Tunisie: La Méditerranée, espace de solidarité et de paix

Participant au Sommet de Paris sur le «Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée» qui s'est tenu hier dans la capitale française, en présence de 40 chefs d'Etat et de gouvernement, le Président Zine El Abidine Ben Ali a prononcé un discours dans lequel il a réitéré le soutien de la Tunisie à l'initiative du Président français Nicolas Sarkozy.
Un soutien au projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui tire son essence de la foi et de la détermination de la Tunisie à ériger la Méditerranée en un espace d'échanges, de codéveloppement, de solidarité, de paix et de prospérité partagée.
Partant du principe que «la Méditerranée ne peut et ne doit être qu'un espace de solidarité», comme l'a souligné hier le Chef de l'Etat au Sommet constitutif de l'UPM, la Tunisie n'a cessé de soutenir tous les projets et de prendre des initiatives afin de faire du «mare nostrum» un véritable pont entre les deux rives, pour l'édification d'un avenir commun et l'instauration d'un partenariat solidaire et efficient.
Cette volonté commune est, certes, partagée par les pays riverains du sud et du nord de la Méditerranée. Mais encore faut-il la concrétiser à travers des mécanismes et des programmes efficients, de nature à lui insuffler une dynamique véritable et irréversible.

La Tunisie, qui a affirmé son adhésion à l'édification d'un espace euroméditerranéen prospère, dès 1995, en étant le premier pays de la rive sud à signer l'accord d'association, réitère aujourd'hui son soutien à l'initiative française relative à l'UPM, en tant que nouvelle étape pour la réalisation d'un projet collectif de partenariat, de développement économique, de paix, de solidarité et de prospérité partagée.

Un développement et une prospérité qui seront le fruit d'un partenariat efficient et mutuellement bénéfique, mais qui se fondent aussi sur «la dimension environnementale qui est d'ordre stratégique», ainsi que l'a indiqué hier le Président Ben Ali. Aussi, les initiatives et les propositions présentées par le Chef de l'Etat traduisent-elles une préoccupation partagée par les pays riverains. Les menaces écologiques de diverses formes auxquelles la Méditerranée est exposée imposent ainsi de renforcer la coopération et la solidarité, «à la faveur de projets pratiques susceptibles de préserver le bassin méditerranéen des graves dangers qui le guettent», et d'édifier une zone de développement durable.
L'instauration d'un partenariat pluridimensionnel en matière de protection de l'écosystème de la région s'impose ainsi comme un impératif et un volet important de la coopération efficiente entre les deux rives.

La Tunisie, qui a manifesté sa préoccupation vis-à-vis de la situation environnementale en Méditerranée et de l'impératif d'un partenariat efficient, se prévaut sur ce point de l'approche du développement durable et qu'elle n'a cessé de promouvoir depuis plus de deux décennies.
Journal La Presse.tn - le 14 juillet 2008

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