays développés.” Dans les pays en développement, l’individu cherche encore sa place sur le numérique.
En même temps, vue du Sud, le livre numérique semble intéressant pour sa légèreté, sa facilité d’accès, sa facilité de fabrication. Il apparaît même comme un remède miracle, car il demande des investissements bien moindres que la production d’ouvrages en papier. “Est-il pour autant un remède pour les pays en voie de développement ? Peut-il nous permettre d’espérer un rattrapage ?” Sofiane Hadjadj ne semble pas vraiment y croire. Les réalités économiques auxquelles il est confronté sont certainement trop lourdes pour laisser beaucoup d’espoirs.

La réalité du livre dans les pays du Maghreb est plutôt un échec
“Pour l’instant, les livres viennent du Nord et arrivent au Sud, avec un chemin compliqué de vente et de distribution. Ils suivent une chaîne longue, coûteuse, écologiquement et économiquement catastrophique.” Bien souvent, les éditeurs français pensent savoir se trouver une place sur les marchés francophones, et rechignent à céder des droits pour des zones linguistiques identiques.
Pourtant, ils ne parviennent pas à pénétrer ces marchés. Leurs produits, même au format poche, n’ont pas des prix adaptés aux réalités du marché local, leurs distributeurs ne connaissent pas très bien ces micro-marchés locaux composés d’à peine une cinquantaine de librairies dignes de ce nom par pays, là où la France en compte 3000 (dont 800 de qualité).
Or, les cessions de droits permettent aux éditeurs du Sud de vivre, elles leur permettent de construire des éditions adaptées à leurs marchés comme l’explique très bien Layla Chaouni des éditions Le Fennec au Maroc, qui a lancé une superbe collection de livres de poche à 1 euro. Bien des écrivains méditerranéens édités en France sont ainsi inaccessibles à leurs publics d’origine parce que les éditeurs rechignent à céder les droits sur ces marchés qu’ils ne maîtrisent pourtant pas. Ils proposent des livres grands formats ou de poches à des prix allant de 10 à 30 euros : ce qui est inaccessible dans les pays où le revenu moyen tourne autour de 350 euros.
Certes, les éditeurs du Sud font le même constat : il ne semble pas y avoir de barrière psychologique par rapport au numérique. L’appétit et la fascination pour la technologie sont primordiaux dans les pays du Maghreb où deux tiers de la population à moins de 25 ans.
“Le livre est plutôt un échec dans nos sociétés”, constatent avec une grande lucidité les éditeurs. Il n’est pas inscrit dans la vie quotidienne des gens. Le réseau de librairie est très limité et vendre deux mille exemplaires d’un livre est considéré comme un grand succès de ce côté de la méditerranée.
“Le problème c’est le manque d’appétence des jeunes pour la culture”, estime l’éditeur tunisien Wallid Soliman (
blog) des éditions Walidoff. “Il faut aller les chercher. Trouver les livres qui les adressent.” Les jeunes sont donc très décomplexés : “Lire un livre papier ou un livre sur ordinateur, pour eux, c’est pareil !”
Pour autant les éditeurs ne sont pas idiots, ils savent bien qu’il faut regarder qui contrôle les tuyaux et là où ils s’arrêtent. Dans des pays où l’équipement individuel est inexistant, où les connexions sont souvent lentes et aléatoires, où seul le téléphone mobile semble s’être installé, quelles solutions sont accessibles ? Pour l’instant, les éditeurs du monde arabe les plus avancés sur le numérique sont les éditeurs libanais, qui forment le coeur de l’édition arabe, et les éditeurs de livres de propagandes religieuses.“Les situations de déséquilibres se creusent.
Or, le livre n’est pas que du domaine du marchand. C’est un bien culturel. Il ne doit pas répondre qu’à la loi de l’offre et la demande. Dans les pays méditerranéens, le livre circule mal. Or, ici, le livre est une question de survie au quotidien. Il est l’avenir des sociétés, de la civilisation arabe dans toute sa diversité”, insiste Sofiane Hadjadj.

L’accès d’abord… au risque du piratage ?
Le livre numérique est-il une solution pour combattre le différentiel des savoirs et des connaissances ? Et Sofiane de faire référence à la musique et au cinéma. “Il y a 20 à 30 ans, il y avait dans les pays du Maghreb un grand retard dans l’accès au divertissement, lié à des problèmes de diffusion.
Le passage au numérique, via le CD et le DVD, a été une révolution extraordinaire : on s’est adapté, en retard, mais cela a été un outil de développement important. On a pu accéder à un Nouveau Monde culturel, via des supports légers, nouveaux, accessibles.
Un lecteur DVD désormais cela coûte 30 euros. Un DVD, 1 euro. D’un coup, les populations ont eu le sentiment de participer de la marche du monde. Mais cela s’est fait à la condition du piratage : et tout cet apport est basé sur un piratage, largement consenti. Les Majors des industries culturelles savent très bien que leurs films, leurs musiques et leurs logiciels sont massivement piratés. Ils ont compris que c’était dans leur intérêt.
Qu’ils n’allaient pas faire leur business ici ! Ils ont compris qu’ils ont intérêt à ce que cette culture se développe, de manière accessible, qu’elle touche les clients de demain, pour que leurs marchés soient assurés quand ces pays se développeront. Le débat sur le contrôle, ici, n’a pas lieu, même pour les producteurs de culture locaux.”
Avec un très faible déploiement du parc des ordinateurs personnels, des connexions internet très rares, des pratiques de lectures papier assez faibles… et une existence forte des pratiques de piratages des livres papiers, les éditeurs du Sud demeurent dubitatif face aux promesses de l’électronique.
D’autant, qu’il y a une autre raison au piratage du livre numérique. Le paiement dématérialisé n’existe pas de ce côté-ci de la méditerranée. Comment parvenir à se rémunérer dans un marché atone et techniquement inexistant ?

Des questions similaires, des réponses différentes
Il est intéressant de constater que les questions que nous adressent les éditeurs du Sud sont les mêmes que celles que se posent les éditeurs du Nord. Quels contenus vont-ils pouvoir proposer ? Vont-ils pouvoir faire exister les leurs dans une culture toujours plus Mainstream, comme l’explique le livre éponyme de Frédéric Martel ?
Qui diffuse et qui vend ? La question de la constitution d’une chaîne de diffusion numérique est aussi importante des deux côtés de la méditerranée, chacun comprenant bien que sans elle, rien n’est possible, et que celles que proposent Apple, Amazon ou Google, ne sont peut-être pas des solutions sans conséquences pour la chaîne du livre et la diversité culturelle.
La question de l’accès est bien sûr essentielle. Celle de la démocratisation des supports, celle des possibilités de connexion ou de modes de paiement bien sûr. Mais peut-être plus encore, celle de l’accès à la culture. Au Nord comme au Sud, ces outils s’adressent d’abord à ceux qui lisent, à ceux qui ont le plus de moyens économiques ou culturels. Qui s’adressera aux autres ?
Quant aux questions de paiements et de modèles économiques, elles demeurent entières, même si la différence des conditions économiques conduira à ne pas apporter les mêmes réponses.
Construire des offres sur de la téléphonie mobile traditionnelle par exemple n’intéresse pas beaucoup les éditeurs occidentaux, même si le parc de téléphones mobiles est de loin le premier parc de terminaux électroniques au monde, loin devant la radio, la télévision, l’ordinateur voire même les téléphones de seconde génération ou les outils dédiés, cibles de toutes les attentions.
Ce qui est certain, c’est que la révolution du téléphone portable est palpable. Elle est technologique et civilisationnelle, conclut Sofiane Hadjadj. “Le téléphone mobile a fait devenir les gens des individus”. C’est également ce que la culture et la connaissance proposent, mais d’une toute autre manière. Encore faut-il nous défier que demain, la communication prenne le pas sur la culture pour libérer l’homme.
Par Hubert Guillaud - le 14 décembre 2010
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